mercredi 29 octobre 2014

Richard Saja funkyse les indiennes




Pour vous qui trouvez la toile de Jouy un poil ennuyeuse, Richard Saja a la solution. Quelques fils à broder, des références culturelles underground et irrévérencieuses. Et hop Princes et Princesses sont ready pour les dance floors.

Découvert sur le blog de site de papier peint Au Fil des Couleurs (oui, on en est là)






mardi 28 octobre 2014

Imagine Google dans ton corps


Carli Davidson


Totalement effrayant ou vraiment fascinant c'est à vous de décider, les recherches de Google pour améliorer notre santé avancent à pas de géant.
La dernière annonce en date de Google X, le laboratoire de celui qui n'est pas qu'un moteur de recherche mais pas encore maître du monde, est la sortie peut-être dans pas si longtemps que ça d'une petite pilule magique capable de repérer les dysfonctionnements du corps.

Mais comment donc allez vous me dire, les yeux écarquillés et le coeur battant?

Nous apprenons dans Wired ce soir que cette petite pilule planquée dans un costume très banal sera en fait un vaisseau bourré de nano particules qui vont aller se fondre dans le sang pour aller chercher des traces de maladie, telles des chiens de chasse super entrainés. Une fois leur boulot fait, elles enverront leurs informations via un petit appareil extérieur qui transmettra leurs trouvailles par internet au bon docteur prêt à dégainer son ordonnance, avant de disparaitre, entrainées par le flot des flux naturels du corps (hem hem).

Ca parait dingue, mais si on y pense, on se rapproche furieusement de l'aventure intérieure, ce film qu'on pensait super kitsch avec Dennis Quaid et Meg Ryan, tourné dans le trou noir stylistique de la fin des années 80.


PS : bon, vous trouvez mes explications un peu oiseuses ? Je vous l'accorde, je ne suis pas au taquet sur les nano particules et les méthodes de diagnostic avancées. Mais Wired a l'air super au point. Je vous invite donc à aller lire leur article (en anglais) pour éclairer vos esprits scientifiques.







lundi 27 octobre 2014

Surfin' Girls


Sierra Prescott découverte sur le blog tomboy Style


Dingue le nombre de jeunes filles et jeunes femmes qui se déplacent en skate depuis quelques mois.

Des skates très chouettes en plus, colorés et graphiques, qu'elles portent à la main avec nonchalance quand elles s'arrêtent pour s'appuyer contre le mur et refaire le monde le nez au soleil.
Une swaguerie en appelant une autre, généralement elles ont les cheveux souples et au vent et une allure déliée, les jambes interminables dans leur slim usé juste ce qu'il faut et le glow bien healthy de celles qui n'aiment pas trop rester enfermées.

Evidemment on les suit des yeux, évidemment on se dit qu'on aimerait être comme elles et glisser, les mains dans les poches, une tête au dessus de la misère qui use ses semelles sur l'asphalte, tout en faisant mine de ne pas remarquer qu'elles ne sont pas à Honolulu mais au métro 4 septembre ou Guy Moquet.

Ca a l'air tellement simple (alors que nous on se souvient que déjà en patins à roulettes on n'en menait pas large). Et, forcément, on ne peut que noter quand même que généralement la rideuse de l'asphalte ne dépasse pas, allez, 30 ans.  Et que bien souvent et sans faire des figures de frimeuses elles ont l'air de maitriser leur planche. Et que non elles n'ont pas l'air de garçons manqués.

Ce qui ne fait que les rendre plus séduisantes, comme toute chose que l'on n'aura jamais (plus) : l 'aura de la fille la plus populaire de l'école, une médaille aux jeux olympiques, la couronne de Miss France et le  pass pour rentrer en backstage d'un concert de Coldplay.


Go, Go, Girls, vous êtes le sourire de ma journée, même si vous faites mine de ne pas vous en apercevoir.


jeudi 23 octobre 2014

Les gars, y où sont vos shorts ?


Daily Mail

Eh, vous pouvez soupirer devant nos pantalons boyfriends sans forme, nos chaussures plates et nos leggings aux genoux qui pochent, hein. Parce qu'en attendant, depuis des lustres, vous vous acharnez à revêtir des shorts de plus en plus moches pour faire du sport.

Des trucs longs, larges, qui brillent, avec des couleurs qui font saigner les yeux des filles sensibles à l'harmonie et à la paix dans le monde.
Imaginez-vous Steve Mc Queen avec un short de basket des Lakers en 2014 ? Non. Nous non plus.
Jules César en boarding short taille XL ? Nope.

Pensez-y la prochaine fois que vous vous prenez pour Tony Parker à la caisse de Nike.
Et rendez-nous vos jambes.



Un article inspiré par celui de Man Repeller et sa galerie de photos délicieuses.


Fonte des neiges



The Sartorialist

Cerre robe Iris Van Herpen me fait furieusement penser à un glaçon qui fondrait au soleil.

(ou à une armure anti-bousculade dans rame de métro bondée, façon qui s'y frotte s'y déchire la joue)


mercredi 22 octobre 2014

Dans la peau d'un autre


Swildens


Il y a des parfums que l'on sent et d'autres que l'on oublie sitôt posés sur la peau.
Des parfums qui sont si attachés à une personne qu'ils deviennent leur signature olfactive et que plus jamais personne qu'eux ne pourra le porter.
Et puis le parfum feel good qu'on vaporise comme on prend une douche pour avoir le plaisir de le sentir tout au long de la journée.
(pour le bien être de l'entreprise, on vous suggère de le choisir plutôt frais et citronné que capiteux, chargé de patchouli et de poivre de Mongolie)
Ce parfum là a le pouvoir de vous donner une grand coup d'air frais right dans les narines au moment où vous vous y attendez le moins, faisant couler comme un fluide chaud et pétillant dans les veines, pile quand l'inspiration faisait mine de se carapater loin, très loin de votre ordinateur.
Mais attention.
Il ne faut pas le porter tous les jours, au risque de voir s'évanouir son pouvoir magique, mais le réserver à des jours pris au hasard dans le calendrier. Troquer son sillage habituel pour celui de son amoureux ou adopter l'eau fraiche de sa dernière, comme ça, presque par hasard, un matin qui s'annonce joyeux ou triste, stressant ou juste seulement un peu ennuyant.
La garantie de les emporter un peu avec soi sur le chemin de sa journée, sans que personne, ou presque ne s'en rende compte autour.










lundi 20 octobre 2014

Le lundi c'est Snoopy



(Mais depuis quand on ne voit plus de Snoopy sur les cahiers des écoliers ? Tout à coup, j'ai comme une grande envie de sagesse façon Charlie Brown et de retrouver mon pote Snoopy.


Snoopy  a fait son apparition sous la plume de Charles Schulz en 1950 avant de devenir le chien le plus cool du monde.

Snoopy’s whole personality is a little bittersweet. But he’s a very strong character. He can win or lose, be a disaster, a hero, or anything, and yet it all works out. I like the fact that when he’s in real trouble, he can retreat into a fantasy and thereby escape.
Charles Schulz



Sur le site Peanuts.com, un infographie va vous remettre en tête les relations de tous les personnages avec Charlie Brown et vous donner envie vous aussi de choisir votre Peanuts préféré.






dimanche 19 octobre 2014

Et bien dansez maintenant


Misty Copelands
Ces deux vidéos ont en commun de mettre en scène des danseuses hors norme, ou bien plutôt dans une nouvelle norme de danseuses qui n'ont plus rien avoir avec l'image d'Epinal de la ballerine éthérée aux poses désuètes.

Ces deux vidéos ont fait un carton lors de leur mise en ligne, vous êtes sans doute déjà tombés dessus. Mais les revoir fait toujours autant plaisir.

Dans la première, une publicité pour la marque de vêtements de sport Under Armour, Misty Copeland, soliste du New York City Ballet. Noire, un inhabituellement musclé pour une danseuse de ballet. Et une technique époustouflante. Dans la seconde, la toute jeune Maddie Ziegler, a 11 ans et elle danse comme une professionnelle sur une chanson de Sia.

Enjoy.

Et bonne semaine !








jeudi 16 octobre 2014

English vocabulary : Soyez fou, soyez vous, be frolic


The Coveteur



frolic |ˈfrälik|verb ( frolics, frolicking frolicked no obj. ](of an animal or person) play and move about cheerfully, excitedly, or energetically: Edward frolicked onthe sand.• play about with someone in a flirtatious or sexual way: he denied allegations that he frolicked with a secretary.noun (often frolics)a playful action or movement: his injuries were inflicted by the frolics of a young filly | the days of fun and frolic were gone for good.• flirtatious or sexual activity or actions: her poolside frolics.adjective archaiccheerful, merry, or playful: a thousand forms of frolic life.DERIVATIVESfrolicker nounORIGIN early 16th cent. (as an adjective): from Dutch vrolijk merry, cheerful.

Difficile de résister à l'humour et à la fantaisie de cette publicité pour l'enseigne d'ameublement Maisons du Monde.

C'est Frédéric Leclerc, le directeur artistique de l'agence BDDP Unlimited en charge du compte qui interprète lui-même le texte de son concepteur-rédacteur, Pierre-Antoine Dupin, sur une réorchestration de la célèbre "Marche de Radetzky" de Johann Strauss




mercredi 15 octobre 2014

L'amour, l'amour et autres miscellanées animales

Paul
"La majorité des pingouins se mettent en couple pour la vie. Chez certaines espèces de pingouins, le mâle fait même sa demande à la femelle en lui offrant un caillou." (ça doit faire un bath d'effet, avec son smoking)


Dans cet article réjouissant de National Geographic, on y apprend aussi que les rats sont chatouilleux, les corbeaux farceurs, que les loutres se donnent la main pour ne pas se perdre et que les vaches stressent à l'idée de perdre leur meilleure amie. Ah oui, et aussi que certaines tortues respirent par les fesses.




mardi 14 octobre 2014

Le premier jour (pas forcément du reste de ta vie non plus)

Matt Newton


Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez mis le pied pour la première fois dans un nouveau travail ?
Non ? Allez, un effort, souvenez-vous :

De cette impression d'être complètement à côté de la plaque, de ne rien comprendre du tout au ballet des gens autour qui se saluent, s'interpellent et ont les uns envers les autres cette tranquille confidence des relations bien installées dans une routine rassurante.

Du bureau où on vous installe, qui était sans doute à quelqu'un d'autre avant, ah oui c'est sûr il reste quelques blogs de post its entamés, un crayon Bic avec un logo dessus, trois trombones et un cahier dont une poignée de pages a disparu. Et tout le monde vous dit "ah, bonjour, vous reprenez le poste de Gérard ?" Il s'appelait donc Gérard.

Du téléphone qui sonne avec un nom inconnu qui s'affiche et vous qui répondez en vous demandant ce que vous allez raconter à cette personne qui s'est sûrement trompé de numéro (et de fait la voix, fort aimable, vous demande de réserver une salle de réunion pour le 14 octobre)

De votre agenda, super vide, qui n'a même jamais été aussi vide de puis..pfffout avant que des rendez-vous ne commencent à habiter les colonnes des journées à venir avec des rencontres avec des gens que vous ne connaissez pas mais qui elles, ont drôlement hâte de vous rencontrer on dirait

De la journée qui s'étire comme un chewing gum, pas ennuyeuse non, mais bizarre avec des moments très intenses et d'autres très vides devant un nouvel ordinateur qui lui même semble avoir un comportement échappant aux lois de Windows.

Des idiomes locaux, des abbréviations, des short cuts pour rejoindre la cantine, de la visite à l'informatique pour récupérer les codes et aux services généraux pour le téléphone.

Du premier déjeuner avec des collègues super souriants et dont on a oublié le nom dès qu'ils l'ont prononcé. Des banalités échangées au dessus de la salade caesar ou de la pizza reine.

Vous avez raison, on l'oublie super vite. on se tisse très vite un nid bien douillet sur sa chaise à roulettes, entouré de Nathalie, Sébastien et Marie Jo, dont on finit par connaître bien plus que le prénom  et avec qui on finit par partager beaucoup plus qu'une pizza reine.



lundi 13 octobre 2014

A table !

Armelle Kergall pour le blog Ma Récréation



A 18 ans, premier appartement, tu te retrouves toute bête devant les rayons du supermarché en te demandant comment diable tu vas réussir à te faire à manger tous les jours. Sans idée, sans un gros porte monnaie et davantage envie de shopping que de faire une razzia chez le primeur du coin de la rue.

Les premiers mois, tu te nourris de banane, de céréales, de pain beurre avant de découvrir avec ravissement les patates en cube du rayon surgelé dont tu finis par maitriser la cuisson après quelques essais infructueux dans ta kitchenette sobre et dépouillée vraisemblablement achetée au rayon premier prix Conforama : 2 plaques au dessus un d'un frigo encastrés dans un meuble en mélaminé blanc qui soutient aussi l'évier en aluminium et son égouttoir rainuré.
Sans doute que des générations d'étudiants fauchés ont eux aussi découvert sur une kitchenette soeur qu'il était mathématiquement impossible de cuire toutes les patates sans en cramer certaines et sans en laisser d'autres encore un peu blanches et gelées, mais que c'est tout ça qui fait le sel de cet accompagnement roi des saucisses Knackis (3 minutes à l'eau féminisante), de l'oeuf au plat (et alors le jaune de l'oeuf coule sur les pommes de terre et les colle en un magma succulent) et du steak haché (les jours de fête).

Tu fais semblant d'écouter ta mère qui te demande si tu t'achètes de la viande (!) chez le boucher (?!) en concluant "qu'on ne fait jamais d'économie sur la nourriture" et tu files chez Zara en avalant des galettes de riz, ta nouvelle marotte alimentaire.

Quelques années plus tard, après avoir successivement découvert le poulet à la crème et aux champignons, le poulet rôti et la quiche lorraine, puis commencé à recevoir des copains à diner avec autre chose que des pizzas Sodebo, tu commences à consacrer un bout de ton budget à l'alimentation

Des années encore plus tard, après 25 scandales alimentaires, une crise de la vache folle, 123 émissions de télé dénonçant les conditions d'élevage des poulet / poissons / haricots verts en batterie, un Jamie Oliver et des copines qui cuisinent toutes comme des cordons bleus, tu te retrouves à faire des kilomètres pour trouver des graines de chia et dépenser un pull col rond Eric Bompard en épaule d'agneau un soir où tu as invité 17 personnes à la maison.
Et à aimer ça.

Et tu te retrouves dans la queue de la boucherie à dire à ta fille que l'alimentation c'est important et qu'il faut qu'elle se souvienne de ne jamais faire d'économie sur la nourriture. Avec ta fille qui fait semblant de ne pas trouver cette phrase incongrue mais qui voudrait bien que tu achètes des paupiettes.




jeudi 9 octobre 2014

English vocabulary : et hop one petite tapette




nudge |nəj|verb [ with obj. ]prod (someone) gently, typically with one's elbow, in order to draw their attention to something: people were nudging each other and pointing at me.• touch or push (something) gently or gradually: the canoe nudged a bank of reeds.• coax or gently encourage (someone) to do something: we have to nudge the politicians in the right direction .• approach (an age, figure, or level) very closely: both men were nudging fifty.nouna light touch or push: he gave her shoulder a nudge | figurative she appreciated the nudge to her memory.DERIVATIVESnudger nounORIGIN late 17th cent. (as a verb): of unknown origin; compare with Norwegian dialect nugga, nyggjato push, rub.



Pim, au milieu du flot ininterrompu d'infos plus ou moins essentielles qui nous bombardent toute la journée et qu'on mange, qu'on subit, qu'on déguste ou qu'on se force à lire, arrive une petite bulle parfaitement incongrue,
Ou bien finalement, pas si incongrue que ça.

(Quoi que tout à coup c'est comme se retrouver de nouveau, ado, en train de planquer son chewing gum dans sa paume avant d'aller chercher son hostie. Et ça, à 44 ans au milieu de l'open space,…, c'est space. Et puis mince, si on ne peut même plus dire du mal au bureau, où va-t-on ?)



mercredi 8 octobre 2014

Kaleidoscope


Riazzoli

La vie en plâtre épisode 2472

Burn out feutré. A force de me dire que je ne veux pas un mur blanc dans la maison, je finis par terminer mes journées avec des taches multicolores dans la rétine. Encore deux semaines et je parle le Farrow and Ball dans mon sommeil.

Histoire d'ajouter un peu de piment à ma quête de mon Graal de pigments, foin de couleurs pétantes façon elle a avalé Elmer. Non, non, mes yeux ne s'éclairent que pour le pastel. Les couleurs passées, lavées par le soleil et les nuages.

Après n'avoir juré que par le total look blanc éclairé de pop de couleurs vives façon, je découvre avec perplexité qu'on peut rester des jours à hésiter entre un bleu lavande dilué et un bleu layette avec du lait dedans.

Le blog de Maria, Riazzoli, me donne envie de lui payer un billet d'avion et de lui donner les clés du chantier. Et sinon, j'épingle avec enthousiasme des idées de palettes sur un tableau Pinterest, simplement appelé "Color Palettes".





lundi 6 octobre 2014

Harrison, comment t'as trop la sprezzatura

Middle Child Complex
en 1978, pendant que Harrison Ford sortait du Plaza Athénée en sosie de Jake Gyllenhaal, il ne savait pas que à cette même heure j'étais probablement en train de regarder un épisode de Goldorak et qu'en outre, il incarnait l'air de rien, la Sprezzatura.


"Sprezzatura : néologisme italien a priori intraduisible, qu'on désigne imparfaitement en français sous le nom de "désinvolture" ou de "nonchalance" – on pourrait également proposer "la classe", s'il n'y avait une connotation vulgaire dans l'expression. Le mot a été forgé par Baldassare Castiglione dans son Livre du courtisan (1528), sorte de manuel de ce que doit être un parfait "honnête homme"de la Renaissance, best-seller qui, pendant trois siècles, fut le livre de chevet et de référence de tous les gentlemen et élégantes d'Europe. Pour Castiglione, la qualité essentielle du courtisan (n'y entendre qu'"homme de cour", sans rien de péjoratif) est la "grâce" qui doit irradier dans tous ses gestes, paroles et actions. Pour en être pourvu, "il faut fuir, autant qu'il est possible, comme un écueil très acéré et dangereux, l'affectation, et, pour employer peut-être un mot nouveau, faire preuve en toute chose d'une certaine désinvolture (sprezzatura), qui cache l'art et qui montre que ce que l'on a fait et dit est venu sans peine et presque sans y penser".


Aujourd'hui les acteurs américains se sentent obligés de se saper comme Jon Hamm dans Mad Men dès qu'ils veulent gagner en crédibilité. Coulés dans la brillantine et la chemise amidonnée à la colle à tapisserie. C'est nickel chrome mais ça manque terriblement de ce petit quelque chose qui change tout, cette nonchalance classe que je ne savais nommer jusqu'à découvrir ce mot italien qui roule juste comme il faut.


PS : je remercie Sophie Chassat de m'avoir livré dans cet article de M, un beau cadeau du lundi





vendredi 3 octobre 2014

Viens déjeuner avec moi

I spy DIY

Certains jours la pause déjeuner ressemble à un saute mouton sur iPhone dans l'open space désert et silencieux comme le désert de Gobi.

Ca commence par une minute pas Toltèque du tout mais qui fait sourire quand même
Carla dit non et Libération se gausse

Après ça rebondit sur twitter par une seconde vidéo dans la même veine, cette fois ci magistralement interprétée par Céline Dion.

 Jean me dit d'aller voir le site d'un journaliste. Je découvre un papier de Yann Gueguan sur les fautes d'orthographe qui n'en sont pas

avant d'aller faire un détour fashion là où le port des baskets est autorisé au boulot

Et cherry on the cake, je remets mes oreillettes pour Christine and the Queen en concert au Grand Journal




Avant de reprendre le cours de mon Powerpoint en chassant les dernières miettes de la table.



jeudi 2 octobre 2014

Explosion en plein vol


zsa zsa bellagio

On a tous une faiblesse physique
Les oreilles, le dos, le genou ou la tête.
On a beau avoir tous une hygiène de vie irréprochable, à base de fruits frais, de graines de chia et de petites foulées le long d'un lac tranquille trois fois par semaine(*), on ne peut rien contre cette faiblesse là, qui n'aime rien tant que frapper quand on ne lui a rien demandé.
Moi mon talon d'Achille il appuie furieusement entre mes deux oreilles et joue au foot avec mon cerveau. Il se réveille sans sommation et après un petit échauffement au réveil, prend son plein essor en fin de matinée, catapultant une énorme balle rebondissante de stress hideux dans mes omoplates tout en continuant à jouer des cymbales avec mes neurones.
Pure partie de plaisir
Au début je regarde la vague arriver en espérant que la digue Dafalgan la contiendra mais les jours de vraies tempêtes rien n'y fait. Respiration abdominale, massages sur les tempes, j'ai l'impression de vider la mer avec une petite cuillère percée. Et je ne peux que sentir, impuissante, la bête prendre ses aises et manger tout ce qui brille autour d'elle.
Un seul remède, le sommeil, long, silencieux et reposant comme un évanouissement sous un camion. Au matin, je réveille mes neurones une par une pour ne pas déranger le mal engourdi et me garde bien de crier victoire avant que le soleil ne monte haut haut dans le ciel.









(*) ou de chocolat, de soirées canapé télé et d'apéros.

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