Attention, ce printemps s'annonce meurtrier.
On dirait bien que le monde la mode a décidé de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière du transparent pour nous encourager - pauvres petites souris grises du bus 172 de 8 heures 36 - à devenir les oiseaux de lumières du studio 66.
Oui, Valérie, Stéphanie, Véronique, il est temps de réveiller la Party Girl qui est en toi.
D'abord, coupe toi les cheveux.
Haro sur le carré bon teint et la frange à la Kate Moss.
La coupe au bol façon "petit rossignol made in Avignon" est de retour. Ambiance brushing bas de plafond. "Donnez-nous 1000 colombes pour tous les enfants du monde". Un signe annonciateur du retour du message de paix dans le monde ?
Kerenn Ann
A noter, la version 2011 demande une posture affirmée pour ne pas tomber dans le revival bobonne des années 70.
Un pistolet ou bien des souliers à impression panthère (grrrrrr) feront l'affaire.
Profitez-en maintenant. Cette coupe est impraticable en été car non compatible avec le vent et les bains de mer (effet garanti "j'ai chouré sa perruque à Peggy Rosy du Crazy Horse")
Valentine Gauthier
Le retour de la couleur. Encore une petite rigolade de l'intelligentsia modesque qui trouve ça trop drôle de dire que désormais il faut être un adepte du color block.
Le fameux mélange des couleurs de Yannick Noah métissé avec un kilt de Sean Connery et les jambières de Katy Perry.
On prend le tout, le blender en position rapide et hop, un petit look frais et pimpant.
une véritable ode à la vie (ou un look canigou, ça dépend)
Ca vous parait flou ? Voici quelques idées
Sonia Rykiel (photo The Sartorialist)
Bien évidemment, les résultats photographiés sont en général des associations réussies. Mais ce n'est pas toujours le cas. On commence à voir des jeunes filles déguisées en bloc de post it 4 couleurs au coin des rues et hormis le fait que cela éclaire le bitume et fait écho au ciel bleu, l'ensemble n'est pas toujours;... hum... harmonieux.
Dernière tendance de fond. La socquette dans le soulier.
Alternative à la viande dans le torchon ou nostalgie totalement assumée des années 40 ?
A ce rythme, après avoir adoré le look bohème, puis les tailleurs crayons de Jackie O, et enfin le look Lucie Aubrac, j'ai très peur qu'on se retrouve en robe de bure d'ici deux- trois ans.
Lorsque la mode joue le compte à rebours, j'ai toujours un peu trouille.
Je le confesse. Même si mes pas ne me conduisent plus hors du 92 tous les jours, je confesse un faible pour cette explosion stylistique réjouissante et acrobatique. A haut risque certes. Mais qui n'aime pas vivre dangereusement de nos jours ?
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