Du 19 au 22 nous allons mettre en pratique les cours intensifs d'Anglais des enfants depuis la rentrée scolaire. A base de Lady Gaga et de Rihanna, de christmas carol yaourtés 'oui ouich iou eu méri krismassss and eu api niou yiiir" et rediffusions de séries télé sur M6.
Pour eux, Londres c'est Abercrombie, les hommes en rouge avec un chapeau poilu qui ne sourient jamais, les Mc Donalds à tous les coins de rue et les petits déjeuners avec thé et saucisses. Et Lady Di (?).
Pour nous, c'est un peu plus nuancé mais à peine.
Même si Hugh Grant et Trish Deseine ont beaucoup fait pour décontracter notre vision des choses, des siècles d'a priori entretiennent le mythe.
L'Angleterre c'est vieillot et coincé avec des gens qui nous regardent de haut et parlent un anglais bourré d'expressions idiomatiques incompréhensibles en pinçant le nez. De toute façon, depuis Les Beatles, ils n'ont plus rien exporté de vraiment neuf.
Alors que les Etats Unis c'est super cool et tellement plus excitant. The American Dream, les grands espaces et l'anglais domestiqué à force de regarder Les Experts en Vo.
Et pourtant. On n'y peut rien. On essaye de les détester pour faire perdurer la tradition, mais on n'y arrive plus vraiment. On a du mal à cacher notre attirance pour nos cousins insulaires. Aussi rebelles et exotiques que des scones dans un panier de croissants. On se ferait couper les deux mains et la langue plutôt que de l'avouer, mais on est un peu bluffés par les Anglais.
Alors on compte les jours et on relit les guides en imaginant des circuits de vrais touristes en baskets et moufles, sac à dos et appareil photos.
PS : une rose d'hiver dans le jardin. Si c'est pas un bon présage, ça.
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