vendredi 30 avril 2010

Pas de brosse pour Bruce


"Pas de roses à Ispahan" est l'un des 143 (!!) romans de la série OS 117 écrits par Josette Bruce entre 1966 et 1985. Josette a pris la suite de Jean, son mari, pour poursuivre son oeuvre.
On n'arrête pas une formule qui marche.
143 romans en 19 ans. 7,5 romans par an. Ca ressemble à un emploi de bureau.

Et Hubert là dedans ?
Selon les Bruce, OSS 117 est un super agent américain extrêmement efficace, intelligent, beau, séduisant.
Un concentré de mâle rêvé à la sauce 60's.
Qui combat des méchants fourbes au regard noir.
Qui perce à jour des secrets d'état, déjoue des complots pétroliers.
Porte le smoking comme personne.
Séduit des femmes superbes à la chevelure de feu, à la cambrure provocante et aux baisers fougueux.
"L'emporte dans ses bras, faisant taire ses scrupules dans une étreinte sans équivoque"
Manie toutes les armes, a la souplesse du chat, la maitrise de toutes les langues, mais préfère le confort du Hilton sur la colline à la simplicité moite d'un hôtel de centre ville.

Un vrai cyborg sans la touche second degré. Et vraiment pas drôle. Qui fait passer James Bond pour Bozo le Clown.

Je comprends mieux le plaisir quasi-jouissif des scénaristes à maltraiter le personnage de Hubert Bonisseur de la Bath.

1,2,3 web



Une nouvelle preuve des applications sans fin de l'iPhone (même si celle ci me fait moyennement rire...) via Springwise.
La ville de Eindhoven propose à ses habitants d'utiliser leur téléphone (iPhone pour l'instant, bientôt Windows Mobile et Android) pour relayer tout acte d'incivilité (poubelles éventrées, tapage nocturne, réverbère éteint, ...) méritant une intervention des services municipaux.
Hop, on choisit la catégorie dans le menu déroulant, hop on prend une photo, hop on géolocalise et hop on envoie.
Tellement pratique....


Et puis encore, les résultats d'une étude (on ne se refait pas) sur le lectorat de Madame Figaro reprise sur Influencia. Halte aux idées reçues, Mesdames, Messieurs, la lectrice du Fig n'est pas celle que vous croyez !
Elle est "bourgeoise alternative".
Vivi.
C'est à dire "elles ne ressemblent pas aux Le Quesnoy mais arborent un léger brin de révolte et de folie. Leurs devises ? : « Proust est un punk », « le monde est à nous », ou encore « God save the stiletto ». Ce sont des... « bourgeoises alternatives ». « Qui sont encore bourgeoises dans le statut mais pas dans leur état d'esprit, et qui sont plus dans le faire que dans la reproduction systématique des modèles » (dit Elisabeth Cialdella, Directrice Déléguée Etudes et Marketing).
Limpide, non ?...



Et, pour effacer toute trace d'ironie dans vos yeux et aborder le week end avec l'innocence d'un enfant nouveau né, une vidéo qui fait du bien. Des mariés qui refont la choré de Dirty Dancing pour ouvrir leur bal (via MyLittleParis).


PS : je tombe à l'instant sur le dernier aphorisme de Karl Lagerfeld sur son Twitter. Géant : My greatest problem in life is my indifference to the outside world. Pourtant je vous promets que j'étais décidée à laisser tomber l'ironie... Mais là c'est de la provocation.

Ps2 : image The Sartorialist

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