mercredi 31 décembre 2008
Si si c'est drôle
mardi 23 décembre 2008
joyeux noël
Découvrez Dean Martin!
dimanche 21 décembre 2008
GPS
Découvrez Gorillaz!
jeudi 18 décembre 2008
Le dîner de filles expliqué aux hommes
- On arrive donc, fraîches et pimpantes, pomponnées et parfumées, avec chacune une partie du dîner. Pardi, nous sommes des femmes économes et avons à coeur de maintenir l'équilibre budgétaire de notre ménage !
- On se fait des bises, on se complimente à l'envi en poussant des petits cris aussi admiratifs que jaloux, car oui, c'est pour les copines qu'on s'est faites belles ce soir. Elles seules verront de suite que ces bottes n'ont rien à voir avec celles achetées le mois dernier, que le le balayage blond-roux nous va beaucoup mieux que les mèches dorées, que l'on a perdu 300 grammes et que ça remodèle toute notre silhouette.
- On ouvre une bouteille de champagne que l'on sirote doucement sans abîmer notre rouge à lèvres. Sans alcool la fête est plus folle, mais soyons déraisonnables et autorisons-nous une coupette, nous sommes entre nous n'est-ce pas ?
- On passe à table : dîner aussi léger que la conversation. Un seul sujet nous occupe vraiment : les hommes. Oui, nous ne parlons que de vous et vous comparons avec tout plein de détails croustillants car nous sommes des coquines. Jamais aucun sujet ne nous passionne autant que vous.
- Ensuite, on fait la vaisselle, on dit "qui prendra une petite eau chaude avant de partir ? Il ne faut pas que je tarde, Jean-Do s'inquiète toujours si je suis absente trop longtemps"on se refait des bises, on se recomplimente, on se promet de se revoir bientôt. Et on repart.
Let's Steve again
mercredi 17 décembre 2008
Mercredi at home
mardi 16 décembre 2008
dimanche 14 décembre 2008
La chanson dimanche
c'est la criiiiiiise
jeudi 11 décembre 2008
Le début de la fin
C'est pas facile tous les jours d'être Super Tatie Marraine Dans le Vent.
mercredi 10 décembre 2008
Le numérique vu par les filles #4
Bucolique Numérique
Le numérique me fascine.
Petit à petit il rentre dans nos vies et devient indispensable sans que l’on y prenne garde.
Au départ, les jeux étaient faits, les belligérants bien opposés.
A ma droite les amoureux de la nature, des couchers de soleil, des ballades au grand air et des soirées littéraires – un poil rétrogrades mais qui « savaient où sont les vraies valeurs de la vie »
A ma gauche, les chantres de la technologie, du progrès. Elevés aux frères Bogdanoff, lecteurs de Science et Vie, et bricoleurs de circuits électriques. Un poil illuminés mais « qui avaient confiance dans l’avenir – cet horizon radieux où notre vie serait plus facile, plus riche, plus belle ».
Les premiers criaient haro sur la télévision, les seconds comptaient les octets pour s’endormir les soirs de migraines.
Les deux se côtoyaient sans se voir et préféraient ne pas s’opposer – leurs différends étaient si nombreux qu’ils ne pouvaient s’entendre.
C’était clair, sans bavure. Un vrai bilan comptable.
Et puis, d’années en années, les frontières sont devenues de plus en plus floues.
On a vu des amoureux de la nature filmer la reproduction des mouches avec des caméras haute définition, et des technophiles s’enflammer après avoir découvert Goethe en VO sur leur e-book.
Le numérique s’est insinué dans tous les actes, même les plus courants de notre vie quotidienne.
Il est aujourd’hui presqu’impossible de passer une journée sans utiliser un appareil numérique, un téléphone mobile, voire Internet.
Même la mythique Carte Orange a fait place au Pass Navigo.
Même les mamies à cheveux bleus utilisent une carte Monéo à la boucherie.
Le virtuel, à force de ne pas l’être, devient juste… banal, et s’humanise. Et finalement, la technologie devient juste ce qu’elle doit être : un moyen et non plus une fin.
Et les amoureux de la nature peuvent tomber amoureux des amoureux du futur et réciproquement. Et c’est chouette.
PS : cet article est paru en 2008 dans le magazine DigitalWorld (aujourd'hui on line http://www.digitalworld.fr/).
mardi 9 décembre 2008
BRRRR
- Pourquoi je ne mets pas mon manteau chic, noir et féminin les jours de grand froid déjà ? C'est parce qu'il est chic, noir et féminin, mais bien moins chaud que ma parka. Trop tard.
- Pourquoi je n'ai pas de gants, ni de bonnet, ni de parapluie dans mon sac ? Parce qu'il est déjà plein de lunettes de soleil, tickets de carte bleue illisibles, playmobil, cartes pokemon, mouchoir, vieux 20 minutes chiffonnés.
- Pourquoi on ne voit jamais personne manger de bagel chaud face à la pluie et au vent ? Parce que c'est acrobatique et désagréable. Grand moment de solitude à 13 heures 59, dans la rue Louis le Grand.
- Pourquoi les lentilles ? Parce que lunettes + froid + boutique surchauffée et ultra snob (c'est à dire vide), = 10 premières secondes .. troublantes, voire troublées comme les lunettes avec la buée.
"Ce qui ne tue pas rend plus fort" dit mon Boss en période de charette. Il est fort mon Boss. On voit qu'il a déjà fait son shopping de Noël.
J'ai croisé une armée de clones vers Opéra : blondes, cheveux mi-long, brushées, californian méchées, habillées tout en noir, entre 30 et ... ans, et qui bravaient la neige fondue, insensibles au vent, juchées sur 18 centimètres de Louboutin.
Elles se sont engouffrées chez Tiffany's en babillant. Peut-être qu'il y avait des soldes ? Ou bien alors un déjeuner de socialites New-Yorkaises exilées ?
Je me serais bien immiscée parmi elles pour pousser plus loin mon enquête mais je me suis rendue compte assez vite que tout comme Maïté chez Arielle Dombasle, j'aurais du mal à passer inaperçue.
Voyons voir : cheveux courts, chatains, carnation pâle quoique légèrement rosée grâce aux rafales de vent, jeans et clarks, haleine de bagel... Oups.
Salut les filles, je retourne au bureau, chacun son job.
PS : l'illustration du jour vient du catalogue d'une vente enchères de chez Sotheby's: http://bibliodyssey.blogspot.com/2008/11/original-winnie-pooh-drawings.html
lundi 8 décembre 2008
Bill Shock
dimanche 7 décembre 2008
2008 après JC
vendredi 5 décembre 2008
Sagesse populaire
Lao Tseu a dit (à moins que ce ne soit Soeur Emmanuelle, je ne sais plus) :
"Après 35 ans, laisse toi violemment aller le jour de ton anniversaire. Avant tu étais trop jeune pour en goûter le sel... C'est tellement plus fort d'abattre méthodiquement toutes ces défenses dont tu t'entoures le reste de l'année et d'oublier pour un soir toutes tes bonnes résolutions... Chocolat, bon vin, champagne, mets fins et riches, et cigarettes....Rien ne te sera interdit ces soirs là. Et tous les autres soirs dont tu décideras que ce sont comme des anniversaires"
Et je rajouterai, en bonne rabat-oij : Ne pense pas à demain. Mal de tête, mal au coeur, fringale permanente et soif de pendue ? Taratata.
Ca te donnera au moins l'occasion de chantonner le refrain préféré des lendemains difficile
"J'ai la tête qui éclate,
J'voudrais seulement dormir,
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir..."
Amen.
Crédit Photo: je ne suis pas tombée amoureuse de Agathe Cléry. Je n'ai pas encore choisie une photo du film parce que ma peau est blanche comme du lait d'ânesse et que mes cheveux sont à Diana Ross ce que Carambar est à un Schtroumpf albinos. Je ne cède pas à une Obama-mania si tendance. J'ai juste trouvé un gisement de photos jolies sur allociné.
jeudi 4 décembre 2008
Dieu merci c'est vendredi #2
Plus il pleut, plus il fait moche et plus tout le monde se plaint et plus j'ai envie d'être de bonne humeur et de sourire. C'est mon côté soeur Blanche...
Alors, quelques liens pour se détendre avant un WE super trop cool (acheter le sapin, retrouver les décorations qui sont sûrement quelque part dans la cabane mais si cherche bien je te jure elles y sont, se battre avec les enfants pour qu'ils fassent le sapin tous seuls mais pas trop quand même histoire que le sapin ressemble à quelque chose de déco, exhumer la crèche, faire la queue au Monop pour acheter du papier ciel étoilé pour faire le décor de la crèche, faire les courses pour la semaine, en profiter pour acheter 2-3 cadeaux à planquer dans la maison, trouver une planque dans la maison... Dormir)
- Pour les romantiques, les amoureuses, les coeurs tendres, les éternelles fleurs bleues. (La photo de ce post vient de ce site).
http://leloveimage.blogspot.com/
- Pour partager la vie si simple de Gwyneth Paltrow C'est en anglais mais ça vaut l'effort. Extrait "I used to spend a lot of time looking at fashion, reading about fashion, generally being bemused by fashion. Then one day I had children and it all kind of went out the window. For a few years I was basically in sweat pants and I didn’t mind it". You bet Gwinnie, that's all my life.
http://goop.com//.
- Un site de home deco où comme toujours les intérieurs sont beaux, lumineux, les maîtres de maison ultra charismatiques et les chaussettes sales invisibles...
http://www.cookiemag.com/homefront/home_decorating
mercredi 3 décembre 2008
mardi 2 décembre 2008
Quantum of Solace
Mon mari est un astre à côté duquel l’époux de AGA brille comme un vieux Svarowski pâlichon sur une poche arrière de jeans d’adolescente prépubère.
Et cette année encore, je lui lance un défi que lui seul peut relever.
Je cherche, je cherche et je trouve des idées de cadeaux pour Noël mais en fait je m’en fiche un peu.
Enfin plutôt : je suis plus attachée à la valeur symbolique du cadeau qu’à son prix.
Voire.
Je n’ai pas envie d’avoir un CD ou un beau livre de photos d’art japonaises.
Je n’ai pas envie d’avoir un tee shirt à message que je ne mettrais jamais car les t-shirts à messages, c’est très subtil. Ca peut être très drôle comme très raté. Et parfois seule une virgule suffit à transformer un t shirt hypissime digne de Colette en chiffon à poussière digne de Rosette.
Je n’ai pas envie d’une boite de « Mon Chéri » ni d’un paquet de clémentines « Mon Amour » sous prétexte que ça fait clin d’œil.
Je ne veux pas de cadeaux trop chers « pasqu’avec la crise et c’qui va nous tomber dessus au premier semestre 2009, c’est pas raisonnable ».
Et puis c’est nul le cher exprès-parce-que-ça-fait-bien-de-dépenser-beaucoup, parce que ça fait « Tah dah ! regarde comment je t’aime fort »
Voire.
En même temps la notion de « pas cher » ça commence où et ça s’arrête où ?
Parce que c’est sûr que je veux pas de cheap (pas de pulls en acrylique – merci)
Et je ne veux pas de cadeau utile.
Voire.
Je voudrais des cadeaux que je ne m’oserais pas m’acheter toute seule mais en même temps tout ce qui est à un prix raisonnable, accessible, et qui me plait, je n’attends pas le père Noël pour me l’offrir.
Je préfèrerais savoir qu’il a passé du temps à me chercher des petits cadeaux dans des boutiques chouettes.
Voire.
Pas de l’encens ni des massages ni des trucs de détente. Merci. Ca fait cadeau d’esthéticienne. Sinon, en rétorsion, j’offrirai des boutons de manchette, ou des chaussettes ou un jeu de cartes dans un étui en bois de loupe.
Donc un cadeau pas cher mais pas cheap, superflu mais pas inutile, sobre mais surprenant.
Mon mari, Mon astre, tu vas y arriver.
lundi 1 décembre 2008
Le numérique vu par les filles #3
Trouille
Je me souviens très bien de ce mardi. Avec mes frères, dans la cour de récré, à la boulangerie, dans la rue Jean Jaurès, on ne parlait que de ça.
Il parait qu’en se bricolant des lunettes avec des intercalaires transparents rouges et bleues, on pouvait voir des films, à la télé, en 3 D.
Un truc dingue, digne de Hollywood et des parcs d’attraction américains (forcément américains).
Là, dans le salon, tous volets fermés, avec nos drôles de lunettes en plastique, voir Luke Skywalker fondre sur nous, le sabre à la main et Darth Vador dans toute l’épouvante de son costume noir…
Ça vous fait rêver ?
J’ai jamais pu.
J’ai glissé du fauteuil, tremblante, enlevé mes lunettes et je me suis réfugiée dans ma chambre où j’ai relu mon Astrapi du mois en attendant que mon cœur reprenne un rythme normal.
Vous allez finir par penser que je suis vraiment une réactionnaire baba cool indécrottable, mais vous n’y êtes pas du tout.
Allez savoir pourquoi, moi qui rêve d’un grand écran plasma pour m’évader dans mon salon, la 3D me terrifie.
Je suis sûre que même les Bisounours me donneraient la frousse si je voyais leurs rondeurs envahir le salon et s’asseoir sur mes genoux.
Pour moi, la télé est comme un livre animé, carré, plat, en couleurs.
Comme un monde à portée de main mais comme les lions à Thoiry – derrière la vitre 4 épaisseurs en PVC thermo sécurisé. Pas dans mon verre, sur mes coussins.
C’est grave Docteur ?
PS : cet article est paru en 2008 dans le magazine DigitalWorld (aujourd'hui on line http://www.digitalworld.fr/).