mercredi 17 février 2010

Dis, Robert, comment je peux faire ?


Ok, Ok, Robert, oui, je sais tu attends mon manuscrit pour le publier et qu'il devienne THE sensation de l'année avant que sa version filmée ne soit primée à Sundance.
Oui, je t'avais promis de m'y mettre sérieusement à partir de fin janvier - à plein temps même.

Mais alors, d'où me vient cette impression qu'il est déjà 17 heures 27 et que je n'ai RIEN fait de cette journée ?
A part
- me faire réveiller à 7 heures 30 par des enfants qui les jours d'école sont incapables d'ouvrir un oeil avant 7 heures 45
- refaire le monde au téléphone avec Isabelle ce matin tout en cherchant une paire de chaussettes propres et sans motifs ou inscription des jours de semaine au niveau de la cheville (ça tient du challenge)
- faire le marché sans pouvoir user de mon statut prioritaire (le mercredi on dirait qu'il n'existe que des femmes enceintes, et/ou accompagnées de jeunes enfants et des vieilles dames très dignes qui ont gagné le droit elles aussi d'être prioritaires - et le clament, avant de mettre 2 heures pour finalement choisir un dos de cabillaud, non pas celui ci, je préfère celui là).
- superviser des devoirs d'anglais de 5ème, de lecture de CE1 et de maths de CM2
- déjeuner (donc vider le lave vaisselle, remplir le lave vaisselle, passer un coup de balais et essuyer la table)
- conduire Adèle chez sa copine
- décortiquer les comptes du ménage de ces 30 derniers jours (réflexe masochiste 20 heures avant d'aller voir le banquier) et y passer 1 heure 30 en faisant des représentations graphiques et des sous totaux sous Excel (arrrrgh, j'ai pas encore décroché, au secours !)
- Aller chercher Adèle chez sa copine
- Shopper LE ingrédient qui manque chez Monop' (même constat qu'au marché sur l'impossibilité d'user de son allure culbuto pour faire du coupe file) et du vin chez Nicolas (que je ne boirai même pas).
- Observer de loin le monde des affaires qui s'agite, des journalistes qui s'énervent et des écologistes qui veulent clouer Elisabeth Badinter au pilori.
- en arriver à la conclusion que je vais être à la bourre pour mon dîner de ce soir (alors que je n'ai eu que ça à faire aujourd'hui)

Robert, va falloir que tu me donnes mes mercredis. Oui, je sais on avait dit "plein temps" mais là, c'est pas possible.

PS ; crédit photo, le bien nommé "the impossible cool".

1 commentaire:

  1. tu vas réussir, je t'assure, il n'y a pas de raison ... tu verras en octobre, tout sera rodé et tu n'auras pas envie de retourner au taf !!! Profite
    Bisa

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