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vendredi 12 mai 2017

Resserrer les liens avec les enfants


Crédit inconnu



Alors que se profile un week end non seulement pluvieux mais  qui en plus va nous sembler aussi étriqué qu'un cachemire après un passage en machine à 60 degrés, je vous propose de tourner vos yeux vers le soleil de vos coeurs : vos chères petites têtes blondes (ou brunes, voire même rousses, ça marche aussi).

Profitons donc de cette trêve de deux jours pour resserrer nos liens avec ceux que parfois nous finissons par ne plus voir que comme des graines de petit voyous habillés comme des as de piques, aussi voraces que de Huns attaquant Paris l'estomac dans les talons, aussi mal élevés que les guêpes du mois d'août qui s'invitent sans aucun savoir vivre à la table des déjeuners d'été.

Ecoutons les bons conseils de Caroline, pédagogue émérite et auteure du blog d'éducation positive "Apprendre à éduquer" et laissons de nos côtés ces vilaines images pour mettre au jour toute la beauté de la relation filiale qui nous unit à ces petits êtres plein de vie.

Allez, coeur soleil coeur bisous et bon week end, je suis déjà hyper fiers de notre chemin à tous sur ce chemin de la félicité familiale.



PS : la question 4 me laisse songeuse. Je doute que la réponse de ma dernière me permettra de la regarder d'un oeil nouveau et plein de fierté. Mais fi de mauvais esprit !

PS2 : on peut peut-être faire la même liste en fin de soirée avec les copains ? Estomac plein, tête qui tournotte un peu, fatigue de la semaine aidant, ça peut être surprenant...



le site de Caroline

vendredi 28 avril 2017

A chacun son ambiance start up


& Other Stories



Vous avez toujours rêvé de bosser dans une start-up ?
Vous ne comprenez pas bien pourquoi tout le monde en fait tout un pataquès de ces start up ?
Vous avez bavé devant le film Le Stagiaire avec Anne Hathaway et Robert De Niro ?

Pas de panique.

En travaillant de chez vous, vous pouvez aisément expérimenter ce mode de vie plébiscité par les Millenials et décider si oui ou non c'est le Paradis.

Vous allez voir c'est tout simple.


jeudi 4 février 2016

La super superette



Le "jean claude" façon cake Vandamme 


Non, je ne suis pas obsédée par l'alimentation et la diététique, pas du tout. Je ne vois pas pourquoi je le serais d'ailleurs, c'est vrai qu'en ce moment les médias ne ruissellent pas du tout de reportages chocs et de révélations fracassantes. Nous ne vivons pas dans un monde pourri jusqu'à la moelle de pesticides et d'engrais et de graisses polysaturées, c'est rassurant.

Dans cette ambiance follement gaie et positive, je vous propose un site qui l'est pour de bon. La super supérette se propose de revisiter toutes les recettes de produits transformés qu'on adore à notre corps défendant : cake savane, crème anglaise et Flanby.... Tous ou presque, renommés, revampés et sacrément bons.

Le site et les deux livres de cuisine éponymes sont le fruit de la collaboration d'une graphiste, Mélanie Guéret, et d'une journaliste, Lucie de la Héronnière, qui ont l'air drôlement chouettes.

En tous cas, moi qui suis une bille en gateaux fait maison, j'applaudis des deux mains.



dimanche 17 janvier 2016

La liste #1


Maciej Pozoga pour Vice Magazine


Cliquez sur le lien sous la photo et découvrez un super chouette article de Vice Magazine sur un sport études surf de Bretagne et des portraits de jeunes qui ont intégré cet établissement pour vivre leur passion sans lâcher leurs études. Pour les photos, ils sont habillés de marques de luxe et ils posent comme des pros. C'est un peu absurde et en même temps c'est beau parce que leurs réponses aux questions sont d'une simplicité sans fard. On dirait qu'ils ne sont pas dupes. C'est ça qui nous étonne, en fait au delà de toutes ces histoires de X, de Y et de Z qui tournent un peu la tête. Ils ne sont pas dupes et ils font leur chemin, goutant au passage les fruits sucrés qu'ils ont envie de gouter et délaissant les autres. Je me demande si nous avons jamais été lucides comme ça à leur âge ?

Le retour du Curly. Pas le gâteau apéritif interdit par les ligues de protection du bien manger, les esthètes et les frustrés des années lycées. Non les cheveux frisés. Mais bien frisés, hein, pas de demi-mesure. Voilà qui va faire plaisir à tous ceux qui peinent à détendre leurs boucles chaque matin. On en trouve sur tous les internets bien lancés, comme ici, et aussi et bien sûr. Très bientôt donc dans votre salon de coiffure une armée de fers à friser vont remplacer les lisser céramiques. Il est temps de re-re-re-regarder Flashdance.

Le retour de la fashion week marque le retour en très grande forme de Loïc Prigent et de ses citations foutraques et élégantes dont on ne se demande pas si elles peuvent avoir vraiment été prononcées par la clique de la mode qui se presse aux premiers rangs : "Je n'ai pas de clés. Personnel de maison vous comprenez. Et tant mieux, je les perdrais."

Tiens, et ça mérite d'écouter - très fort, la fenêtre ouverte et les bras qui embrassent le ciel en respirant à plein poumons, cette chanson des Canadiens d'Arcade Fire  avec David Bowie en choriste de luxe, découverte il y a longtemps sur une playlist commentée par un artiste et qui disait que cette chanson s'accordait très bien à un lendemain de soirée.




vendredi 1 janvier 2016

Home rules

Instagram de Julie de Libran
At home :

1. The last one eating breakfast clean the table out
2. We  keep the house clean : no dirty rugby gear in the hallway, no shoes scattered on the floor, no overcoat spread on the sofa
3. At night, we ask each other about our day
4. We eat dinner together every night
5. We toss and flush, put the seat down and don’t leave the door ajar when leaving
6. After eating, we put place setting in dishwasher
7. We eat all vegetable in our plate
8. We try to be in a good mood
9. We speak our concerns out
10. We help each other
10. We hug and kiss and laugh a lot
11. We don't use our phone when eating
12. We are polite at all time
13. We take a shower everyday
14. We don’t swear out (loud).
15. We go to bed early. We rise early (except on week ends and vacations)
16. We eat a lot of chocolate


( rédiger des règles de la maison comme devoir de vacances d'anglais de 4ème n'est pas une si mauvaise façon de passer sa journée)


dimanche 18 octobre 2015

Comme un roc

National Geographic Fund. Bruce Dale


Elle en parle avec tendresse et fierté infinies. Un peu effarée aussi, surprise, épatée d'avoir fait ça. Elle dit "ça" parce qu'elle les a vus tout petits, innocents et accrochés à ses flancs, elle a cru qu'ils resteraient comme ça à tout jamais. Des mini d'elles, elle devant et eux derrière, comme une poule et ses poussins, étendant ses ailes protectrice et nouant leur écharpe sous leur cou.

Et puis, d'abord indiciblement, puis tout à coup spectaculairement elle les a vus grandir de partout, se découvrir un appétit d'ogre, des manières de jeunes tigres affamés qui viennent étancher leurs envies de gras, de lourd, de protéine à toute heure du jour et de la nuit.

Tout d'un coup elle n'a plus su par quel bout les prendre. Trop grands, trop forts, et explosant de vie.

(la suite après le saut)

jeudi 24 septembre 2015

La quantité et la qualité


Kanae Sato (allez voir c'est canon)

On dit aux parents surbookés que la qualité vaut mieux que la quantité. Qu'il vaut mieux 1 heure de quality time que 4 heures de présence supportée de travers.

En attendant, c'est toujours bluffant de voir comme les confidences les plus importantes, les discussions les plus sérieuses et intenses, les moments de complicité parfaite apparaissent au moment où l'on s'y attend le moins. Dans ces moments gris vaguement inutiles qu'on subit vaguement.

Entre Franprix et Picard un samedi matin, sur la route de chez le dentiste un mercredi à 15 heures, à 30 à l'heure sous le tunnel de la Défense, ou dans la cuisine en fin d'après-midi, confiture pain beurre sur la table et thé fumant posé sur la table. Et pris au dépourvu, on se surprend à plonger  dans ces conversations sans trop y penser et à dire nous aussi des choses qu'on aurait pensé garder pour nous; Peut-être.

C'est assez rassurant finalement. De se dire qu'on ne peut pas convoquer le bon temps et que parfois, il faut le laisser venir. De se dire qu'on oublie toutes nos bonnes résolutions et qu'on se laisse aller. Même si ça fiche un peu l'air notre planning en trois dimensions sur Excel.



lundi 8 juin 2015

Amitié Franco-Allemande


500


Accroché à la barre du métro, il répète pour la troisième fois en articulant chaque syllabe pour être sûr d’être compris malgré le tunnel : « j’ai quatre corres’ et je ne sais pas quoi en faire », puis raccroche, dépité.

Quatre correspondants allemands plus précisément : haute taille, blondeur et sac à dos, deux garçons, deux filles, qui regardent le panneau de la ligne et essaient de lire les noms de stations en pouffant. Comme toujours, il y en a un (une en l’occurrence) qui joue les interprètes pour les autres. La question semble être de savoir quelle sera la prochaine destination. 
En face, trois Français. Celui qui appelle au secours au téléphone et ses deux acolytes, à peu près aussi mal à l’aise et perplexes de devoir partager ainsi une fin d’après midi de juin avec des jeunes atterris depuis deux jours dans leur classe et qu’ils doivent se coltiner dans un Paris tout à coup très estival. 

Ils ont le même âge, sensiblement les mêmes traits et la même silhouette, portent des baskets et un jeans. Et pourtant on les distingue sans peine. Pas la même façon de se tenir, pas le même délavage de jeans, pas les mêmes baskets ni la même coiffure. De chaque côté, on sourit pour marquer sa gêne, on parle très vite dans sa langue maternelle pour ne pas être compris par les autres et on échange dans un drôle de mélange de français, d’allemand et, évidemment, d’anglais. Un anglais qu’on s’applique à mâtiner d’accent yankee parce que d’un côté du Rhin comme de l’autre, la quintessence du cool se trouve plus à Big Apple que dans le Dorset.

On les regarde se dépatouiller de cette situation pas ordinaire et on se dit qu’une fois de plus la Tour Eiffel et les demi journées de cours partagés feront moins pour les rapprocher et leur donner enfin des sujets de conversations que le dernier titre de Beyonce passé à fond dans le car qui les emmène au Château de Versailles ou la finale de la Ligue des champions qui se joue ce soir là à Berlin.




mercredi 17 septembre 2014

De l'autre côté de la table


The Berry

- "Maman j'ai faimmmmmmm"
Enfant. Voix plaintive, trainant sur la dernière syllabe, yeux suppliants cherchant bout de pain à dérober.

                            - "ya que les loups qui ont faim. Bois un verre d'eau ça passera".
                                Mère debout devant son fourneau, front contre le bord de la hotte, radio bourdonne
                                en fond sonore, voix lasse.



(Tout comme Florence Foresti découvre dans son dernier spectacle qu'à côté de l'éducation d'un enfant, l'accouchement est une énorme partie de rigolade, un jour on comprend le sens caché des phrases obscures reçues un jour comme un immense gloubiboulga d'adulte. Voire même on les répète avec une certaine jubilation)




mercredi 10 septembre 2014

La playlist de Jeanne : back on the chain gang


Wit and Delight


Finalement on ne s'en sort pas si mal de la rentrée, vous ne trouvez pas ? C'est vrai qu'on tend comme des élastiques rien qu'à l'évocation de ce mois de septembre, alors que finalement, quand on regarde derrière, devant et même là tout de suite, y'a pas de quoi s'enfuir en courant.

Ca nous donne bien le droit de souffler un grand coup avec cette nouvelle playlist de Jeanne.
Et avoir de nouveau 17 ans pendant 30 minutes ça ne se refuse pas.

Je suis très fan de la chanson  "the fall" de Rhyemusic dont le titre n'a pourtant rien à voir avec son tempo très "champagne sur une terrasse en teck face au soleil couchant"et qui, allez savoir pourquoi, résonne comme du miel à mes oreilles déjà un peu trop habituées au bruit du transilien et d métro qui souffle. Ca marche aussi très bien avec les 10 premières secondes de FKA Twigs qui me téléportent.. ailleurs tout de suite.





jeudi 28 août 2014

Youpi, c'est la rentrée : Aude, cul par dessus tête


funsted


Le magazine Stylist de cette semaine consacre son sujet central au phénomène du Black-out.

Derrière cet anglicisme assez chic se cache la réalité beaucoup plus triviale de la bonne grosse cuite des familles. Celle qui vous fait perdre les pédales, lâcher prise et partir en vrille au point de se réveiller le lendemain dans un état second, frappé d'une amnésie totale sur les événements de la nuit.

Base inépuisable des scénaristes (américains mais pas que). Parce que souvent c'est drôle, pitoyable et le point de départ de comédies abracadrabantesques et déjantées.
C'est même devenu un sujet d'étude pour les sociologues et observateurs de nos congénères et aussi, donc, un article dans le magazine Stylist de cette semaine.

(la suite après le saut)

lundi 30 juin 2014

La boulette

maman girafe embrasse bébé girafon sur la tête
Lauren Conrad


A la crêperie samedi soir. Ambiance détendue post auditions de fin d'année, pluie dehors qui bat le pavé mais sourire dans nos coeurs qui se reflète sur le beurre des crêpes fondantes au sarrasin.

 Jeanne, du haut de ses 17 ans, vraisemblablement un peu stressée par son oral à venir 2 jours plus tard, prend la parole et nous parle de cette nouvelle application qui permet aux parents de sa copine M. de contrôler l'accès Wifi des appareils de la maison à distance.
Compatit au désarroi de son amie et de son frère privés d'accès selon le bon vouloir de cette autorité insoutenable qu'on appelle parent. S'insurge de cette privation de liberté et regrette le manque de confiance témoigné par ces parents forcément un peu sadiques.

(…)

vendredi 13 juin 2014

Le supplice de la bouteille d'eau presque vide mais pas encore tout à fait

Grumpy cat dwarf kitten
Bored Panda

La scène se passe à table, où la famille est réunie, joyeuse et affamée.

Humeur joyeuse et détendue, c'est à dire que chacun se planque en embuscade pour sauter sur la première nanoseconde de silence qui lui permettra de monopoliser l'attention pour raconter son highlight du jour, son acmé (juvénile) quotidienne, son moment de gloire ou l'immense injustice subie.

Les assiettes sont pleines, les verres aussi.
Ah non, deux verres sont vides.

Deux mains d'enfants se tendent vers la carafe pour se servir avant de se rétracter comme des souris devant une claquette chargée de fromage.

Que se passe-t-il ? se demande l'observateur avisé. A quel supplice se trouvent ainsi confrontés ces deux enfants jusque là aussi joyeux que des petits faons dans la prairie ?


mercredi 21 mai 2014

Pourquoi les parents postent plein de photos puis plus rien

F&O Forgotten Nobility

Un enfant, pendant ses premières années, c'est fort docile.

Ca se laisse photographier sous toutes les coutures, ça devient le sujet sans fin de conversations où il apparait tantôt comme un génie, tantôt comme un dictateur ou bien comme un amour de trésor digne rejeton de ses illustres, forcément illustres parents.
Ca se laisse habiller, pouponner, ça vit dans une chambre décorée avec amour, ça mange bio sans s'en rendre compte, ça fait des bons mots à tire larigot, des spectacles déguisés, des dessins so chou.
Ca crée du lead, du link et du like, c'est tellement satisfaisant.

Soupir.
Une source inépuisable de satisfactions que l'on offre au regard envieux, forcément envieux de son entourage ébahi par tant de réussite.

(la suite après le saut)

mardi 15 avril 2014

Et un jour la nature reprend ses droits





 A force de partager nos slims et nos pulls, nos chemises et nos magazines, on avait presque fini par oublier que pas tout à fait (mais pas loin quand même) de 30 ans nous séparent.

Une réalité qui saisit de plein fouet la plus âgée des deux lorsqu'elles se retrouvent à la recherche d'une robe de soirée pour le bal de fin d'année de la plus jeune.

{intermède : gros retour de flamme des soirées façon rallye avec rock essuie glace et punch malibu dans le coeur des ados. Overdose de teen movies à l'américaine ? Rebellion adolescente contre des parents tout heureux d'avoir évité à leur progéniture la case taffetas-OMD-paumes humides à leurs enfants ? Bonne occasion de faire du shopping et de passer 15 heures devant Pinterest ? }

La plus jeune cherche une robe largement au dessus des genoux, pas trop décolletée, noire, et qui la laisse libre de ses mouvements. C'est tout simple, il s'agit de ne pas passer inaperçu sans se faire remarquer, de quitter l'enfance sans se jeter totalement dans l'âge adulte. Easy.

Sa mère tombe en arrêt devant des robes bustiers fleuries ravissantes, des formes fluides et découpes savantes aux imprimés glitter : longueur juste au dessus des genoux, joli décolleté et taille bien prise. La vie est trop courte ma fille, tu seras bien assez tôt à te planquer dans du noir. La voix de la raison en quelque sorte. Soupir. Depuis quand ai-je avalé mon Nadine de Rotshild ?






PS : les robes ci-dessous viennent de chez Claudie Pierlot. Nos prochaines plongées dans l'univers de la PRS Petite Robe de Soirée incluent Primark, Century 21, ASOS et Urban Outfitters. Il nous reste un mois. Souhaitez-moi bonne chance.

mardi 4 mars 2014

La playlist de Jeanne : Mars attacks


Laetitia Casta sur The Proper Stranger




Tandis qu'Adèle s'époumone sur Radio Nostalgie et se lamente de pouvoir jamais applaudir Michel Berger en concert, sa grande soeur continue son picotage musical dans les best of du moment. Ce mois-ci sa "carte blanche pour ma mère" alterne entre ballades de jeune fille, shake the boots disco et "ça me rappelle un truc mais je ne sais plus quoi"

Enjoy !
raccourci vers le site ici

lundi 24 février 2014

Un dragon dans mon moteur





Je pourrais vous raconter l'aventure d'une panne de phares sur une 4 voies au beau milieu de nulle part alors qu'une nuit d'encre vient de tomber sur la campagne normande. Vous dire comme ça fait tout drôle de ne plus rien voir sauf dans le rétroviseur des feux jaunes qui se rapprochent drôlement vite alors que le GPS repète en boucle "faites demi-tour", "faites demi-tour" . Tout ça quand 10 minutes avant on était attablés au Mac Do, peinards et repus et qu'on était contents de ne plus avoir que 3 heures de route à faire.

Je pourrais aussi vous avouer quelques minutes d'inconfort réel le temps de trouver le moyen de faire taire cette pimbêche de GPS, de trouver une aire d'arrêt et de réaliser que non, vraiment, les feux ne veulent pas rester allumés plus de 10 secondes avant de rejoindre - en roulant à 50 et warning allumés dans un habitacle tout à coup très silencieux, vers l'abri moral du parking d'un magasin de meubles dont les vitrines encore allumées nous montrent des cuisines d'une tristesse qui les condamnent à ne jamais jamais rejoindre les pages de Pinterest.

(la suite de cette aventure palpitante après le saut)

mercredi 8 janvier 2014

Touch my body


My Vintage Book Club



Derrière ce titre 100% SEO compatible et qui va vraisemblablement drainer sur ces pages toute une nouvelle faune virile, sympathique et amoureuse des belles courbes, se cache un constat édifiant, dont l'idée m'a été indirectement soufflée par ma douce et grande ado me demandant d'un air interro-moqueur tout à l'heure : "maman ?! Tu as mis une culotte haute ?"

Voilà comment une simple réponse énoncée platement : "l'hiver j'ai froid au ventre avec mes pantalons taille basse et comme tout le monde le sait "on attrape froid par le ventre", peut devenir une source majeure de rupture générationnelle entre deux deux femmes dont on ne devinerait pas, de dos, que 27 ans les séparent (oui, de face, c'est une autre histoire, je vous l'accorde).

Car, aussi sûrement qu'un jour on aime le potage, un jour on profère des phrases définitives que l'on croyait réserver au cercle argent et bleu du club de séniors d'une petite ville de 2000 habitants accro au sourire Colgate de Julien Lepers.

"On attrape froid par le ventre"

Pour une ado qui ne consent à fermer son manteau que lorsque le mercure gèle dans le thermomètre et qui est capable de sortir pieds nus dans ses Converse parce que "sinon, c'est moche", cette phrase revêt la sonorité étrange et déformée d'un chant de messe ânonnée dans une église froide.

Alors comment lui expliquer que ce body (pas une culotte haute, non mais pourquoi pas une gaine non plus ?) en microfibre doux comme la peau du cou d'un enfant de moins 12 ans n'est pas une concession à une jeunesse folle, ni une abdication honteuse devant les années qui passent et m'éloignent inexorablement de mon adolescence, mais une découverte, que dis-je une épiphanie, à côté de laquelle celle de Newton se prenant une pomme sur la tête ressemble à un pépin.

Parce que c'est vrai qu'on a vachement plus chaud avec le ventre couvert.


Na.



PS : il faudra m'expliquer pourquoi Roger Duvoisin a un jour pensé que Veronica était un joli nom pour un hippopotame. Pour un peu je me vexerais.



lundi 25 novembre 2013

Baban est une bagicienne


Bored Panda


Parfois une mère dérape.

Oui, je sais, ça parait dingue ce que j'écris là car vous tous avez eu, avez encore, des mères plus que parfaites. Des mères toujours présentes, sourire tendre et bras moêlleux qui sentent  bon le pain maison et les fruits confits.


Mais la mère est une immense dissimulatrice.

Et aujourd'hui, parce que vous le valez bien, je vais vous dévoiler un immense secret.

Les mères sont des êtres humains et parfois, elles sont à côté de leurs pompes.

Un rhume, ou bien un truc qui couve comme une grosse migraine ou un dos bloqué ou une immense fatigue paralysante (syndrome numéro 1 de la mère de famille : pousser le bouchon tellement loin qu'un jour le corps se met en veille)

La seule perspective de franchir le tunnel 16 heures 15 - 20 heures lui semble alors aussi peu séduisant qu'un combat dans la confiture en petite tenue contre un des Anges de Victoria's Secret

Et pourtant, la mère ne connait pas les RTT, les congés maladies et les pannes d'oreillers.

Mais alors comment fait elle ?
Majax sors, de ce corps et dis nous comment reconnaitre une mère au bout du gouffre, au bord du rouleau ou les deux à la fois et dans le désordre .

(la suite après le saut)

mercredi 6 novembre 2013

Dans les pommes







- Maman, faut que tu regardes "Fais pas çi, fais pas ça", la mère coincée, c'est tout à fait toi.

- ??!!

- Ah oui, dans un épisode elle crie "a tâââââble", on dirait toi. Si, viens, on va regarder ensemble c'est ce soir.


(…) la suite après le saut



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