mardi 29 octobre 2013

Elle est partout





Elle est partout.
Dans les listes de courses écrites à la va-vite sur un bout de journal, roulées en boule au fond d‘une poche.
Dans les articles découpés dans les journaux et affichés dans la cuisine, dans la lingerie, dans le bureau, dans les livres, dans les tiroirs avec la date écrite à la main dans un coin
Dans l’ordonnancement nickel des draps
Dans les placards de la cuisine et les vieux paquets de pralin bio périmés depuis 3 ans
Dans ses peintures accrochées au mur ou celles, jamais terminées, rangées dans un carton à dessin
Dans le parfum qui flotte dans son armoire et sur son gilet préféré
Dans une boite en fer blanc où sont rangées toutes les lettres envoyées pendant un an
Au dos des photos, toutes annotées d’un nom, d’un lieu et d’une date
Dans le vert pétard de la salle de bain des enfants
Dans ce plat en terre qui fait le meilleur far du monde
Dans ces photos immobiles mais qui semblent vivre toutes seules
Sur la radio où sont notées les fréquences
Dans le panier en osier où sont entassés pêle mêle des gants, un vieux pantalon et un sweat-shirt sans âge, prêts à partir désherber le jardin
Dans mon reflet dans le miroir

Et moi je me surprends à chercher ces petites traces d’elle.
Ces petits cailloux qui ne disent rien de particulier
C’est doux et apaisant. Et déchirant aussi. 
Parce qu’on dirait qu’elle va revenir d’un instant à l’autre.




mardi 22 octobre 2013

English vocabulary : recreation




recreation 1 |ˌrekrēˈāSHən|nounactivity done for enjoyment when one is not working: areas used for recreation such as hiking or biking | [ asmodifier ] athletic and recreation facilities.ORIGIN late Middle English (also in the sense mental or spiritual consolation): via Old French fromLatin recreatio(n-), from recreare create again, renew.recreation 2 |ˈˌrēkrēˈāSHən|nounthe action or process of creating something again: the periodic destruction and recreation of the universe.• a re-enactment or simulation of something.ORIGIN early 16th cent.: from re-again + creation.


Derrière ce mot il y a tout un tas de notion qu'on oppose habituellement : distraction, réconfort, simulation, destruction et reconstruction, plaisir.

On est bien loin de l'image d'Epinal du quart d'heure du jeu de billes, des bagarres et des confidences sous les platanes de la cour pendant que les maîtresses discutent dans un coin.











lundi 21 octobre 2013

De l'eau plein les yeux


Good Life

J'imagine que si j'étais née dans les montagnes, je pourrais rester des heures devant des photos de monts enneigés. Je serais capable rien qu'en fermant les yeux de sentir mes skis glisser sur la neige, d'entendre le chuintement des lames sur la pente. Je serais totalement fluent en fromages d'alpage, j'aurais des moon boots et des chaussures de rando de toutes les tailles. Dans la bibliothèque familiale, il y aurait des biographies d'alpinistes, des traités de météo et des beaux livres de sommets all around the world.

Mais je ne suis pas née dans les montagnes, mais au bord de la mer et ça change tout

samedi 19 octobre 2013

Bon week end !







Lover of Beauty
Cette semaine, ça m'a tapé dans l'oeil. Enjoy !


Mais oui, Internet peut nous rendre plus intelligent

Une sociologue, Monique Dagnaud, nous explique pourquoi on aime la piscine alors que c'est froid et que ça pue

Si j'étais Américaine, sans doute que je m'appellerais Jennifer

Au fait, on en parle cette fin de semaine mais vous souvenez-vous de la vraie histoire du Jugement de Salomon  ? Et celle du  choix de Sophie ?

Tout savoir sur la rhino-pharyngite et voir la progression de la grippe sur le territoire

Le pouvoir de la chute

Youpi, j'ai gagné 2 places de théâtre grâce à Jwell.fr

Toujours aussi accro à Pinterest

Karen Nyberg est une astronaute américaine, mariée et mère de famille, actuellement en mission dans la station spatiale internationale, là haut au dessus de nos têtes. Elle raconte sa vie à Gabrielle de Design Mom et poste ses photos . (Et c'est dingue)


vendredi 18 octobre 2013

M comme Malade



Les yeux dans le vague, les joues toutes rouges et les mains froides comme des glaçons.

Marguerite est malade.

La maîtresse a appelé à 11 heures : la petite fille d'habitude si souriante et pleine de vie, qui a toujours trop chaud et ne sait pas râler n'est que l'ombre d'elle même et grelotte dans son deuxième pull soutiré au stock des petites Sections. De guerre lasse, elle rend les armes et cherche son lit de ses yeux flous, assise sur un petit banc à l'entrée de la classe.

A peine arrivée sur le canapé de la maison, elle s'écroule et s'endort toute l'après-midi.
Pas de déjeuner ni de gouter.
Marguerite commence un petit beurre, demande un yaourt qui reste entier, boit une gorgée de lait, sème des mouchoirs usagés partout.
Le visage de Marguerite, l'attitude de Marguerite, tout crie à l'injustice de la vie et au malheur.
Un gros rhume, une première idée de la fin du monde pour celle qui n'a pris des antibiotiques qu'une fois dans sa vie.
Un gros rhume qui la prive d'école et de ses copains.


jeudi 17 octobre 2013

Throwback Thursday #1 : le nombre de visites






Quand on est jeune, lancé et bilingue en réseaux sociaux, on peut adopter cet exercice d'auto-célébration appelé "Throwback Thursday", en VF "regarde donc un peu ta vie dans ton rétroviseur".

En gros, ça consiste à remettre en avant une précédente publication sur son blog, sur Instagram, sur Vine pour la (re)faire découvrir et à la taguer avec #TBT, #ThrowbackThursday ou bien juste #Throwback.

Comme je suis super jeune, super satellisée dans l'espace et totalement bilingue en réseaux sociaux (hum hum), je me plie à cette coutume avec grand plaisir.

Commençons par regarder les posts les plus lus depuis la création de ce blog et cette déclaration d'amour à Nicole Croisille le samedi 15 novembre 2008.

Un effet moteur de recherche Google et recherche de photos assez rigolo (moins drôle quand ça se transforme à aspirateur à commentaires de spam mais je peux vivre avec).

Et parfois j'imagine la tête de ceux qui arrivent dans ma maison par hasard et qui tombent sur des posts qui n'ont rien à voir - ou si loin avec l'illustration ou le titre.


1 déc. 2010,
4170
2 févr. 2011,
2115
1533
25 juin 2009,
1400
21 juil. 2009, 
1121
26 sept. 2010,
1096
918
30 juil. 2009, 
816
488
472





PS : l'illustration de ce post c'est une photo de Jean Loup Lafont, animateur du Hit Parade d'Europe 1 dans les années 80 et trouvée sur le site de Melody.tv.

mercredi 16 octobre 2013

Used Book Café à l'heure du thé






C'est un café. Non c'est un salon de thé bizarrement foutu.
Un peu comme une bibliothèque dans une maison de famille.

Dans une vraie maison, il y aurait une cheminée et un feu qui crépite et il flotterait dans l'air une petite odeur persistante de poireaux, souvenir de la quiche préparée par la dame âgée des lieux qui pourrait être une grand-mère ou bien alors une tante que l'on aime beaucoup et que l'on va voir de temps en temps dans sa belle et vieille maison qui craque de partout.

Ici on est dans le café attenant d'un magasin du 11ème arrondissement dans un immeuble réhabilité avec une hauteur de plafond de fou, une luminosité éclaboussante, des verrières et des murs plus blancs que blancs. Avec du parquet brut et du béton ciré. Qui vend des draps de lins froissés et des fauteuils en rotin dont on avait oublié l'élégance brute à force de les voir trainer dans toutes les maisons de vacances meublées Emmaüs. Au sous sol il y a un restaurant, sorte de cantine à grandes tables communes et salades de graines germés, jus de fruits frais et serveuses diaphanes aux gestes déliés.
Tellement simple, sobre et de bon goût. Et cher aussi, alors on y bade, on y bave et on ne passe à la caisse avec un souvenir pas vraiment utile ni très onéreux mais qui donne l'impression d'emporter avec soi un peu de l'esprit so désirable des lieux.

Mais revenons au café.


mardi 15 octobre 2013

Permis de conduire


ici

Il y a donc UNE personne au monde qui n'a pas l'air benêt sur sa photo de permis de conduire.


lundi 14 octobre 2013

Des chats et des mariées



Bridesthrowingcats est, comme l'écrit  Boris Coridian dans les Echos.fr  le blog qui combine "deux obsessions numériques sévères : les photos de mariage et les lol-cats". 
C'est gratuit, somme parfaitement superflu, et fond bien évidement, tout à fait indispensable pour terminer la journée de lundi.



Au galop







A force de regarder des séries télé US super bien ficelées et des blockbusters haletants, on oublierait presque qu'il existe des films sans effets spéciaux, sans retournements de situations toutes les 5 secondes, sans sous titres ni musique envoutante, sans intrigue à triple noeuds, sans dénouement moral ni scandaleusement amoral, sans armée de scénaristes qui fignolent chaque seconde pour tenir en haleine un public qui sinon va zappeur, twitter, facebooker, ou aller faire pipi en se grattant la tête et en baillant.

On tombe dessus par hasard, un dimanche soir où cohabitent sur les chaînes de télé un match de rugby, une énième plongée dans la France des arnaqueurs, un vieux film en noir et blanc et un film de courses de voitures en chinois sous titré.


vendredi 11 octobre 2013

Calvi mystique


Falaises de Moher - Irlande Incredible pictures



Anna Calvi, chanteuse anglaise (et pas Corse) un peu barrée, sort un nouvel album pas follement simple ni sobre que les critiques adorent. L'album se clôt par ce morceau, "the bridge", qui donne envie, toutes affaires cessantes, de se mettre debout face au vent tout en haut d'une falaise qui surplomberait une mer déchaînée, d'ouvrir les bras en grand et de.. rien en fait.
S'emplir les yeux, les oreilles, le nez des éléments déchaînés. L'odeur des embruns, le vent dans les yeux et la morsure de l'air sur les joues.








jeudi 10 octobre 2013

Des lendemains qui chantent



l'irresistible julia roberts sur le blog they all hate us


Ainsi donc apprend-on sur le site anglais de The Independent que des chercheurs chinois de l'université Sun Yat-Sen de Guangzhou ont décidé de diriger leurs efforts, leur intelligence, leurs moyens, leurs jours et leurs nuits, leur amour et leur haine, leurs plus belles années et leurs cheveux blancs à trouver la réponse à la question lancinante, le Graal de la nuit, j'ai nommé :

(roulement de tambour couronné d'un coup de cymbale sec)

La gueule de bois.

Voui :
Le casque à pointe
Le marteau piqueur dans la tête
Le cheval au galop derrière les yeux
La nausée
Le chaud - le froid
L'envie d'être avalé par un trou sombre et moëlleux, insonorisé parfaitement immobile pendant, pendant, pendant longtemps

Ils ont trouvé.

(roulement de tambour couronné d'un coup de cymbale sec)

Etudiant 57 boissons (pas 58, pas 59, non 57, la recherche est une science exacte), du gazeux, du froid, du chaud, de la tisane et du jus de fruits.
Ils ont trouvé.

Le Sprite.
En Chine, ça s'appelle pas Sprite, ça s'appelle Xue Bi, mais c'est du Sprite

Tous les détails, les arguments techniques et scientifiques, tout ça, dans cet article de The Independent "Hangover cure finally found: Sprite"





PS : les chercheurs chinois ne précisent pas si ça marche aussi avec du Sic
PS2 : bien sûr, cette découverte ne vous servira à rien car vous savez ne pas abuser des boissons alcoolisées.
PS3 : ça fait longtemps que Pretty Woman n'est pas passé à la télé, non ?



mercredi 9 octobre 2013

Détournement qui tourne rond




Au départ un tabouret IKEA super banal. Il s'appelle Frosta et vous ne connaissez que lui


Un peu d'astuce, d'espièglerie et hop  (non pas "c'est la vie de Candy")

mais….


Une draisienne.




La vidéo de cet ingénieux détournement sur le blog de Design Mom.


mardi 8 octobre 2013

Ce qu'on ne nous dit pas


Stop smiling on line

Kids

Notre menton dans le creux du cou, l'odeur de la fleur d'oranger et les bras potelés.
les nuits sans sommeil et les heures de gros câlins, les premiers mots et les caprices
Les cris de joie, le look mini moi et les instants de bonheur tellement intenses, comme ça :



Lisa Fonsagrives-Penn, 1950

Et puis un jour, sans crier gare...

On ne peut plus rentrer dans leur chambre ni dans leur tête

throgers on Flickr

Et à mesure que cette chair de notre chair développe sa propre chair, on adorerait mettre la main sur ce livre là :


Je te veux n'arrête pas

Tout en chérissant plus que jamais les moments comme ça :

Mr Kitten


PS : Pour toucher du doigt cette période de chrysalide là, on lit ce livre de Soledad




lundi 7 octobre 2013

Le jeu des 7 erreurs


Middle Child Complex

Toutes ces manies des magazines qui nous vendent des combos impossibles comme : jambes nues + gros manteau d'hiver  (chez moi il fait froid ou chaud, rarement les deux passé 12 ans et les camps de Jeannette).

Impossiblement joli et donc follement désirable car la nature humaine est ainsi faite que l'on désire toujours l'inaccessible.

Soupir






dimanche 6 octobre 2013

#Ajoute1MotRuine1Film

Ardis Margrethe



Sur Twitter il y a parfois des concours sans queue ni tête ni enjeu qui me réjouissent

le 5 octobre, l'agence yopps, "agence media digital spécialisée en communication web et stratégie interactive" lance une idée : "Pourquoi pas un à la française ? "

Depuis, on dénombre une petite centaine de participants avec des résultats parfois hilarants comme cette sélection ci-dessous et la participation du Roi du calembour himself, Bruno Masure.

Enjoy ! (et bravo yopps)

jeudi 3 octobre 2013

La vie en rouge

Noir Lac sur Pinterest


Le rouge à lèvre est beaucoup plus qu'un rouge à lèvre.

Il est rouge et effet vinyle, rouge vif et mat, rouge sombre et satiné, comme un phare au milieu du visage, un appel au baiser, une arme de séduction massive. Pourtant souvent les hommes ne l'aiment pas. Ils y voient comme un papier tue mouche, qui va allumer leur envie d'étreinte et causer leur perte. Le rouge c'est la trace sur la joue, la trace sur le col, l'empreinte sur le verre de champagne. Mais le rouge est irrésistible, il éveille des images d'amour fou et d'étreintes sans fin. c'est Hollywood à portée de main, la promesse de nuits torrides.

Il est beige ou subtilement rosé, hydrate et dessine doucement les contours de la bouche. C'est le rouge convention sociale, le cousin de la manucure transparente et des culottes sans démarcation. Celui qui dénote le chic et la distinction de la femme soignée. Je revois ma mère qui n'aurait pas imaginé franchir le seuil de la porte d'entrée sans son rouge, elle qui ne se maquillait jamais par ailleurs.

Il est à la mode. Celui qui détourne les yeux d'une mise trop banale, d'un uniforme passe partout ou d'un jour sans inspiration. Avec lui, le combo jean-pull-ballerines devient un écrin qui met en valeur sa pièce maitresse : cette bouche si jolie, si trendy selon les derniers codes  des magazines et de l'imagination sans fin des rois de la cosmétique. Le sauveur pas cher des placards moroses. 

Il se voit et il est le premier pas des jeunes filles qui veulent qu'on les prennent au sérieux. L'allié des premières soirées qui ne sont définitivement plus des boums. Celui qu'elles chipaient petites avec les talons et le collier trop grand pour jouer à la grande devant le miroir de la chambre et qu'un jour elles décident de garder. Le bâton de relais que les mères ont reçu de leur mère et qu'elles acceptent un jour de passer à leurs filles, la boule au ventre et la fierté dans le coeur. Celui que les mères voient comme le début de la fin et que les filles voient comme la fin -enfin, du début.

Il est rose ou rouge et il rehausse le teint. Il est l'armure derrière laquelle on cache son vague à l'âme ou ses peines, ses nuits trop courtes ou son manque de soleil. C'est un rouge porte bonheur ou plutôt un rouge garde malheur. C'est le rouge du toréador qui détourne l'attention et permet de souffler à l'abri.
C'est le jour qui faire croire que, alors qu'en fait pas du tout. C'est le rouge bravache et insolent, le porte drapeau de la méthode Annie Cordy-ça-ira-mieux-demain.








mercredi 2 octobre 2013

Le Minestrone de la Comtesse aux pieds nus

Crave by random house
Les adultes disent "tuerie", les enfants disent "mouais c'est bon mais t'as quand même réussi à planquer beaucoup de légumes dedans".
C'est donc ce que j'appelle un  plat familial parfait. Complet, roboratif à souhait et qu'on va déclarer équilibré pour se donner bonne conscience.

Prévoir une petite heure en tout

(libre traduction et interprétation d'une recette en anglais avec des ounces et des cups à gogo, merci Annie pour l'équivalence)

Ingrédients (par ordre d'apparition) pour 5-6 adultes

Coupés en morceaux de la taille d'un demi lego :
- 3 carottes
- 2 branches de céleri
- 1/2 courge butternut

1 oignon jaune émincé
Ail émincé (une cuillère à soupe)
1 feuille de laurier
2 cuillère à café de thym

100 grammes de pancetta (ou de bacon en tranches longues) découpée en dominos
2 petites boites de tomates concassées en boite (de bonne marque tant qu'à faire)
1 petite boite de haricots blancs

1,5 litres à 2 litres de bouillon de poulet
3 grosses poignées de petites pâtes (des tubetti ou les mini pâtes de Barilla)
3-4 poignées de feuilles d'épinards fraiches et crues

2 cuillères à soupe de sauce pesto
du parmesan frais pour faire joli
12 cl de vin blanc sec (pas obligatoire, c'est bon aussi sans)

sel et poivre
Huile d'olive (un peu)


une belle cocotte en fonte
des gros bols ou assiettes creuses généreuses


Préparation


Faire chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive dans la cocotte
Ajouter la pancetta et faire dorer 6-8 minutes à feu moyen en remuant de temps en temps
Ajouter les légumes (carottes, céleri, courge, ail et oignons) et le thym et faire revenir 8 minutes à feu doux jusqu'à ce que les légumes deviennent un peu tendres.

Ajouter la tomate, 1,5 litre de bouillon, la feuille de laurier, sel et poivre.
Faire bouillir puis réduire le feu.
Laisser cuire pendant 30 minutes à découvert et à feu moyen

(Pendant ce temps cuire les pâtes selon le mode d'emploi du paquet)

Une fois que les légumes sont cuits mais pas trop (un peu croquant c'est miam), enlever la feuille de laurier, ajouter les pâtes et les haricots blancs et réchauffer le tout. Si la soupe est trop épaisse (il faut que ce soit épais mais avec du jus quand même) ajouter du bouillon.

Juste avant de servir, ajouter les feuilles d'épinards et les mêler doucement à la soupe pour qu'elles soient tendres. C'est joli ça fait du vert.

Ajouter le pesto et le vin blanc et remuer. vérifier l'assaisonnement

Servir dans de grands bols et ajouter un peu de parmesan dessus.

Déguster (sans se brûler le palais)


PS : "The barefoot contessa" est une épicerie fine américaine à Est Hampton de grand renom devenu aussi un livre de recettes dont est tiré cette recette que j'ai trouvée sur le blog cité en légende de la photo.










mardi 1 octobre 2013

Just do it qu'ils disaient




Venez les copines, on va devenir les meilleures amies du monde.

Battre le pavé, faire la queue chez Monop' (puisqu'il semble que l'attente  à la caisse soit "inscrite dans l'ADN de la marque" et dans "l'expérience de consommateurs" à toute heure du jour), joindre la marche de l'Empereur des banlieusards sur le quai de Saint Lazare le matin et le soir, battre la mesure sous la table, et se mettre en éventail dans le métro.

Puisqu'il faut absolument entrainer nos jambes dans une course folle chaque jour pour prendre soin de nos corps et afficher cet abdomen dur comme la pierre et plat comme un galet de la Côte Nord, alors faisons-le avec style.

Puisque c'est sûr un jour on pourra repartir en voyage à deux, découvrir une ville toute la journée durant, le nez au vent et la main dans la main.

Puisque pour une fois que cette entité inhumaine et vaguement inquiétante qu'est la mode nous libère de la dictature du talon haut, on ne peut avoir qu'envie de lui obéir et de sauter à pieds joints dans sa boite en carton.



PS : ces baskets APC par NIKE sont parfaites. Elles coutent le prix de 10 séances d'aqua-jogging au centre de remise en forme à côté de la maison. Mais elles me font beaucoup plus de l'oeil. D'abord elles sont bleu marine, c'est chic c'est urbain mais sans ostentation, et puis elles sont un peu fluo aussi parce que même mes pieds ont le droit d'être brillants. Et puis elles sont co-signées APC ce qui ne peut que flatter la bobo qui est en moi.

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