mercredi 1 avril 2015

Partir à Marseille



Partir à Marseille pour 48 heures, voyage compris.
Voyager léger mais avec des tonnes de magazines  et deux menus sandwich achetés à la gare. Arriver tous frais, embrasser la ville qui s'offre à nous en clignant des yeux sous le soleil.
Descendre jusqu'au Vieux Port, prendre une photo en se regardant dans le drôle de portique en miroir de l'embarcadère et commencer à marcher le long des quais vers la Corniche.

(suite après le saut)



Saluer la mémoire de Florence Arthaud en passant devant le grand portrait affiché sur les pontons et s'attacher les cheveux avant de les voir s'emmêler méchamment. Prendre une photo de la plage des Catalans et de la mer en colère. Marcher le long de la corniche longtemps et avaler 50 litres de vent et d'embruns, passer le Petit Nice de Passedat, le marégraphe, le monument aux morts et arriver devant l'hôtel.

Demander une chambre pleine mer même si ça fait du bruit, même pas peur on est Bretons.
S'écrouler sur le lit douillet comme un nid et sourire comme des enfants qui auraient trop couru sur la plage.

Dormir.

Marcher toute la journée, avaler de nouveau 150 litres de vent déchainé, aller chercher des rameaux bénis par la Bonne Mère, saluer le génie de Le Corbusier, fendre la foule noire et rouge des supporters de rugby au Vélodrome, penser à Tante Françoise dans le quartier du Panier qui a inspiré Plus Belle LA Vie, taper des mains devant le Mucem, marcher encore et dîner dans un italien fabuleux du cours Ju avant de rentrer à l'hôtel, repus, fourbus, heureux.

Dormir.

Engouffrer un énorme petit déjeuner au soleil. Lire le journal au bord de la piscine
Retourner à la gare en longeant la corniche avec un taxi avé l'accent
Lire d'une traite un roman.



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