"Dans les années 1960 et 1970, les prémices de la médecine du sport mettent en garde : courir réduirait l'espérance de vie. Les femmes doivent à tout prix s'en abstenir si elles ne veulent pas avoir « les jambes épaisses », « le torse velu », ou voir « leur utérus se décrocher ». « Trop de masse grasse, trop d'émotivité », dissuadent médias et spécialistes"
in Le PointVous les avez sans doute vu passer ces affiches qui annoncent la sortie d'un documentaire de Pierre Morat sur la course à pied.
Celle ci, oui, qui donne envie de planquer son leggings en lurex pour enfiler un short en coton
Le bout d'article du Point cité plus haut est tiré de cette épopée de la course à pied, passée de manifeste de liberté pratiqué par quelques cheveux longs un peu hurluberlus à sport sans doute le plus pratiqué par le plus grand nombre de gens différents : des fondus de courses épais comme une demi chaussette de contention, des débutants qui ont besoin de perdre du poids, des réguliers comme une horloge qui jouent tous les dimanches, des dilettantes qui promettent de s'y tenir.. bientôt.
Et masse de minettes, de dames, de jeunes femmes et de moins jeunes femmes, de grandes, de petites, de maigres, de rondelettes, de bavardes et de taiseuses, de blondes, de brunes, de décoiffées et même de voilées.
Noi poilues, ni jambes épaisses et l'utérus toujours bien accroché.
N'en déplaisent aux doctes docteurs des années 60.
Ca tombe ou et comment, un utérus, quand ça se décroche ?
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