mercredi 30 juin 2010

Teach kids these skills

Ok Ok, c'est pas mal comme programme.
Ils sont gentils les professeurs Phd de la Northsoutheast University, mais ils ont oublié deux-trois trucs de mère de famille confrontée chaque jour à son sujet d'études.
Eduquer un enfant c'est AUSSI lui...
1. Apprendre à vivre en conditions extrême : sans Facebook, sans sms, sans Nutella. Si, ils peuvent le faire.
2. Faire comprendre que ranger sa chambre n'est pas un signe de soumission au pouvoir d'adultes malfaisants frustrés par des patrons odieux et qui se vengent le soir sur des enfants innocents. Tout comme mettre son slip sale dans le panier de linge sale avant qu'il ne sédimente sous le lit. Tout comme mettre le rouleau de PQ vide à la poubelle plutôt que commencer une oeuvre d'art en carton sur le sol jonché de serviettes humides.
3. Faire accepter la vie en communauté, le bonheur des repas ensemble, des sorties en famille, des soirées télé où on regarde tous le même programme... Un jour ça l'aidera à supporter les déjeuners au RIE, les pots de fin d'année et les séminaires de motivation.
4. Faire croire qu'on est super carrés sur tous ces principes de base d'une éducation réussie alors qu'on fait on applaudit en douce aux débordements qu'on a aussi tentés, il n'y a pas si longtemps.


Crédit photo : ici

mardi 29 juin 2010

Pique Nique

Allongés dans l'herbe. Il fait chaud mais sous les arbres, il y a une petite brise.
C'est un pique nique urbano-champêtre.
Urbano pour le festival de hip hop et sa scénographie néo-américaine et ses accents titi 2010. Et champêtre pour ses nappes à fleurs, à pois, ses tupperwares et ses glacières.
L'herbe qui gratte sous les pieds et les roses trémières partout tout autour.
C'est bruyant, chaud, vif et en même temps très doux.
C'est le premier dimanche de juin où il fait très chaud.
Eh les copains, ayé c'est l'été !

L'avantage avec une famille étendue, c'est qu'un pique nique parisien tout ce qu'il y a d'anodin peut vite se transformer en épopée extraordinaire que même Ulysse il aurait tiré la langue façon Poulidor dans le Tourmalet.

J'aurais aimé vous faire un récit trop poilant sur l'errance dans les rues surchauffées pour garer la voiture king size alors que le bébé hurle, l'ado est plongée dans son iPod, la cadette chante des chants de caté à tue tête et le garçon a faim.
Vous retranscrire des dialogues de sourds façon GPS drogué aux vapeurs de gasoil et l'oubli des couches de rechange.
Vous décrire par le menu la salade de tomates qui s'ouvre dans le coulis de chocolat et les guêpes qui fondent sur le petit doigt de l'ado qui avait enfin lâché son iPod pour engouffrer 4 hérissons et 2 Figolu - en même temps.
Le bébé qui pleure parce qu'il fait trop chaud, qu'il ne trouve pas son sommeil et qu'il ne goûte pas les "BIG UUUUUUUUUUP" de DJ truc sur le podium en bas.
Et le mal au ventre lancinant force de se bâfrer toute l'après-midi non stop.

Mais non, même pas. Zut alors. C'est moins drôle mais qu'est ce que c'est reposant, finalement.


Crédit Photo : on fait du bruit pour Fanny de Egg !

lundi 28 juin 2010

Et toi il est où ton tattoo ?

A croire que le tatouage est devenu aussi anodin que les boucles d'oreille et les faux ongles.
On en voit partout.
Du dingue de mode au mauvais garçon, du biker à la standardiste. Du banquier au DJ.
United Colors of Tattoo.
Planqués sous les vêtements ou flamboyants dans le cou, sur les bras, sur les mollets.
Monochromes ou multicolores.
Même les footeux adorent.


PS : crédit photo Jak and Jil

dimanche 27 juin 2010

Souviens toi maintenant

Assez des queues aux supermarchés, des gens ordinaires transpirant dans la mauvaise chaleur des trains de banlieue, de jambes pâles et de tailles 42 ? De météo capricieuses et de mauvais Top 50 sur fond de tee-shirt tye and die bariolés ?

Partons pour un pays où le soleil brille en noir et blanc même à minuit, où toutes les filles ont des jambes de 1m10, des cheveux merveilleusement ondulés et des fesses en béton. Où les garçons sont imberbes, les voitures immenses et outrageusement luxueuses. Et où Karl, tout repeint de white super vanish, incarne une autorité bienveillante mais toujours un chouille austère - avec Sacha Distel en fond sonore..
(mais c'est marrant il n'a pas choisi "des pommes, des poiiiires, et des scoubidou bi dou ah")



Voyons, Voyons, qu'en dit GQ ?
"Ce court métrage présente la collection croisière* de Chanel au cours d’une nuit de fête à Saint-Tropez, où ils évoluent du V.I.P. Room à l’arrière pays en Rolls Royce Drophead dans une ambiance de dolce vita décadente et un poil clinquante (la Lamborghini Gallardo Spyder au début) furieusement tropézienne.
*La collection croisière est une mini-collection « été pour l’hiver », destinée aux happy few qui souhaitent partir en vacances sous des cieux plus cléments sans pour autant porter des vêtements de la saison passée."

vendredi 25 juin 2010

Pendant ce temps...


Pendant que l'élève Thierry Henry se faisait passer une soufflante par le dirlo dans son bureau...
Le Prince Charles allait faire le Jacques à Glastonbury, le plus grand festival de musique en plein air du monde. L'histoire ne dit pas s'il a adopté pour l'occasion les bottes en caoutchouc et le micro short. Comme Kate, Liv, Katy et Lily, les piliers de l'événement.

Crédit photo : Reuters/Luke MacGregor sur le flux RSS de Libération

jeudi 24 juin 2010

Stu Stu Stu Studio


Qui n'a pas eu son bloc cuisinette dans son 18 mètres carrés ?
2 plaques, un mini frigo, un évier, un égouttoir et un placard deux portes.
Collé au bac de douche, lui-même adossé au lavabo en face du sani broyeur.

Les dîners chics à deux assis sur des tabourets avec la vaisselle toute neuve achetée par maman en fin de soldes. Escalopes de poulet à la crème avec des champignons et du riz. Et le demi batard acheté en sortant du métro. Et la laverie en bas une semaine sur deux avec les pièces de 2 francs mises exprès de côté, en essayant de cacher ses culottes au voisin de machine.

(...)

PS : tout à coup en feuilletant le dépliant Leroy Merlin de juin, je me suis retrouvée en 1989 rue George Sand, dans ma chambre de bonne du 16ème. Sans nostalgie, hein. Je me suis bien habituée à pouvoir étendre les bras sans toucher les murs.

mercredi 23 juin 2010

Inédit

Ya pas que moi qui suis pas droite.
Ya Steve aussi.
Ca vous en bouche un coin, ça non ?



PS : est-que quelqu'un a pensé à lui dire que les chaussettes - et blanches en plus - dans les Clarks, ça le fait pas, mais alors pas du tout ?
PS : Et on fait du bruit pour Peter Nidzgorski qui nous a mis au jour cette photo oubliée...

Juillet pris la main



C'est la compilation de l'été !



mardi 22 juin 2010

Centrifugeuse


Pendant que Franck Cammas pédale pour border son génois (ici), et que Marguerite s'endort (enfin) sous le parasol avec les oiseaux en berceuse, les Bleus se font ratatiner en Afrique du Sud.

Alors que GQ se demande jusqu'à quel âge on peut porter des baskets () et que je me demande quelle playlist je vais me faire pour cet été, les Paresseuses me donnent envie de faire un gâteau aux framboises (hop).

Juste après que j'ai réalisé que je devais me décider à me tenir droite en toutes circonstances et même si c'est bien plus fatiguant que d'épouser la cambrure du fauteuil crapaud du salon, je frissonne en réalisant que si je n'avais pas arrêté de fumer l'été dernier, alors j'aurais pu prendre le risque de mourir dans un effondrement de balcon samedi dernier (brrr).

Et si je me présentais à la Starac de la littérature parrainée par XO ? Le principe, c'est de proposer aux internautes de miser sur un roman. S'il recueille un minimum de 20000 Euros, la maison d'édition s'engage à l'éditer à 10000 exemplaires, et les internautes miseurs se partagent 25% des bénéfices. Valab ' (pour l'éditeur, au moins). (Pffft)


PS : j'ai trouvé Kurt ici

samedi 19 juin 2010

Prendre 1 minute


Le 22 juin, c"est la journée mondiale du don d'organe.
Pour en savoir plus c'est ici.
Et si vous êtes convaincu, pour télécharger sa carte de donneur, c'est ici.

PS : crédit photo perdu.

jeudi 17 juin 2010

Une cuisine avec un plan de travail en ardoise



Je pourrais emménager dans cette cuisine .
Je ferais la vaisselle en regardant les enfants jouer dehors . Les haut parleurs miniatures Bose feraient rentrer Dean Martin dans la cuisine. Ou les histoires extraordinaires de Pierre Bellemare.
Et après je me ferais un grande tasse de déca avec deux petits beurre et j'irais m'asseoir sur les marches en levant mes yeux vers le soleil.
Je regarderais les oiseaux faire des vols piqués sur les cerises et je me dirais qu'il faut que je chasse les chats de la voisine qui se prélassent dans les plate bandes.

Je pourrais habiter toutes les pièces de cette maison de Brooklyn.
Les photos sont ici.

via Milk via The Selby

Et soudain....





L'autre jour, lors d'une de mes visites quotidiennes au Monop' sur le chemin de l'école, j'ai attrapé ce gratuit proposé en accès libre sur les présentoirs de l'entrée.
Le genre de pub qu'on feuillette rapidement à la recherche d'un bon de réduction intéressant ou de la recette de cuisine qui réveillera le barbecue du week end.

Et pourtant, au milieu des jolis storytellings de marques, je suis tombée en arrêt devant deux interviews menées par Philippe Gildas.

Katherine Pancol, auteure à succès de la trilogie animalière crocodile-tortues-écureuils, avec tout ce que cela véhicule comme idées toutes faites sur l'intelligence de l'écrivain de best sellers. A tort. Parce que rien qu'une phrase de l'interview m'a tirée de ma torpeur lactifère.
"Ne dites pas, il neige, je m'en fiche qu'il neige, montrez moi la boue dans les ornières, la voiture qui s'embourbe, le froid qui pique le nez, je veux sentir la neige" (sic Juliette Boisriveaud, rédactrice en chef chez Cosmopolitan)

Luc Ferry. L' ex ministre philosophe beau gosse qui fait joli en couverture de Paris Match. Et qui nous raconte ce en quoi la philosophie est différente de la religion, pourquoi les grecs ne se tiraient pas la bourre pour être heureux mais pour avoir une vie bonne. Pourquoi notre démocratie tend dangereusement vers la démagogie et que ça ne pourra durer encore longtemps cette histoire.
Pourquoi on devrait se serrer un peu dans la voiture cet été pour emporter avec nous deux trois épicuriens et stoïciens. Histoire de prendre de la hauteur.
Et la pirouette finale où il dit sans détour que son livre "la sagesse des mythes" reste son propre livre de chevet.

Un magazine qui a le culot de publier des interviews de 10 pages en mêlant littérature, philosophie, politique et légèreté, c'est rare, non ?

PS : il y a aussi une interview d'Olivier Géradon de Vera dans ce magazine. Qui nous parle du futur des marques. Sûrement très bien. Mais le futur des marques ne m'intéresse que moyennement. Comment dire, vu de mon canapé, c'est un peu le dernier de mes soucis...

mercredi 16 juin 2010

Plouf dans la piscine

C'est dommage d'avoir un jus comme ça et de faire une publicité aussi décevante.
Il ne s'est vraiment rien passé de neuf depuis les années 60 ?


mardi 15 juin 2010

On ne bouge plus !


Bon j'espère qu'ils vont pas tarder à arriver.
Je vais pas rester comme ça des heures.
J'ai le voile qui gratte et il fait une de ces chaleurs en plein soleil avec cette robe !
Pffut, j'aurais préféré être en mariée, là j'ai l'air un peu gnangnan non ?
J'aurais jamais dû croire cette annonce
"recherche mannequin petite taille pour spectacle en costume".
Tu parles.
Jouer les utilités en haut d'une pièce montée alors que j'ai le vertige.
C'est vrai, ça me donne mal au coeur l'altitude. Après j'ai des aigreurs pendant 2 jours.
En plus, personne va me regarder, ils ne penseront qu'à leurs plombages qui vont sauter avec le caramel des choux.
Une vraie galère.
J'aurais dû faire comme ma soeur.
Me marier avec un homme riche.
Trainer au bord de la piscine. Faire les boutiques.
Au lieu de quoi, je transpire sur une nappe à fleurs.
La misère.


lundi 14 juin 2010

Allez le petit

Simple, efficace, crédible. Ils sont forts chez Decathlon !



jeudi 10 juin 2010

Ouvrir une fenêtre


J'ai déjà publié des chroniques. 1500 mots tous les deux mois. Un travail de commande sur les loisirs numériques, pour montrer que même si je ne suis qu'une fille, je peux aussi en avoir plein, des megabits sur ma bécane.
C'était signé de mon nom de jeune fille et sans illustration. Juste une colonne écrite en blanc sur a plat de couleur.
Ca a commencé par un essai et puis ça a duré presque deux ans, je crois. Sérieusement.

Et puis j'ai commencé ce blog. A date, comme on dit dans les salles de réunion de la tour Coeur Défense, j'en suis à 565 messages.
Toujours pas de nom. Toujours pas de photo.
Juste un auto-portrait de mon nombril.
Une manière d'avancer en crabe en quelque sorte. Ni tout à fait à découvert, ni tout à fait planquée. Le bonheur d'Internet.

Un jour, j'ai découvert Egg dans la salle d'attente de la PMI de l'hôpital Foch. Un petit magazine avec des femmes enceintes dessus, dedans aussi, et un ton pas gnan gnan qui me plaisait bien.
Alors, j'ai écrit à la rédaction du magazine en leur disant que moi non plus je ne m'y retrouvais pas dans les magazines de grosses madames porteuses de vie et que si ils voulaient qu'on en parle, j'étais là.
J'ai rencontré Fanny, on a discuté un mercredi matin pluvieux, elle toute pétillante et toute fine dans ma cuisine, et moi, beaucoup plus ronde et un peu flottante dans mon 8ème mois.
Et banco, on s'est mis d'accord.

3 mois plus tard, le nouveau magazine sort et je suis dedans.
Avec mon gros ventre et ma tête. Et mon nom.
Mon nom, ma tête, mon article, mon blog. Sur deux pages.
Ouh là, ça fait beaucoup de mon, ça.
J'ai pas l'habitude.

Mais c'est pas désagréable.
Ca donnerait même bien envie d'en faire plus.

Vous pouvez retrouver le magazine en ligne ici.
Et dans la salle d'attente de la PMI de l'hôpital Foch. Entre autres.


PS : crédit photo Garance Doré sur son Twitter.

Soirée déguisée

Dis Jean, on se ferait pas une petite soirée avec costume ?

PS : crédit photo Becca Rocks

mercredi 9 juin 2010

mardi 8 juin 2010

Rodéo

Partir en voiture avec un bébé c'est déménager un semi remorque d'affaires, au volume inversement proportionnel à la taille de la fragile petite chose tiède que l'on va harnacher dans un baquet que Sébastien Loeb ne renierait pas.
Volume quasi indépendant de la durée du déplacement. Une heure ou trois jours, c'est couasi pareil. Couches, lingettes, rechange, matelas à langer, poussette, siège auto. Plus un petit gilet, une couverture, un chapeau de soleil et un bonnet. Au cas où. 5 mètres cube au bas mot.
Dont on utilisera à peine 10%.
C'est sûr et certain.
Mais on sait jamais.

C'est aussi découvrir qu'on a plein de bras. Un pour le sac, un pour la poussette, un pour le bébé, un pour les clés. Plier la poussette d'une main tout en ouvrant la voiture et en soulevant la porte du coffre, le bébé coincé sur l'épaule. Shiva n'est pas sa cousine - à la jeune mère.

C'est rester 3 minutes à se demander si on peut laisser le bébé attaché dans son siège le temps de courir chercher un ticket à l'horodateur. Renoncer en craignant une intervention de la DDASS prévenue par une petite mamie qui aurait vu le bébé seul dans la voiture.

C'est travailler à fond son optimisme. A chaque arrêt, détacher doucement le bébé en essayant de ne pas le réveiller de la micro sieste commencée il y a au bas mot 3 minutes. Et à chaque fois échouer lamentablement. Et recommencer la fois suivante.

C'est adorer pouvoir se lancer dans un monologue digne de Ionesco "là, je vais tourner à droite, on va bientôt arriver, ne pleure pas mon bébé, ô regarde le camion de pompier, il est très rouge et il fait pinpon, tu as vu il fait très beau, les feuilles sont vertes et non mais c'est ça, double, ça vaaaa, on est pas aux pièces non plus, ça tu vois ma chérie c'est un crétin en voiture".

C'est rentrer et avoir juste une envie. Un bain à 37°, un bon repas liquide et tiède, un pyjama avec des pieds et un gros dodo.


Crédit photo : the lil bee.

lundi 7 juin 2010

En série


Le lundi j'ai ENGRENAGES.
Je quitte mon confort douillet et la chaleur des derniers rayons de soleil pour plonger dans l'univers super glauque de la troisième saison de cette formidable série de Canal Plus.
De quoi quasi justifier le prix mensuel de l'abonnement à la chaîne.
Même pas écrit par une armée de scénaristes, même pas avec des acteurs stars, même pas bourrée d'effets spéciaux et sans musique entêtante à la 24 heures.
Non, juste une vraie bonne série où on découvre le système judiciaire français sous tous les angles. Les morts sont moches, les flics fatigués et têtus, les juges doutent et les avocats sont sur la corde raide.
Pas sûr que ça déclenche des vocations mais de l'admiration, ça oui...

dimanche 6 juin 2010

O tempora, ô mores


C'est à une foule de petits détails qui s'emballent et se collent comme une armée de mouches sur un papier jaune que l'on voit que l'on change. Des petits signes quasi imperceptibles, qui, mis bout à bout, représentent une vérité vraie, indéniable et même pas forcément désagréable.

Tenez, ce matin, dans ma cuisine, je me suis sentie tout à coup super bien. De ce genre de petit sentiment de plénitude qui fait rosir de bonheur les doigts de pieds.

Et de me demander derechef le pourquoi de cette béatitude soudaine.

Non pas que ce sentiment me soit étranger ou même rare. Je suis de nature à me réjouir d'un rayon de soleil qui passe par la fenêtre et caresse la joue d'un client par ailleurs très désagréable. C'est dire.

Mais j'adore ne pas me lever le week end. J'aime ne pas entendre les petits oiseaux de l'aube, rater la fournée du boulanger, petit déjeuner tellement tard que le repas dominical commence juste après avoir avalé la dernière goutte de café filtre.
J'aime me dire à 15 heures que la journée commence et râler un clin d'oeil plus tard quand il est déjà 20 heures et que la maison est en bazar, les cahiers de correspondance pas signés et la soupe pas faite.

Sauf que.
Sauf que ce matin, j'étais debout à 7 heures 10.
A 8 heures, j'étais rassasiée, douchée et debout dans la cuisine, prête à attaquer la préparation du barbecue du dimanche.
A 11 heures, j'étais fin prête, le balais passé dans la cuisine, le torchon mis à sécher sur la poignée du four et le petit coup de peigne dans les cheveux. Pour un peu j'aurais zappé sur France Inter en chantonnant.

AAAAArgh ! Fée du logis, sors de ce corps.

jeudi 3 juin 2010

Un mars et ça repart




Ce matin, j'écoutais la radio en buvant mon deuxième bol de thé. Celui qui est moins chaud, moins fort que le premier. Et que je bois paresseusement en écoutant d'une oreille Europe 1 et de l'autre les bruits de la maison.
Ce matin, Marco (oui, je l'appelle Marco, après tout il me réveille tous les matins, ça nous rend un peu intimes tout de même) recevait un pilote de ligne français qui a participé l'année dernière à une expérience baptisée Mars 500. Ce pilote n'est resté "que" 105 jours dans une fausse navette spatiale (alors que les cobayes qui se sont enfermés aujourd'hui vont y rester près d'un an et demi . Voir ici).
En gros trois mois à l'isolement. A faire les 3 huit. 8 heures de boulot, 8 heures de sommeil et 8 heures de loisir. Et l'invité de dire que le plus dur était d'occuper ces 8 heures de loisirs. Alors pour ne pas (littéralement) tourner en rond, il avait pris des livres, des DVD,... et des photos à trier.
Ben voilà.
C'est ça qu'il faut que je fasse.
M'inscrire à l'Agence Spatiale Européenne, suivre un entraînement d'enfer pour être sélectionnée pour la prochaine mission.
Pour embarquer mon disque dur et mes 5 années de photos numériques.
Et faire le tri !

PS crédit photo ici.

Sieste !


Doshi Levien est une agence de design vasée à Londres avec de grandes influences indiennes et industrielles. Ils ont créé ce sofa, appelé Principessa, inspirés par le conte "la princesse au petit pois".
C'est délicieux, non ?

mercredi 2 juin 2010

C'est dans la poche

C'est vrai que sortir la poussette, l'écharpe de portage, le siège auto, c'est une tannée quand on a juste une petite course à faire. T'es d'accord, Marguerite ? La prochaine fois, je te mets dans ma poche. Comme Buster Keaton.
(Quel boute en train ce Buster. Toujours une blague à faire. On s'en lasse pas)

Crédit photo : via Nerd Boyfriend

mardi 1 juin 2010

Sale Gosse

Ahhh. Steve. Ca faisait longtemps.
Belle journée !

PS : le site du jour est "Rules for my unborn son".

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