dimanche 21 décembre 2008

GPS



Découvrez Gorillaz!


J'ai d'abord pensé que mon sens de l'orientation était plutôt bon et que je me repérais plutôt bien en milieu hostile. Pas au point de pouvoir me lâcher dans la nuit avec un petit chapeau rouge, une galette au beurre et un gros loup dans une forêt, mais quand même un sens des grandes masses qui m'évite de partir dans le sens inverse du chemin prévu.

Et puis, un jour, j'ai découvert mon enfer personnel : être invitée à dîner dans un quartier inconnu en pleine ville sans parking garanti.

Et là, j'avoue je suis une vraie truite.
Une fois passée devant ma destination, vérifié qu'il me restait 10 minutes pour me garer et arriver en bas de chez mes hôtes, rouge à lèvres nickel, cheveux en place et sourire éclatant, c'est là que ça le calvaire commence.
Et se termine 25 minutes plus tard, en nage, hors d'haleine, le champagne tiède dans la main et des excuses auxquelles personne ne croit dans la bouche.
Entre temps, et le tout dans un périmètre somme toute limité, j'aurai eu le temps de suivre un camion poubelle et d'étudier le lent ballet rigolard des rippeurs prompts à se moquer de la cruche qui a tourné dans la seule rue de quartier barrée par Veolia Propreté.
J'aurai eu aussi le loisir de me souvenir que les sens interdits suivent une logique propre à des commissions d'urbanisme très farceuses et que les places libres après 21 heures sont aussi rares que Pomellato au pied du sapin (non ce n'est pas un message).

Toutes constatations que bien évidemment je n'aurai jamais le loisir de faire quand je ne conduits pas la voiture. Car alors, comme par miracle, une place se libère, les sens interdits disparaissent et les éboueurs aussi.

Il est comme cela des situations de solitude intense impartageables avec ses proches.

PS : je ne sais vraiment plus où j'ai attrapé cette photo mais qu'est-ce que je suis fière de ce mini lecteur Deezer..

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