lundi 31 mars 2014

English vocabulary : a mirage


Garance Doré

mirage |məˈräZH|nounan optical illusion caused by atmospheric conditions, esp. the appearance of a sheet of water in a desert or on a hot road caused by the refraction of light from the sky by heated air.• something that appears real or possible but is not in fact so: the notion that the public is pro-business is a mirage.ORIGIN early 19th cent.: from French, from se mirer be reflected, from Latin mirare look at.




Fâché(s)s de la fashion, égaré(e)s devant les pages modes de magazines, perplexes face à la fascination des modeuses averties et débutantes pour les photos de l'Impératrice corse de la blogosphère Garance Doré ?

Je vous comprends. Ou plutôt je vais essayer de vous faire comprendre.

Exercice pratique, cette photo postée la semaine passée et qui depuis flotte sur le réseau comme Casper dans les airs.

Sous ses dehors banals, cette photo est un mirage.

Je le sais parce que, comme tout mirage, on la croit proche.

On aime ou on n'aime pas la chaussette dans la sandale, le jean roulotté et les pieds qui se cherchent du coin de l'oeil. C'est une posture, un statement comme disent les anglophones. Sachez que vous allez en voir partout ce printemps, préparez-vous, mais là n'est pas la question.

Dans tous les cas, tout cela n'a pas l'air bien sorcier.

Un jean, des sandales et des chaussettes.

No big deal.
Pas de quoi se réveiller à 5 heures du matin, sauter de son lit pour se poster, haletante et confuse devant son dressing avec l'envie irrépressible de copier la fille de la photo et l'impression tenace que l'on n'y arrivera pas.

Sauf que, si l'on y regarde de plus près, on comprend pourquoi c'est un mirage.

Very Very far away the mirage même

Car pour copier cette photo, il faut avoir réussi à réaliser trois des achats les plus ardus du vestiaire féminin.

(la suite après le saut, ce serait dommage de rater le dénouement d'un billet à tel quotient de suspens)

jeudi 27 mars 2014

English vocabulary : Knolling ou la quête de l'ordre




Vous les avez sans doute croisées, ces compositions d'éléments alignés comme à la parade et photographiés d'au-dessus. On y voit d'un seul coup d'oeil tout un univers décomposé, lisible et reposant alors que tous ses éléments sont disparates.

Vous pensiez comme moi que c'était juste une nouvelle mode de photos qui contaminait nos yeux comme le flou David Hamilton ou la photo avec filtre façon Instagram qui bonifie tous les clichés, même les plus sous exposés.

Détrompez-vous. Vous êtes comme Monsieur Jourdain, le gars qui faisait des vers sans en avoir l'air. Vous faites du #knolling.

Tapez knolling dans Google Images et admirez l'immense inventivité des fans de ce courant. Tout un monde organisé comme un lendemain de nettoyage de printemps. Adieu le chaos, vive l'ordre et la sobriété. Adieu les natures mortes, au placard Arcimboldo et ses tableaux végétaux qui font trouille et vive les grilles et les angles.

Mais d'où vient ce nouveau mot que nous allons devoir ajouter à notre bibliothèque  "on s'en passait très bien jusqu'à maintenant et tout à coup tout le monde en parle" ?

La page Wikipedia du verbe "knoll", nous apprend que l'on doit cette invention à un homme d'entretien travaillant pour l'architecte Frank Gehry au moment où celui-ci imaginait des meubles pour Knoll, le fabricant de meuble notamment connu pour cette chaise et pour son attrait tout particulier pour les angles droits.
Cet homme d'entretien, Andrew Kromelow, très taquin et néanmoins un chouille maniaque, avait pris pour habitude de ranger les outils de l'atelier de Gehry en s'inspirant dans angles droits de Knoll. Habitude qui aurait été reprise plus tard par Tom Sachs, un sculpteur travaillant lui aussi dans cet atelier Gehry, au point d'en faire un axe majeur de son travail par la suite.

Comment cette histoire est-elle devenue le hit du moment reste un mystère, mais en attendant ça fait de bien jolies photos et on a appris un nouveau mot.


mercredi 26 mars 2014

Nan, mais tu décodes ?


Rexhep-bunjaku/Wikimedia Commons

A force de côtoyer des développeurs web, à force d'utiliser Internet 10 heures par jour, à force d'entendre qu'on devrait tous savoir coder, j'ai voulu en savoir plus en commençant par les bases de la programmation.

Un stage d'immersion de 3 journées dans le HTML/CSS quand les seuls manuels de référence de sa bibliothèque sont le Bled et le Kotler, ça ressemble à ça :

Oublier le français, le code c'est en anglais bébé

Etre rassurée, le codeur n'a jamais oublié les leçons de sa maman (en programmation, les enfants dépendent toujours des parents)

même s'il aime aussi jouer au rebelle (en programmation, le dernier qui parle a toujours raison et l'individu prime sur le groupe)

S'entendre répéter 154 fois que sans méthode, on n'y arrivera pas, mais que "si on est méthodologique", alors tout ira bien

Faire des dessins : des carrés avec des rectangles et d'autres carrés autour "parce que tout commence par un dessin"

Sortir ses crayons de couleurs pour ne pas se perdre dans le dessin (et regretter de ne pas en avoir plus)

Découvrir que plutôt que d'écrire "rouge", il faut écrire "RGB (220, 20, 60)" et se sentir aussi émue qu' R2D2 devant tant de poésie.

Finir par comprendre que le padding n'a rien à voir avec le margin

Jouer au Kapla : faire des tests, voir que ça marche pas, ajouter un espace, refaire un test et voir que ça marche. Ajouter une ligne, oublier le point virgule, tester, tout casser, recommencer.

Comprendre que le CSS a été créé par un gars qui en avait marre de la perte d'importance du point virgule dans la syntaxe moderne

Trouver que finalement le texte au kilomètre en arial taille 10 a du bon

Péter de fierté devant une page enfin terminée


mardi 25 mars 2014

Paye ta working girl


Working Girl 1989
Tess McGill: I have a head for business and a bod for sin. Is there anything wrong with that?
Jack Trainer: Uh, no. No.







lundi 24 mars 2014

Du vent dans les voiles


Pinterest de Lison Roi-Grosset

J'ai compris

Hier, en regardant cette vidéo de la nouvelle collection Sézane, Taroudant.

Compris pourquoi mes cheveux poussent et que je les laisse.

Après 6 ans à friser la brosse Desireless à chaque coup de vent, avoir les cheveux dans les yeux, dans le cou, et qui dansent fou autour de ma tête, me ravit.

Sans doute parce que c'est une promesse de légèreté.

Parce que ça appelle les pieds nus dans le sable, les élastiques autour du poignet comme seul bracelet et le goût sur les lèvres des mèches salées au retour de la plage. Et le Monoï sur les pointes.





jeudi 20 mars 2014

Le t-shirt "I want to eat you" de Laurence Doligé





Pour un entretien d'embauche avec un beau pantalon noir et une veste de costume bien taillée. De jolis escarpins non trop hauts façon peep show, ni trop bas-mon-deuxième-prénom-est-soeur-blanche.
Poignée de main franche, sourire ultra brite et regard pétillant.
Tout cela envoie un message sans ambages : "vous ne me connaissez pas encore mais avouez que mon non verbal est plutôt engageant non ?"

Salle de réunion
Geste vers le fauteuil, "asseyez-vous je vous en prie"

La conversation s'engage.
Alors que les minutes passent et que les gestes se délient, l'anxiété et les hésitations s'envolent et les mouvements aussi. La veste s'entrouvre et découvre peu à peu la tête du tigre. Décalée au milieu de cet outfit si fit et propre sur lui. Mais soit, depuis Fruit of the Loom et la fin des années 80, les imprimés des t-shirts se dévergondent.
Puis l'inscription apparait, guerrière et cannibale.

Ca s'appelle de la méthode coué ou de l'auto-persuasion, ne le prenez pas mal, hein.




PS : J'ai découvert ce t-shirt de Laurence Doligé sur le compte Facebook de Fashionblabla la boutique de ma copine Nathalie (la jupe est une Bellerose et le sac de la marque belge Essentiel)

mercredi 19 mars 2014

La vie en Rose, exclusivement

Polaroïd de Jeanne



Roses les joues
Roses les ongles
Rose la boulette des genoux
Roses les gencives


Rose la couette
Rose le doudou préféré
Rose l'assiette
Rose la timbale
Rose la jupe plissée préférée
Rose la blouse
Rose le collant
Rose la culotte
Rose le serre-tête
"Rose" le prénom de la copine de classe

Stade Français plutôt que Racing
Framboise et pas myrtille
Barbie 4 ever
Pinkie le chien rose plutôt que Curly le mouton blanc


Marguerite voit la vie en rose. Tout le temps, partout.


Ce serait drôle si cette phase de monomanie chromatique perdurait au delà de la maternelle. Toutes les femmes obsédées par le rose (et les garçons par Cars et les Transformers)




Sans doute restés bloqués sur l'image des petites filles de 4 ans, M6 lance une chaine Youtube à destination des filles de 15 à 25 ans qui s'appelle Rose Carpet. Tiens bon Marguerite, plus que 11 ans et tu pourras te rouler dedans.



mardi 18 mars 2014

Steve Mac Queen est un homme comme les autres




Cher Steve,

Voilà je voulais parler de Reims, du charme discret d'une ville de province tiraillée entre un centre ville que se disputent les enseignes de centre ville de toutes les villes et un centre historique dominé par une cathédrale habitée par le souvenir de toute l'histoire de France qui l'a traversée.
Raconter comme une médiathèque est toujours un phare rassurant où que l'on soit, avec son coin presse envahi par des retraités avides de nouvelles et ses longues tables silencieuses planquées entre les rayons des livres.

Mais voilà, je tombe sur ta photo, Steve. Et alors que je m'apprête à plonger dans ma tisane du soir, la vue de tes abdos et des tes pectoraux si… normaux me fait chaud au coeur. Et alors le souvenir de Reims s'évanouit dans la chaleur du tournage de Junior Bonner, loin loin de la Champagne.











A conversation on cool est un blog qui donne envie de vivre en Noir et Blanc.

lundi 17 mars 2014

Arc en ciel de chaises


via Wishflower via Design Mom

Des chaises qui regardent toutes dans la même direction. De couleurs différentes. Elles sont identiques pourtant et leurs couleurs ne troublent pas l'harmonie qui se dégage de la photo. Mieux, elles ajoutent du relief à l'alignement symétrique de ces chaises qui sinon ressemblerait à l'armée des soldats enterrés en Chine. Elles font penser à une boite prestige de crayons Caran d'Ache, celle qu'on offrait à Noël dans sa boite en métal peinte.

On imagine plutôt une assemblée bruyante et désordonnée d'étudiants arriver et prendre possession des chaises avant d'accueillir plus ou moins enthousiastes un cours de Public Law ou de Business Policy. Avec ourdis portables couverts de tickets pop, smartphones allumés, verre de Coca et paquets de chips planqués dans les sacs à dos

Ou bien des grappes de jeunes et moins jeunes retraités désireux d'ouvrir leur horizon rendu trop immobile, par le récit enfiévré d'un  professeur d'université ravi de se produire devant une assemblée aussi attentive, qui prend des notes avec application au stylo sur des carnets à spirales.







jeudi 13 mars 2014

Nana et le n'haricot



Ce soir, Nana Mouskouri est invitée au Grand Journal pour parler de sa tournée mondiale et de ses 80 ans (pétard, 80 ans). J'aimerais qu'Antoine de Caunes lui pose une question qui me turlupine depuis un bon moment :  que veulent dire les paroles de "Un n'haricot dans l'oreille", ce tube planétaire des années 70, extrait de l'album "Nana chante pour les enfants"  ?

Je vous les rappelle :

"J'ai un n'haricot dans l'oreille
Oh, comme il est gros
Maman, viens voir dans mon oreille
J'ai un n'haricot

Hein, quoi, ah ! Tu as raison
Quoi, hein, c'est bien fiston
Hein, quoi, ah ! Qu'est-ce qu'il est gros
Quoi, hein, mon n'haricot !

Maman, tu as dans les oreilles
Deux gros z'haricots
Parle un peu plus fort dans l'oreille
J'ai des z'haricots

Hein, quoi, ah ! Tu as raison
Quoi, hein, c'est bien fiston
Hein, quoi, ah ! Qu'est-ce qu'il est gros
Quoi, hein, mon n'haricot !

Ne mets pas ton doigt dans l'oreille
Il est bien trop gros
C'est pas mon doigt qu'j'ai dans l'oreille
C'est un n'haricot

Hein, quoi, ah ! Tu as raison
Quoi, hein, c'est bien fiston
Hein, quoi, ah ! Qu'est-ce qu'il est gros
Quoi, hein, mon n'haricot !

Mon fils, va laver tes oreilles
Dans le lavabo
Maman, je lave pas mes oreilles
J'lave mes z'haricots

Hein, quoi, ah ! Tu as raison
Quoi, hein, c'est bien fiston
Hein, quoi, ah ! Qu'est-ce qu'il est gros
Quoi, hein, mon n'haricot !

Tu as bien lavé tes oreilles
Tu es propre et beau
Y'a plus propre que mes oreilles
Y'a mes z'haricots

Hein, quoi, ah ! Tu as raison
Quoi, hein, c'est bien fiston
Hein, quoi, ah ! Qu'est-ce qu'il est gros
Quoi, hein, mon n'haricot !

La la la la (ad lib)"


Auteurs compositeurs : Frank Thomas - Jean-Michel Rivat / J.J. Ridle. 1969


Avouez qu'il y a de quoi être perplexe. Mais de quels haricots parle-t-elle donc ??



source : Bide et Musique


)



PS : la petite blonde dans les bras de Nana est super chou, non ?





mercredi 12 mars 2014

Compte à rebours à l'envers





Comme un cycliste en haut d'un col, un navigateur au Cap Horn ou un pécheur à pieds à mi- marée.
Comme une feuille de pommiers en septembre, une fleur de cerisier en mars ou un Bordeaux de 20 ans

Yes I'm ready to grow young again (en profitant de l'élan de la première moitié, celle qu'on traverse comme une comète)

Edit le 7 mars 2017 :
Ce post écrit il y a 5 ans, le jour de mon anniversaire, a comme un gout de barre de chocolat étamée sans avoir jamais été terminée que l'on retrouve par hasard sur le coin d'une table, oublié, abandonné, mais toujours aussi appétissant :-)





mardi 11 mars 2014

Les Stabilo naissent dans les choux et les Tupperware dans les roses



Jo Robinson en vente sur Bodie and Fou





C'est chouette de découvrir que tous les objets du quotidien ont un sexe.

Il y a quelques semaines, conviée à une réunion Tupperware, j'ai appris par la bouche de notre démonstratrice zélée que la marque avait lancé une collection "pour hommes", c'est à dire délaissant la palette chromatique signature de la marque, aux douces tonalités de parterre de printemps, pour des couleurs viriles évocatrices de ciel d'orage et de chevauchées épiques.
Ouf. On tient donc là l'explication qui nous manquait pour justifier la soudaine désaffection des hommes de la cuisine lorsqu'il s'agit de ranger la cuisine et les restes de nouilles du dîner.
C'est parce que les Tupperwares sont roses.


Aujourd'hui je découvre sur Twitter que la marque Stabilo lance une nouvelle gamme pour les femmes. Exit le rondouillard Stabilo Boss avec sa forme brutale, épaisse et carrée, son nom chargé de testostérones décidément pas à la hauteur des attentes des working girl alpha qui aujourd'hui gravissent les échelons du pouvoir en talons aiguilles.
Mais oui, bien sûr, la voilà la raison pour laquelle les femmes peinent à briser le plafond de verre. C'est parce que leur stabilo est, certes rose, mais trop masculin pour leurs mains fines et délicates ! Il y a vraiment de quoi perdre tous ses moyens, hein, les choupettes ?






Dans un cas comme dans l'autre, il ne s'agit pas de blagounettes du premier avril en avance, d'opération de hoax massif pour éveiller les consciences et faire avancer le délicat sujet de la parité.

Nope . Si j'ai bien entendu la démonstratrice Tupperware et son couplet pro-mâle, pour Stabilo, Clémentine Fitaire de Au Féminin a appelé le service com' qui lui a confirmé l'information.


Il y a donc toujours aujourd'hui en 2014 des équipes marketing qui trouvent que c'est une bonne idée de  sortir ses gros sabots et de penser que même à 30 ans les garçons préfèrent les Matchbox et les filles les Barbies.


La Ministre a encore du pain sur la planche.





lundi 10 mars 2014

Tortue ou lapin ?


Sur un post du blog de Contently


Pas simple d'être une tortue aujourd'hui tellement on est pris dans le tourbillon des jours qui passent façon Speedy Gonzalès, pied au plancher et regard sur la pendule.

Pas étonnant que la mode soit aux cheveux décoiffés, aux pantalons 7/8ème et au chaussures plates. Pas de temps à perdre, pas besoin de nouvelles entraves.
Les jupes crayons, les stilettos ? Très joli sur le podium, très joli dans la penderie mais pour tous les jours, sorry Mad Men, mais je me sens plus Wonder Woman, en short et bottes plates.

Le week end, aussi on court -, ça tombe bien, toutes les marques nous teasent avec avec des leggings fluo, des brassières techniques et des blousons antitranspirationquibrillent trop waouh.

Pour bien faire, on aimerait bien être un lapin, il est fit le lapin,  il est mince et musclé, il aime le slim, il est trendy en gris ou marron, il a le pelage brillant et doux, il est malin et plutôt joli.
Bon, on lui rajouterait bien des ailes,  histoire de se hisser au dessus de la foule en course, mais avec ses jambes de 2 mètres il reste très acceptable.

La tortue, laissez-moi rire. Tout faux. Ronde, verte (verte !), pataude et l'oeil torve, et une peau beurk, d'un rêche ! Non, vraiment, ça ne colle pas à notre imaginaire collectif de la réussite et de l'ambition.

N'en déplaise à Monsieur de la Fontaine.
Il nous a suffisamment saoulé en Primaire avec ses fables écrites au kilomètres. Pour nous convaincre d'adopter la lenteur, va falloir faire mieux.




jeudi 6 mars 2014

Empiler des cubes, qu'ils disaient


Le Selfie des Oscars par Ochre Jelly sur Fubiz


A chaque événement de la pop culture sa représentation en Lego. L'artiste pop Iain Heath que l'on trouve sur son site en a fait son fonds de commerce, et rien ne lui échappe, même Miley Cyrus sur sa boule.

M'est avis qu'on devrait l'appeler pour concevoir notre cuisine IKEA.

Ils sont pas Danois chez IKEA mais on dirait qu'ils ne se sont jamais remis des heures à empiler des cubes, allongés sur une moquette qui gratte. Tellement qu'ils en en fait la base de la pub pour leur nouveau système de cuisine, Metod (et c'est sûr qu'il va en falloir, de la méthode, pour s'en sortir)






C'est tout simple, c'est modulââââble, n'est-ce pas ?


Et puisque je vous entraine dans les cubes, voici un lien vers une interview de Rachel Giordano la petite fille de la pub Lego dont je vous parlais dans le blog ici (pas peu fière suis-je de vous en avoir parlé il y a 5 ans alors que l'hydre à 12 têtes de la sulfureuse et nébuleuse théorie du genre n'avait pas encore envahi nos cerveaux et les cours de récré)



mardi 4 mars 2014

La playlist de Jeanne : Mars attacks


Laetitia Casta sur The Proper Stranger




Tandis qu'Adèle s'époumone sur Radio Nostalgie et se lamente de pouvoir jamais applaudir Michel Berger en concert, sa grande soeur continue son picotage musical dans les best of du moment. Ce mois-ci sa "carte blanche pour ma mère" alterne entre ballades de jeune fille, shake the boots disco et "ça me rappelle un truc mais je ne sais plus quoi"

Enjoy !
raccourci vers le site ici

lundi 3 mars 2014

La revanche de Soeur Blanche




Etudiante, je n'avais qu'un très lointain rapport avec la mode.

(Adolescente, j'étais passée par une période dite-Lucie Aubrac, soit "coque sur la tête - longue jupe plissée marine - godillots portés avec des socquettes et grand pardessus volé à mon père, mais hormis cette fulgurante modesque je m'en tenais depuis toujours à un look transparent fort éloigné de celui des Parisiennes que je voyais tous les mois dans 20 ans, mon magazine)

Sans doute influencée par mon arrondissement d'adoption, le 16ème  cossu et comme fossilisé dans un océan de chintz, je suis alors tombée en amour d'une panoplie qui m'a tôt value le surnom de "Soeur Blanche".
Sans doute aussi car ma première adresse était celle d'un foyer de religieuses dont une grand-tante m'avait ouvert les portes au grand soulagement de parents rassurés de ne pas me voir tomber ainsi dans les mille et une tentations d'une capitale omnivore,
Probablement aussi grâce à mon teint diaphane réfractaire à tout bronzage malgré mes incantations répétées au soleil
Mais d'abord parce que j'ai découvert avec ravissement le Liberty, les jeans blancs droits et les mocassins, les pulls Benetton à col rond, et best of the  best de mon Panthéon personnel : le vichy bleu façon pensionnat de jeune fille.

So Punk.
Hilarité de ma bande de copines.
Incompréhension totale.


(Et pourtant je vous assure que ça faisait son petit effet sur le campus de Floride où nous avons terminé nos études)



Hier, Phoebe Philo m'a adressé un message personnel qui m'est allé droit au coeur.

"Oui, Véronique, en 1992, tu avais tout compris. 
Le vichy bleu c'est sensass. 
Tu as le droit de tirer la langue 
à Sybille, Caroline et Sophie 
qui n'ont rien compris"



Et ce n'est pas le Daily Elle qui me donnera tort, lui qui adoube cette silhouette de robe vichy et grand pull marine, pas tombé au fond de la piscine.

Na.




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