vendredi 29 avril 2011

On ne bouge plus !


Jamie Beck fait des photos qui bougent.
Nan, pas des films.
Des photos qui bougent.

Il faut aller sur son site from me to you pour baver devant ses photos vivantes en chouille déconcertantes (parce que c'est pas des films. C'est des photos. Mais des photos qui bougent).




PS : C'est mon délicieux époux qui m'a semi arrachée des bras de Morphée hier pour me montrer une de ces photos (trouvée ici). J'ai fait grrrpmft et puis je me suis enfouie sous la couette. Je viens juste de m'en souvenir. Désolée.



Edit : on n'échappe à l'actualité, n'est-ce pas. Voici une déclinaison hyper contextualisée du concret de la photo qui bouge. Tu vois, Jean, là ça me parle beaucoup plus (mais c'est un peu saoulant, je vous l'accorde)


jeudi 28 avril 2011

Fair trade


- "Tu sais quoi ? Selon une étude menée par le réseau social professionnel Linkedin.com, il y a beaucoup de Bob, Peter et de Jack parmi les PDG américains "
- "Super, Bob, mais moi, je m'appelle Ryan"
- "C'est très intéressant, Ryan, car la même étude fait le lien entre prénom et domaine professionnel. Et guess what ? Les Ryan font de bons sportifs."
- "Alors, Bob, laisse moi plonger en prems"
- "Et confie moi tes économies, Ryan, je les ferai fructifier"


Ps : l'étude est ici et j'en ai entendu parler sur le site des Inrocks. Ah, et il semblerait qu'en France, il y a une sur-représentation de Gilles chez les PDG. Chéri, faut qu'on rebaptise notre fils.

mercredi 27 avril 2011

Trace ta route


J'aimerais bien être dans sa tête.

Elle ne sait pas marcher. Enfin, si, techniquement, elle maitrise les mouvements de la marche depuis un bon mois mais a décidé que maitriser la technique sans l'appliquer est beaucoup plus drôle.
Elle préfère garder un point d'appui, une table, un fauteuil, une chaise, un tabouret, ou bien se laisser tomber lourdement sur les fesses et avancer en glissant, une jambe devant, une jambe derrière.

Instinct ou copie, elle met autour de son cou tous les foulards qu'elle trouve sur son chemin. Et les colliers aussi. A une passion pour tout ce qui porte boutons : télévision, décodeur, veste, pull. Met les doigts dedans, tire dessus. Débranche les prises, tire sur les fils

Manifeste son mécontement par des cris plus tridents que la Castafiore si par mégarde on lui retire le bout de papier qu'elle triture depuis un moment en silence.

Regarde en coin quand elle attrape la télécommande ou le téléphone abandonné sur le canapé. Des fois qu'on ne la reprendrait pas. Secoue la tête vigoureusement quand on lui dit "non, pas ça !" en fronçant les sourcis. Secoue la tête, tente une deuxième approche, et puis baisse la tête, histoire d'éviter le regard noir, et s'empare du butin. Avant de le tendre avec l'air innocent de la Jeanne prise le doigt dans le pot de Nutella.

Délaisse ses jouets pour les magazines, se traine devant le miroir pour se sourire avec ravissement. Puis se parle avec animation à base de deux syllabes.


PS : le moteur de recherche Calvin&Hobbes est une drogue. Ici

mardi 26 avril 2011

Catch me if you can


J'ai trouvé un super t-shirt pour courir.
Au fond d'un placard. Un vestige du siècle dernier. L'histoire dit qu'une tante en a trouvé des tas dans la cave de l'appartement qu'elle venait d'acheter. Et qu'elle en gardé juste un, pour la blague.
La classe non ?
Nickel pour réveiller mon short de jogging en toile parachute, élégant comme sa paire de chaussettes assorties, bicolores, à renforts de talon.

Courir est tellement ennuyeux.
L'aérobic c'est color block, le tennis c'est so chic. 
Mais le running, c'est moche. Un trou noir stylistique.
Un grand moment de solitude dans la cabine d'essayage.
Des matières techniques sensuelles comme du film alimentaire micro ondes.
Des chaussures alla Zavatta avec des trous partout.
Et la transpiration qui fait des auréoles là où on ne savait même pas qu'on avait des glandes sudoripares. Des plaques rouges au milieu des cuisses et sur le front. Le souffle régulier comme celui du bateau de la Canonnière du Yang-Tse.

Le bonheur en quelque sorte.
Mais au moins je crie "vive l'avenir".


Life in a day (bientôt)


Je vous parlais du documentaire A life in a Day l'autre jour.
La bonne nouvelle, c'est qu'on va pouvoir aller le voir au cinoche cet été. Chouette !
En attendant, enjoy la bande annonce


(via Fubiz)

dimanche 24 avril 2011

Panoplie



Quand j'étais petite, j'aimais bien regarder les rediffusions de Daktari. J'adorais le vent d'aventure qui soufflait sur les épisodes. L'Afrique, les bêtes sauvages, la poussière, la chaleur, les cases...
Une aventure toute policée quand même avec brushing impeccable, desert boots nickel et lion rasé au petit poil. Je me disais que c'était ça que je voulais faire. Soigner des singes propres et bien élevés dans des cages parfumées à l'Eau du Coq de Guerlain.
J'aimerais tellement que ça se passe comme ça en vrai.
Et pas que je me retrouve à glisser en jupe et pieds nus sur les cailloux recouverts de goémon scélérat. Ou à l'aise comme un flamant rose, avec mes ballerines vernies qui ne supportent pas l'humidité sur la jetée à marée basse.
Il m'a fallu attendre 41 ans pour découvrir que la nature de Daktari n'existe pas.
Quelle déception...




PS : un de mes grands plaisirs de retour de vacances est de reprendre des nouvelles de mes blogs préférés, au nombre duquel se trouve, bien évidemment la délicieuse photographe Garance Doré. Sa dernière série de photos sur son séjour en Californie est effervescente. Cette photo n'a rien à voir avec l'objet de ce post mais je l'aime bien.

jeudi 21 avril 2011

Carnet de bord #1


En voiture, quand on part faire une grande route et qu'on est à côté du chauffeur, il vaut mieux avoir les pieds faits parce qu'on va les regarder longtemps, nus et posés sur le tableau de bord.

Il vaut mieux aussi abandonner toute idée de régime ou de restriction alimentaire parce qu'une fois qu'on aura fini  d'admirer ses pieds et son vernis, il faudra fêter ça avec un Pepito. Ou des madeleines trempées dans le thé qui a le goût de la thermos. Même s'il est 13 heures 15 et qu'on va s'arrêter déjeuner dans moins de 30 minutes mais parce qu'on n'a pas mieux à faire.

On peut entamer de grandes discussions économico-philosophiques après avoir écouté un grand et docte savant parler de la fracture Nord-Sud et du fossé Est-Ouest sur France Culture.
Ou bien rouler des yeux incrédules en écoutant Radio Courtoisie. Ou bien se dire qu'il ne faudra pas oublier cette blague sur le serpent qui n'a pas de montre entendue chez Ruquier.

On peut aussi poster un statut Facebook absurde et lire avec gourmandise les commentaires qui tombent ensuite, comme des petits chocolats fins.

Se demander comment fait le monsieur de la station service pour ne jamais se tromper quand il nous donne le montant à payer. Mais comment il fait pour savoir que j'étais Caisse 8 ? Il faudrait demander au grand et docte savant. Ou à Ruquier ?

Il vaut mieux pas rouler vers l'Ouest quand le soleil se couche, non plus. Ca fait mal aux yeux.


mercredi 20 avril 2011

Sur la route




Time to hit the road, kids.
Be nice and behave.
See yaaaaaa !

mardi 19 avril 2011

Me + You = We

Agence Richter 7, Salt Lake City on Bored Panda

D'abord, c'est malin. Et ensuite c'est vrai.

lundi 18 avril 2011

Bloquée page 28


Je me sens vive comme un sac poubelle en Méditerranée qui attend qu'un ferry passe.
Je dois me concentrer pour avancer. Ne surtout pas me disperser parce que je n'ai que 24 heures pour terminer avant de partir quelques jours.

Et c'est évidemment le jour où je peine à garder les yeux ouverts, que personne ne m'appelle, que je n'ai aucune réunion et que le seul coup de fil que je reçois me brise le coeur.

Je vais bien, mais j'ai juste quelques soucis comme éviter que mes larmes de bâillement ne tombent sur mon clavier après avoir fait une petite rigole de mascara sur ma joue.
Je rêve de m'enrouler en boule sous mon bureau et de faire une sieste.
J'ai fait une razzia dans le panier de fruits de l'accueil, ce qui ne m'empêche pas d'avoir envie de manger toute la boite de rochers au praliné qui est dans le frigo à côté de moi. Du coca plutôt que du thé vert. Des blogs de fille plutôt que cette satanée page 28.

Une fois arrivée à la 29, ce sera mieux c'est sûr.

En attendant, quelqu'un a une histoire drôle ?
Non ?
Tous mes voisins vivent une histoire d'amour passionnelle avec leur téléphone. Ils ont l'air très réveillés, eux. Il vaut mieux que je ne fasse pas trop de bruit, ça les mettrait en boule, mais pas pour dormir.

Tiens, si je faisais la liste de ce que je dois faire ?
Ok, à part terminer la page 28, je ne vois rien d'autre. Je vais appeler Jean. Répond pas, le bougre.


Tiens, si j'allais voir sur Twitter ?
Rien de passionnant, je lis une ligne sur deux, je ne comprends rien.


ok, j'ai compris, j'y retourne. A nous deux page 28 ...




PS : j'ai perdu l'origine de cette photo. Fatiguée, vraiment..
PS2 : on est mardi matin et je me rends compte que mon état comateux d'hier était probablement dû à un médicament anti rhume des foins avalé dimanche soir. On est peu de choses...
PS3 : mardi soir. Malgré une journée de travail intense, je n'ai pas réussi à dépasser la page 28. Arrrhg. Je l'aurai !

dimanche 17 avril 2011

the flip side of the medal



Les voyages, ça forme la jeunesse c'est évident. Mais ça use les pieds aussi.
Il va falloir un gros paquet de chips pour regonfler tout ça. Et un grand verre de Coca aussi.
Avec la version anglaise de "n'oubliez pas les paroles" entrelardée de publicités aux couleurs criardes.
D'ailleurs, vous savez comment elle s'appelle cette version ? C'est "don't forget the lyrics". Les décors sont les mêmes, les gains les mêmes. Il y a juste plus de pubs. Et pas de Nagui. Pas terrible, donc. Mais avec les chips ça passe. Les chips et le coca. Et des cookies après.

C'est permis, on est en Angleterre. Ils mangent mal les Anglais, d'abord. Sauf pour les cookies et les chips. Là, ils maitrisent le sujet. On est tous d'accord.

Vivement que le métro arrive et qu'on rentre.

jeudi 14 avril 2011

C'est un détail





(Au passage, vous apprenez plein de vocabulaires anglais. C'est bien non ?)


A propos de nuances, je lisais ce matin un article sur le blog de Serge Soudoplatoff (ici) qui me disait à mon oreille que je devrais profiter de ma récente immersion de l'autre côté du Channel pour lire le livre de Henriette Walter  : "Honni soit qui mal y pense, l'incroyable histoire d'amour entre le français et l'anglais".
Il se demande notamment si notre langue n'influence pas notre comportement. Avec des notions toutes simples comme "prendre une décision" en français opposé à "make a decision" en anglais. 
Chez les anglais, on ne prend pas une décision, on la fait. Et de terminer en disant : 
"Et si, dans notre quotidien, nous changions juste ce petit point, qui consisterait à dire, à partir de maintenant « nous allons faire une décision ». Peut-être que notre rapport aux autres et au monde changerait dans le bon sens ???"

Et si dans notre quotidien, on ne disait plus bleu mais céladon ou turquoise selon le cas ?



PS : mais, si Serge Soudoplatoff, vous l'avez déjà entendu ici. Sinon, courrez-y c'est lumineux.

mercredi 13 avril 2011

A Londres



(Après la Hollande, Londres. Trremble Levi Strauss, la nouvelle génération d'explorateurs à hauteur de baskets est arrivée)

A Londres.
Il fait beau aussi.
Tous les stéréotypes aussi : les jeunes filles à la peau blanche, aux robes imprimées très courtes et aux jambes très nues. Des punks à crête qu'on dirait la statue de la liberté de profil. Des M&S à tous les coins de rue. Une explosion de couleurs vives juxtaposées parfois avec une rafraichissante candeur, et parfois moins. L'odeur écoeurante des Fish and Chips. Du Liberty partout : sur les murs, les toiles cirées et les culottes Topshop. Des maisons de toutes les couleurs. Des jardins privés qui font bien envie à Notting Hill. De la nourriture bizarre. Y compris pour les bébés : Marguerite reste dubitative devant la chicken casserole avec abricots et menthe. Les voitures qui roulent à gauche, les taxis noirs, les bus rouges et les cabines téléphoniques à petits carreaux.

Mais il y a aussi des Français partout.
Qui cherchent Abercrombie, qui y entrent avec le sourire de Christophe Colomb posant les pieds sur la terre ferme, et puis qui en sortent comme des zombies 10 minutes après, les mains dans les poches ou les poches vides, en clignant des yeux et en se demandant quel est ce trou noir dans lequel ils ont été aspirés.

Et puis des Anglais qui parlent un drôle d'Anglais. A croire qu'il n'y a pas un Anglais à Londres, que des étudiants étrangers, et des immigrés de fraîche date qui ont appris la langue en regardant Friends. Et qui nous parlent tous à toute vitesse en avalant les syllabes. Ou alors baragouinent trois mots en Français pour nous aider. A part que toute réflexion faite, on préférait l'anglais que le semi argot touristique.

Avant de traverser, on regarde par terre pour savoir s'il faut "look right" ou "look left". Au bout de deux jours, on devient copains avec le caissier de Sainsbury, qui se marre de nous voir ébahis devant le rayon pain de mie. D'ailleurs on devient copains avec tout le monde, tellement c'est dur de ne pas les trouver sympas, tous ces londoniens.
Et BEAUCOUP de marches dans le métro. Tout le temps en travaux avec des changements de dernière minute.

Et Will&Kate partout.
Dans les journaux, sur les grilles du parc de devant Buckingham fermé pour cause de "festivités royales". Sur des torchons, des crayons, des chocolats, des écharpes et des drapeaux.
Dans les magazines, on se demande qui habillera la mariée, combien de fêtes de rues populaires seront organisées dans le pays, qui réussira à ferrer le petit frère du marié (il parait que Chelsy vient travailler à Londres en septembre, il faut faire vite). On met en première page de l'Evening Standard que la future mariée est "heureuse mais nerveuse" et "n'en revient pas que le mariage soit dans moins de 3 semaines". Lundi la station Victoria est fermée pour un exercice d'alerte à la bombe.

On repart au bout de 4 jours avec les yeux tout remplis d'images de carte postale et l'estomac plein de caffé latte et de cappuccinos. Et de chips aussi. Mais  pas de fish. Zut, faut qu'on y retourne.

lundi 11 avril 2011

Lundi matin


Pinterest est une illustration du concept de serendipity, mot intraduisible en français et qui signifie en gros "tomber par hasard sur quelque chose qu'on ne cherchait pas mais qu'on était prêt à voir"... J'apprends par Wikipedia que cette idée aurait inspiré Voltaire pour imaginer le personnage de Zadig (encore lui ?)

(serendipity est aussi une boutique extraordinaire de déco pour enfants)

samedi 9 avril 2011

Allons donc à London


4 jours à Londres avec les 4 enfants et les 4 roues de la poussette, ça te dit mon chéri ?
Ca serait trop bête de profiter du printemps à Paris, autant aller chercher un peu de pluie de l'autre côté du Channel.

Ok, c'est parti !
Bon week end, lecteurs chéri.



Je ne vous laisse pas tous seuls mais avec de quoi rebooter vos oreilles : la playlist des musiques du grand Journal de Canal+


Découvrez la playlist Coming-Nexts Grand Journal avec Metronomy




vendredi 8 avril 2011

Go Kevin, go





Mais si, souvenez-vous, un jour Kevin Costner (qui ça ?) a été canon et trendy. On le voyait partout, il était hyper populaire, c'était un peu l'homme idéal. On aimait ses cheveux dorés, ses petits yeux pétillants, ses rôles renversants.
Mais si, pour preuve cette publicité Apple date de...1983.
Hier, en quelque sorte.


PS : la saga des publicités Apple de 1983 à 2010 est ici. Ils sont très forts...

jeudi 7 avril 2011

Les sales gosses

publicité CLM BBDO pour Celebrations

Parfois les adultes sont 1000 fois plus sale gosses que les enfants...


Angus AC/DC Young sur Nerd Boyfriend


Stéréotypes par  Haley Nahman ici


Morrissey !

Hara Kiri sur la couche est pleine










mercredi 6 avril 2011

Le sac de Jean-Paul Kaufmann

Cher Jean-Paul,
Je viens de voir un article de plus sur votre livre (le sac)
Cette "tendre plongée dans le monde d'amour que représente le sac des femmes". "cette extension de l'intimité merveilleuse et fascinante de nos mères, nos fiancées, nos femmes".

Je ne lirai pas votre livre, cher Jean-Paul.
Des sacs, je n'en aurai jamais assez.
Et je le sais bien que ce n'est pas anodin d'emporter avec soi au bureau une mitaine de rugby taille 8 ans, un body 12 mois et 5 crayons. Entre autres.
Ca n'a rien de fascinant, d'émouvant ou d'amusant, c'est juste que j'ai trouvé la mitaine dans l'allée du jardin en partant ce matin. Et que j'aime souligner les titres de mes notes en vert et griffonner au feutre noir tandis que les chèques, je les écris toujours au bic bleu depuis que j'ai lu que ça les rendait plus difficile à contrefaire. Et le body ? Attrapé sur le meuble de l'entrée et placé dans le sac car je croyais que j'allais changer de sac et donc le monter dans la chambre à côté de celle de Marguerite où se trouve son armoire à linge. A part que j'ai pas changé de sac. Parce que finalement j'ai opté pour mon manteau gris.

Multi tasking appliqué à la vie non numérique.

Mais je me demande si dans votre essai "tendre et plein d'humour", vous évoquez la dimension ludico-éducative du sac des femmes.
Mais si, vous savez le sac-chapeau de magicien qui occupe les mains et la tête d'un bébé pendant que vous attendez chez le médecin / écoutez l'homélie pascale du père Jean-Baptiste / attaquez le tunnel sous la Manche dans l'Eurostar bondé / écrivez un post sur le sac à main des filles un mercredi matin de printemps.

Parce que là, cher Jean-Paul, laissez-moi vous dire que vous êtes drôlement content que votre sac soit un puits sans fond aux milles trésors polysensuels. Et que même s'il reste un bout de gâteau dans un emballage un peu écrasé au fond d'une poche, c'est encore mieux. Un peu comme gagner au Loto, voyez.

Les hommes ont leur voiture et leur table de nuit pour exposer leur intimité.
Tiens, je devrais peut-être écrire un livre dessus ? Après on ferait des interviews ping pong. Ca vous dit ?

Je vous embrasse,

Véronique.



PS : Ok, ne vous fâchez pas, je vais le lire votre livre. Dans le bus. Mais j'espère qu'il n'est pas trop gros. Parce que vous savez, j'ai déjà beaucoup de choses dans mon sac à main

mardi 5 avril 2011

Where is the (ros)beef ?


Alors voilà. Nous, les français, on est verts (*) parce qu'on n'est pas capables d'avoir notre vrai mariage royal. Pas de mugs à l'effigie des tourtereaux, pas d'assiettes, de retransmission avec Stéphane Bern, de carrosse rutilant.

Ni de kit marionnettes à tricoter.



Ni de badge invitation pour la petite fête des voisins le soir du Bal.

Ni, et c'est surtout ça le plus dommage, de kit pédagogique conçu par le Guardian à destination des professeurs pour (je cite) "stimulate a classroom debate on the subject of constitutional reform and the future of monarchy using the cunning hook of Kate and William's wedding", c'est à dire "profitons du prétexte pour tailler le bout de gras autour de la question de la réforme constitutionnelle et de la monarchie". (ici)


Décidément, on n'est pas anglais.
Vous imaginez si Le Monde adaptait le concept avec nos monarques à nous ? Ne reste plus qu'à trouver nos monarques. Des idées ?

(*) Normal pour des grenouilles, me direz-vous (haha)

lundi 4 avril 2011

5 étoiles luxe




Rien à voir avec l'ambiance chic et chaleur de cette photo qui a mis du soleil dans mon coeur au milieu de la grisaille de début avril. (On se demande qui est le pervers qui nous a fait croire que c'était le printemps samedi pour mieux nous assommer le moral dimanche avec un temps de Toussaint)

Vous avez remarqué comme les bars de grands hôtels ont tous cette ambiance internationale, neutre et rassurante ?
Des serveurs droits comme des piquets qui s'effacent pour vous laisser passer en faisant disparaitre leurs bras dieu sait où.
Les nappes sans aucun pli et les mêmes serviettes épaisses et pliées en 3 de travers entre les couverts.
Les toasts blancs et petits pots de beurre impeccablement moulés dans la porcelaine blanche aussi. 
L'ambiance musicale vaguement écoeurante à force d'être rose bonbon et légère comme une barbe à papa de luxe.
Les hommes d'affaires anglais qui saluent d'autres hommes d'affaires anglais avec une poignée franche accompagnée d'une main sur l'épaule.
Les hommes d'affaires français en costume bleu marine et chemise blanche qui attendent leur rendez-vous en jouant à Angry Bird sur leur smartphone avec cet air concentré de petit garçon en pleine compet' sur DS.
Les femmes d'affaires habillées en sombre avec les mains impeccable et le talon brillant qui attendent leur rendez-vous en réfléchissant simultanément au diner de ce soir / vaccin du dernier le lendemain / réunion du codir à 11 heures / fesses impossiblement parfaites de Elle Mc Pherson en couverture de Closer.
Les murmures des voix comme une petite musique de nuit apaisante.
Les petits groupes de femmes russes dont la table croule sous les petits déjeuners qui avalent de quoi tenir pendant toute la journée et l'ascension de la rue Montaigne.

Le ronron de la France qui gagne qui se met en route en douceur. Comme une belle cylindrée confortable.

Et je vous laisse avec deux autres photos de soleils au soleil.




 Collection Pippa Cunningham pour Ailleurs Beach Collection Louis Vuitton (sur RueDuJour)




dimanche 3 avril 2011

La ballade du dimanche




A défaut d'une vraie promenade dans la campagne, les pieds au soleil et la tête sous le chapeau, je me contente de trainer sur le web. Et comme je ne suis pas une mauvaise fille, je vous fais partager mes découvertes.


- l'appartement super cozy de Karl et son à peu près exact contraire, celui des créateurs de la marque RICE. Devinez quel est celui que je préfère ?

- la liste des 100 choses à faire pour ne pas se compliquer la vie (je me suis arrêtée à la règle 5. En baillant)

- comment choisir sa culotte

- le mega scoop du week end est dans le Parisien

- le verre qui va envahir toutes les cuisines du monde, comme son grand frère tasse à expresso

- GQ habille les hommes chez Monoprix.

- Les sabots sont de retour. Hourra !

- You're so tweet

- Nice 70's hair.

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