C'est dommage, moi qui n'ai pas touché une cigarette depuis un mois, j'en viendrais presqu'à le regretter.
Mais pourquoi me direz-vous, alors que vous préparez déjà une grande fête pour me féliciter de ce pas décisif vers une vie plus saine et plus heureuse ?
Parce que c'est pas rentable.
Je m'explique.
Hier soir, rentrée tôt du travail et seule dans la maison, j'ai regardé le journal de 20 heures de France2. (cherchez les 3 erreurs dans la phrase précédente) et je suis tombée du canapé devant ce petit reportage.
Figurez-vous qu'en Allemagne, une assurance complémentaire vous permet de toucher davantage à la retraite si vous êtes fumeur - partant du principe que votre vie sera plus courte et que donc ils vous paieront moins longtemps.
Logique implacable.
Cynique mais implacable.
Certes, ça ne résoud pas le soucis de tous les frais médicaux à prévoir pour les fumeurs qui auront la malchance de développer une pathologie plus ou moins lourde par la faute de la nicotine, mais ce n'est pas le problème de l'assureur, ça.
C'est celui de l'Assurance Maladie, et c'est pas la même chose.
Quand à l'éthique. Pfft, un détail au regard des profits que va faire l'assurance en ces temps de crise et de disette commerciale.
Le détail dans cet article de la Tribune de Genève.
On descend s'en griller une ?
Ps : la photo vient de Life.
Ps2 : j'ai juste arrêté parce que j'avais plus envie. Me lancez pas de fleurs, j'ai aucun mérite. Et je suis sûre que je ne n'ai jamais été assez accro pour passer le test d'éligibilité à cette assurance de toutes façons.
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