Il y a comme ça des jours de grosse chaleur, prévus, annoncés, sur-prévendus comme des jours à haut risques sanitaires par une Ministre au prénom prédestiné.
On se prépare alors mentalement à hiberner tel un ours blanc dans son igloo, en enviant secrètement les pandas du zoo de Beauval que les soigneurs alimentent de sorbets maison au miel et aux pommes (miam) avant même qu'ils ne bougent une oreille, les gros chouchous.
On s'imagine déjà, dans la fournaise de la journée, se demander comme Patrick Capdevielle, à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés.
Alors on décide un truc totalement fou : prendre la voiture et partir goûter l'air là où il doit être : au bord de la mer, là haut, au-dessus de la Normandie, en Picardie.
Là où les vendeurs de frites se disputent les bords de route avec les vendeurs de moules bouchot déjà lavée prêtes à cuire à 2 euros le litre.
On y trouve le ciel bleu, le goût du sel et le baiser du soleil sur la crème solaire. Et pas loin de dix degrés de moins que plus bas.
Des plages au kilomètres, tellement grandes qu'on croit être tout seuls alors que non en fait c'est juste qu'il y a beaucoup de place,
la mer là bas tout au bout au loin mais si regarde,
du sable tellement fin qu'on est sûrs d'en rapporter un kilo chacun collé à la peau plus deux dans les serviettes,
Et.... des mariés qui viennent poser pour l'éternité, les pieds nus dans le sable des dunes, en râlant contre la maman photographe qui tenterait bien un cadrage audacieux, yeux dans les yeux, sourire radieux et course folle dans les dunes.
Nous on a fait pareil hier : on a fui la canicule, mais vers la montagne. Y'avait pas de mariés !
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