Aïe, le week end est passé trop vite. il est 18 heures et je n'ai pas encore allumé le PC. Alors que j'avais tant de choses dans la tête.
De ma rencontre avec Daniel Cohn Bendit (nan en vrai, j'étais dans la même salle que lui et c'était finalement la première fois que je l'écoutais) qui m'a expliqué rien qu'à moi (ils sont forts les hommes politiques, ils parlent à tout le monde et à chacun en même temps) que l'écologie tirerait l'Europe de la Crise. J'aurais bien aimé y croire plus.
De ma présence à une conférence ultra rodée où une femme super belle, super sûre d'elle enfilait les aphorismes comme des pierres de rocaille tout en défilant un slideshow powerpoint super léché tout en anglais pour nous démontrer que "notre marque est absolument unique - un vrai succès - ça demande juste un peu de constance et d'efficacité, ce n'est finalement pas si compliqué l'excellence". J'aimerais bien y croire
D'une vidéo ahurissante du New York Times et d'un livre de Harlan Coben (Hold Tight) où être parent fait l'objet d'une stratégie d'entreprises avec partage des rôles et minutage précis des tâches "pour le bien être des enfants". Pfffiout, ça fait froid dans le dos.
De la soirée des Restos du Coeur de Vendredi. J'adore cette émission. On la regarde avec les enfants. Le lendemain j'achète le CD et le DVD et ça devient la bande son des voyages en voiture sans fin, un prétexte à concours de vocalise et l'assurance que les enfants découvrent des chanteurs et des chansons d'avant l'année 2000.
Et cette année, je suis allée me coucher à 22 heures. A la deuxième (!) coupure de pub.
C'est devenu une énorme machine, un show millimétré avec reprise des tubes de l'année ou alors de vieilleries gnangnan avec artistes "tellement heureux de partager ce moment d'amour pour venir en aide à ce ceux qui n'ont plus rien" et sportifs égarés (Chabal avec un brushing et un costume - aussi incongru que si Rachida était venue en jogging)
Dommage. J'ai acheté le CD et le DVD quand même. Parce que je ne suis pas une mauvaise fille et "qu'il faut laisser sa chance au produit".
D'un film de pub de la marque de lunettes Oliver Peoples. Vraiment délicieux. Et les lunettes de Zooey (quel prénom) Deschanel dans la voiture à la toute fin. Miam.