mardi 7 juillet 2009

Je twitte (again)



Si j’utilisais Twitter, ça donnerait ça :

7 heures 05 : encore dans mon lit. Depuis que MOF est en vacances et qu’Europe 1 est passée à sa grille d’été, je ne me réveille plus.

8 heures 35 : programme télé de "20 minutes". Zut ya Recherche Susan désespérément ce soir sur Arte. Des mois que j’ai envie de le revoir. Et un copain qui vient prendre l’apéro ce soir. Arrgh. J’ai compris je vais acheter le DVD. Ça m’évitera de faire la tête à 21 heures.

9 heures 30. Blog de CB news. Photo ci-dessus. Mais elle est pour moi cette enseigne lumineuse ! Est-ce que chez Duke, ils en mesurent toute la dimension inspirante ? Je suis sûre que la moitié de leurs salariés (pardon - collaborateurs) n'étaient même pas nés en 1973 et ne savent pas qui est celle qui a pris, en 1968 et le temps d'une chanson, le pseudonyme de Tuesday Jackson (quelle collision dans l'actualité me direz-vous - nous sommes peu de choses). Personnellement, j'en vois tout à fait l'usage au-dessus de mon ordinateur

11 heures 30 : j’envoie un mail pour demander à ma copine Carlotta ce qu’elle pense de la fiche pratique « bleach ton jeans toute seule » dans le Elle avec Jennifer Aniston en couverture. Ca me tente bien.

11 heures 32 : Carlotta m’apprend qu’elle a banni la Javel de ses placards. Parait qu’au BHV ya mieux. Tiens tiens. La fée du logis qui sommeille en moi rugit (et se rendort très vite)

12 heures 43 : les sous-vêtements Eres, ya pas à tortiller, c’est bien. Même (surtout) si ça dépasse un peu du t-shirt. Sans faire exprès bien sûr. Vous me prenez pour qui ? Vive le luxe.

12 heures 44 : manger pour manger ne me fait pas plaisir. Tiens, je préférerais encore prendre une pilule « repas équilibrée » que de me demander comme tous les jours où déjeuner en moins d’une heure dans le quartier. Je suis trop gourmande pour gaspiller des calories dans un sandwich mou. Un japonais à 13 heures ? OK

13 heures : je sors déjeuner

13 heure 48 : je rentre de déjeuner.

13 heures 49 : j’aurais pas dû manger le deuxième nougat. J’ai l’impression d’être un chirachi saumon géant.

13 heures 52 : j’appelle maman ? Nan… j’attendrai d’être ce soir à la maison. Bon, si d’accord, mais je fais vite.

14 heures 04 : Ayé. Je suis une bonne fille. Je peux me mettre au travail. Le temps se couvre. Ouf, j’ai bien fait de pas mettre mon linge dehors ce matin. AAAAAAAAAAA Bree, sors de ce corps !

15 heures 13 : oui, un camion stationne dans la rue pour faire une livraison. C’est intolérable ces gens qui travaillent et qui ne roulent pas en scooter comme tout le monde. Concert de klaxons. Je me demande si c’est bien utile ?

16 heures : j’ai pas lu la News de CB aujourd’hui. Han, c’est mal. Sur quoi tombé-je ? La dessus : La Corse s’adresse à ses insulaires. Pour sa nouvelle prise de parole confiée à Dixit-Media Corse, la collectivité territoriale de Corse lance une campagne à destination de la population résidente pour valoriser l’image du tourisme et en renforcer l’acceptation au niveau local. En affichage sur toute l’île de Beauté, en radio et en presse régionale et sur le web sur les sites d’informations régionales, la campagne déployée sous le logo "Qualité Corse" porte l’accroche bilingue : "Révélons le meilleur de notre nature, Femu scopra u più bellu di natura corsa". Et la signature :"U turismu l’affari di tutti".
AAAAh. Et l’image des insulaires auprès des continentaux, ils font quelque chose pour la renforcer ? Parce que moi j’adore la Corse, les Corses, le Géant de Mezzavia tout ça, c’est entendu , mais j’en connais qui sont – comment dire – plus réservés ?

16 heures 15 : je viens d’envoyer mon 4ème mail de la journée à Jean. Sans beaucoup d’espoir de réponse. Ils vont tous automatiquement dans une boite « pas urgent, c’est rien, pour la pause, pffft je verrai ça plus tard, c’est rien c’est ma femme ». Pas grave. Pour toutes mes copines c’est pareil. Je rêve qu’il ait un Blackberry avec réception des mails en push. Je lui en enverrais 2 fois plus. Avec le son.

17 heures 15 : je mange un brugnon. Après je me lave les mains parce que ça colle.

17 heures 30 : Caro m’appelle pour me dire qu’elle préfère me voir que faire les soldes. Son sens de l’amitié me touche mais je suis quand même inquiète. Pourquoi elle ne veut pas faire les soldes ? J’envoie un SMS à Jean pour lui dire que je bois un verre avec Caro. Il me répond dans la seconde. Vive les SMS.

17 heures 55 : l’objectif des analyses multivariées descriptives c’est de décrire des phénomènes multidimensionnels en partant du principe que les résultats préexistent à l’analyse. L’analyse permet de comprendre la réalité décrite mais pas d’interagir sur elle. C’est quand même tout à fait différent d’une analyse multivariée explicative qui elle, a pour objectif d’expliquer un phénomène en fonction de plusieurs dimensions en rapport avec lui en partant du principe qu’il y a une variable à expliquer et des variables explicatives, c'est-à-dire qu’on peut poser une hypothèse et la vérifier en testant le modèle correspondant à cette hypothèse. On peut effectuer des hypothèses. Clair, non ? Non.

20 heures 07 : j'ai raté le train de 19 heures 57, la tuile

20 heures 30 : je viens de recevoir le magazine de "l'Institut Contrex" avec Véronique Genest plus connue sous le nom de Julie Lescaut en couverture et des titres super alléchants "plein feu sur le brocoli" ou "j'aborde la cinquantaine avec des envies plein la tête". Je me sens pas très en accord avec la cible.

23 heures 30 : le copain s'en va. C'est ce qu'on appelle un apéro qui traine

Minuit : Bonne nuit


PS : en vrai, j’ai Twitter mais je m’en sers pas pasque je comprends rien et c’est trop les boules d’avoir 0 followers (les 2 seuls qui ont voulu rejoindre mon groupe c’est 2 américaines que je ne connais pas). Vous n’y comprenez goutte à ce que je vous raconte ? Normal. C’est Twit.

The boat that rocked

Les Anglais appellent ça un « feel good movie ». Ils ont le sens de la formule les Anglais.

En vrai, rien de révolutionnaire, un scénario qui tient sur un ticket de métro, mais une ambiance du tonnerre et des acteurs très bath costumés époque 67’s avec imprimés psychédéliques et robes Courrèges.

« Good Morning England » en version française. Film britannique de Richard Curtis.

LinkWithin

Blog Widget by LinkWithin