lundi 4 février 2013

Prends tes valises mon petit

O

Pour chaque mère (oui, oui, chaque père aussi sûrement) l'enfant qui parait est une super chouette toile blanche sur laquelle elle (oui, ok il) peut exprimer sa créativité et son plaisir à rejouer à la poupée avec encore plus de panoplies que sa Barbie (ah ah là je mets mon billet qu'il n'y a pas masse d'hommes concernés) entre 7 ans et 9 ans. Elle (il) en profite avant que bien trop tôt l'enfant ne se rebelle et demande des chaussures Barbie (encore elle) ou le maillot de Zlatan pour aller à l'école.

Mais tous les enfants ne sont pas placés dans la même famille....


La jeune mère "colore la vie" alias "mon enfant est un soleil"
Vive les clash de couleurs, les superpositions, les enfants éclatant de joie de vivre dans des imprimés gais gais gais. C'est l'heure de l'enfance et des imprimés du même nom. Profitons qu'ils ne soient pas entrés dans le monde conformiste et transparent des adultes pour les éclabousser de couleurs partout, tout le temps et bannissons de leur dressing et de leur univers visuel l'uni, le triste, le fade.

La jeune mère "tradi" alias "je te donnerai des racines, tout plein de racines"
Smocks, culottes anglaises, bleu ciel, blanc, rose pâle, petit semis de fleurs et chaussures à boucle. Comme sa mère l'était, sa mère l'était, sa soeur, sa tante et ses 48 cousines. L'enfance placée sous la Saint Trinité Cyrillus, Jacadi, fait main. Et ne t'inquiète pas mon chéri, c'est du solide, je le garde pour la prochaine génération.

La jeune mère "je laisse toute la place à ta personnalité pour apparaître" alias "ton sur ton"
Océan de bon goût, neutralité, zéro défaut. Sable, taupe, encre, souris, écume, toutes ces couleurs dont même le nom est chic et classe. Leur enfant est parfait, même ses couches sont sobres, sans Winnie dessus. La mère salive devant les vitrines de Bonton et grimace devant tout imprimé à plus de 3 couleurs. Aucune critique, aucun risque de défaut d'appariement, tout va avec tout.

La jeune mère "vintage" alias "bobo"alias "mon enfant jamais tu ne quitteras la Butte Montmartre"
Grandie dans les années 70, la mère en a gardé le goût des matières un chouille désuètes et rustiques mais se souvient que le sous pull original de son enfance était une torture, un piège à électricité statique. Alors elle garde l'esprit mais adopte des réinterprétations contemporaines assaisonnées de touches futuristes. Des véja au pieds mais un paletot marron tellement assorti à son prénom des années 50. On garde la base de couleurs des cousines "ton sur ton" mais on y ajoute des touches de couleurs so 70's : viva le moutarde, le rose, les imprimés géométriques et les fleurs et le coton biologique.


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