samedi 4 juin 2011

Dilemme



A l'adolescence, on ne sait pas trop où poser ses pieds. On a les mensurations de Kate Moss et l'âge de Nadia Comaneci quand elle a obtenu 10 aux jeux olympiques de Montréal. On se plonge dans Grazia et on choure Okapi à sa petite soeur. On a les bagues sur les dents et pas encore sur les doigts. On a des amies et on fait des fêtes avec des pizzas et du coca et des morceaux de légumes "pour pas trop se jeter sur les bonbons".
Sous l'oeil vigilant des parents qui se demandent tous les jours qui est ce papillon qui volette dans la cuisine et se pose dans le pot de Nut'. Qui disparait dans sa chambre et entretient une relation d'amour intense avec son iPod et ses écouteurs violets.

On a des envies de mode, de color blocks et de talons. De slims de couleurs et de robes légères pour faire du vélo les cheveux au vent. Avec les premiers beaux jours, exit le combo so "mummy approved" slim-rayé-bensimon, on a envie de shorts et de débardeurs. de sandales et de maillots de bains.

Et on se retrouve à Disneyland sur Saint Lazare un vendredi de pont. A défaillir devant le stand Prada avec sa copine pendant que leurs mères sont  plus loin, le plus loin possible. A rechercher une robe. Trop facile, les magasins regorgent de robes. Des colorées et des unies, des longues et des courtes, des chères et des abordables.

Easy peasy les filles. On se donne 1 heure et après on part chez Ladurée.

A part que trouver une robe fraiche de jeune fille pas coincée mais pas délurée non plus, en coton léger mais pas transparent, au décolleté réel mais pas plongeant, qui arrive juste au dessus des genoux plutôt que sous la culotte, qui passe à 30° et qui ne se repasse pas. En taille 34 ou 36. A moins de 30 Euros. C'est trop. la. galère. Epuisant. Enervant. Déprimant.

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