Hier sur la route, j'ai entendu que ceux qui sont nés en fin d'année avaient plus de mal à l'école dans les premières années parce que, comme qui dirait, qu'ils sont plus jeunes quand ils rentrent à l'école alors ils mettent plus de temps à s'y mettre, mais que heureusement, tout ça se résorbe à l'entrée dans la vie professionnelle.
Et aussi, dans la bouche d'une docte chercheuse interviewée par un journaliste réquisitionné pour assurer l'intérim entre les fêtes pendant que le titulaire se la dore aux Maldives, que les femmes culpabilisent toutes au moins une fois dans la journée selon un sondage machin réalisé pour le mensuel truc.
Peur de pas bien faire leur boulot, peur de rater le bus, peur que leurs enfants ne soient pas premiers de la classe, que leur maman n'aime pas leur gigot et de ne pas être assez sexy pour leur mari qui va finir par partir avec une jeunette si elles abandonnent leur Capture de Dior matin et Soir et les abdos fessiers le samedi matin avant les courses au Carrefour.
Et la docte chercheuse de donner son avis.
De regretter cette course à la perfection aux femmes.
De les pointer du doigt aussi.
C'est un peu de leur faute, tout ça, non ?
Elles n'ont qu'à lâcher prise.
Faire du surgelé, ou laisser leur mari habiller les enfants le matin.
Genre, il faut qu'elles culpabilisent de culpabiliser.
Yeah.
Bonne fin d'année, les filles, on n'a pas fini le voyage, moi je vous dis.
PS : crédit photo perdu. Je suis désolée. Je me sens un peu coupable, même. Désolée, je ne suis qu'une femme qui doute.