Sur ces villes que l'on dit moches et balayées par plus de vents et de pluie que caressées de doux zéphyrs aussi soyeux que le mouvement limpide des naïades qui fendent leurs flots, Matthieu Venot pose son oeil pastel et ses prises de vue Malabar.
Ces cités à première vue grises et tristes, détruites par une urbanisation champignon sans âme, prennent tout à coup des airs de promenades tropicales, éclaboussées de lumière crue et de ciel sans nuage.
Et ce travail initié à Brest se poursuit partout où ce marcheur infatigable pose ses baskets : Dunkerque, les tours de la Défense à Paris, un terrain vague à Soulac...
Sublimation d'un quotidien sinistre, me direz-vous ? Optimisme délirant, envoutement, intoxication au varech ou magie noire de la lande des montagnes du même nom ?
(suite après le saut)
Voire.
Peu importe. En attendant ce regard tendre et frais donne des envies de printemps et de soleil et invite à débusquer des coins de Californie sur les trottoirs pour s'évader déjà un peu des giboulées.
Un travail à retrouver sur son compte Instagram
et dans cette vidéo Eastpack
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire