mercredi 31 décembre 2008

Si si c'est drôle


Une semaine plus tard et quelques excès en plus. Un peu trop de repas à rallonges, de grasse matinée, de bolduc, de chocolats et de papiers cadeaux - comme prévu.

Les enfants regardent Sissi à la télé.

C'est très amusant à écouter tout en faisant autre chose. Tout à coup tout devient délicieusement désuet et charmant et un peu risible aussi.

Vous souveniez-vous que la fille de Sissi s'appelait Gisèle et qu'elle était moche comme tout avec ses anglaises rousses et ses grosses joues ? Et ce pauvre Franz avec ses cheveux ripolinés et ses décorations sur sa redingote en carton. Là Là, les cheveux en cheveux de moutons de Sissi, le décor de théâtre de sa convalescence et sa maladie si cinégénique (elle est poitrinaire, ça veut pas dire qu'elle a de gros seins comme me glisse Jean), le beau temps perpétuel sur la Bavière de Papili et Mamili, l'intransigeance de la mère de Franz (qui a abdiqué pour lui alors qu'au fond il aurait adoré rester un homme simple, aller acheter son Voici sans être en couverture tout ça - on donne tout à ses enfants et voilà tout ce qu'on a - de l'ingratitude) qui cache pourtant un coeur pas si dur que ça, c'est juste qu'elle a tellement donné pour son fils, c'est une mère avant tout.
Et Mamili qui dit à sa fille, alanguie sur son transat et qui se désespère d'être si lasse "mais comment crois tu que font toutes les femmes qui ont un travail, des enfants, et une maison à tenir ? "
Elle est trop forte Mamili.
J'aimerais bien aussi que les médecins me recommandent un changement d'air complet comme à "cette pauvre enfant". Vu l'effet de Madère sur l'humeur de Sissi, ça me parait être exactement ce dont j'ai besoin... "je crois qu'il n'y a rien de plus grisant que les voyages", elle dit. And I agree Sissi.
C'est pasl'tout mais j'ai un smoky eyes qui m'attend.
A l'année prochaine !

mardi 23 décembre 2008

joyeux noël


Youpi, c'est l'heure de faire la valise, de prendre les cadeaux en essayant de pas en oublier et de prendre aussi une tenue un peu habillée mais pas trop quoique on sait jamais, un jean et puis un autre jean, et des chaussures habillées et d'autres pour courir dans la campagne en plus de celles qui restent toujours là bas mais qu'on n'est pas sûre d'aimer toujours. 
De faire le thermos de café, de prendre les pains au lait, plus le chocolat, plus les BN, plus la bouteille d'eau, plus les iPods et les casques.
De ne pas oublier les pots de confiture vides pour maman, les bouteilles de jus de pomme à consigner, les cadeaux (mince, j'ai rien pour Philippe, trop tard, je ferai un saut chez Inter vendredi matin, les boules c'est mon frère quand même), les chaussons des enfants et un pyjama pour soi, une cargaison de mouchoirs (vous avez remarqué, c'est toujours le premier jour des vacances qu'on tombe malade ?)
De rentrer tout le monde dans la voiture.
De retourner baisser le chauffage.
Et fermer la maison comme une boite de conserve de la guerre de 14 : volets + alarme + chiens des voisins.
Et de faire 6 heures de route. Avec tous nos copains de l'A13 puis de la N12. Et puis la radio et puis les Enfoirés qu'on chante à tue tête tous les 5. Et puis le Mc Do d'Avranches. Et puis les 50 derniers kilomètres qui sont les plus longs parce que les enfants n'en peuvent plus de hâte de voir leurs cousins et leurs grand parents et qu'on se sent tout pareil.
C'est chaotique, épuisant, étourdissant et en même temps, c'est Noël.
Et j'adore ça. Alors, Joyeux Noël 

Je vous laisse avec Dino

Découvrez Dean Martin!




dimanche 21 décembre 2008

GPS



Découvrez Gorillaz!


J'ai d'abord pensé que mon sens de l'orientation était plutôt bon et que je me repérais plutôt bien en milieu hostile. Pas au point de pouvoir me lâcher dans la nuit avec un petit chapeau rouge, une galette au beurre et un gros loup dans une forêt, mais quand même un sens des grandes masses qui m'évite de partir dans le sens inverse du chemin prévu.

Et puis, un jour, j'ai découvert mon enfer personnel : être invitée à dîner dans un quartier inconnu en pleine ville sans parking garanti.

Et là, j'avoue je suis une vraie truite.
Une fois passée devant ma destination, vérifié qu'il me restait 10 minutes pour me garer et arriver en bas de chez mes hôtes, rouge à lèvres nickel, cheveux en place et sourire éclatant, c'est là que ça le calvaire commence.
Et se termine 25 minutes plus tard, en nage, hors d'haleine, le champagne tiède dans la main et des excuses auxquelles personne ne croit dans la bouche.
Entre temps, et le tout dans un périmètre somme toute limité, j'aurai eu le temps de suivre un camion poubelle et d'étudier le lent ballet rigolard des rippeurs prompts à se moquer de la cruche qui a tourné dans la seule rue de quartier barrée par Veolia Propreté.
J'aurai eu aussi le loisir de me souvenir que les sens interdits suivent une logique propre à des commissions d'urbanisme très farceuses et que les places libres après 21 heures sont aussi rares que Pomellato au pied du sapin (non ce n'est pas un message).

Toutes constatations que bien évidemment je n'aurai jamais le loisir de faire quand je ne conduits pas la voiture. Car alors, comme par miracle, une place se libère, les sens interdits disparaissent et les éboueurs aussi.

Il est comme cela des situations de solitude intense impartageables avec ses proches.

PS : je ne sais vraiment plus où j'ai attrapé cette photo mais qu'est-ce que je suis fière de ce mini lecteur Deezer..

jeudi 18 décembre 2008

Le dîner de filles expliqué aux hommes


Plus fort que le match "non, cette fuite d'eau ne s'arrêtera pas toute seule, laisse moi faire chérie, j'ai eu des cours de plomberie avant de rentrer en maternelle" vs " amour, pour que ta chemise soit propre, il faut la faire passer dans cette drôle de machine blanche qui fait du bruit et qui a plein de boutons compliqués, bouge pas j'ai un DEUG de travaux ménagers"

Tah dah ! Le dîner de filles.
Territoire d'incompréhension totale entre les sexes, sujet de moultes suppositions, légendes et on dits sulfureux. Vrai trou noir dans nos emplois du temps que l'on se complait à dire surchargés.

Que se passe-t-il entre 21 heures et minuit dans ces salons douillets de nos villes et de nos campagnes ?
Et bien, mes jolis, c'est votre jour de chance, car je vais enfin vous révéler la vraie, l'extraordinaire vérité de ces rencontres secrètes.

Tout est comme vous le pensez, vous êtes très forts.

  • On arrive donc, fraîches et pimpantes, pomponnées et parfumées, avec chacune une partie du dîner. Pardi, nous sommes des femmes économes et avons à coeur de maintenir l'équilibre budgétaire de notre ménage !
  • On se fait des bises, on se complimente à l'envi en poussant des petits cris aussi admiratifs que jaloux, car oui, c'est pour les copines qu'on s'est faites belles ce soir. Elles seules verront de suite que ces bottes n'ont rien à voir avec celles achetées le mois dernier, que le le balayage blond-roux nous va beaucoup mieux que les mèches dorées, que l'on a perdu 300 grammes et que ça remodèle toute notre silhouette.
  • On ouvre une bouteille de champagne que l'on sirote doucement sans abîmer notre rouge à lèvres. Sans alcool la fête est plus folle, mais soyons déraisonnables et autorisons-nous une coupette, nous sommes entre nous n'est-ce pas ?
  • On passe à table : dîner aussi léger que la conversation. Un seul sujet nous occupe vraiment : les hommes. Oui, nous ne parlons que de vous et vous comparons avec tout plein de détails croustillants car nous sommes des coquines. Jamais aucun sujet ne nous passionne autant que vous. 
  • Ensuite, on fait la vaisselle, on dit "qui prendra une petite eau chaude avant de partir ? Il ne faut pas que je tarde, Jean-Do s'inquiète toujours si je suis absente trop longtemps"on se refait des bises, on se recomplimente, on se promet de se revoir bientôt. Et on repart.
Voilà, satisfaits ?  Maintenant que vous savez la vérité vraie vous ne poserez plus jamais de question, promis ? 


PS : Au fait,  ya le chauffage de la chambre de Pétronille qui est tout froid, tu veux pas aller jeter un oeil ?

Let's Steve again

C'est pas parce que c'est l'anniversaire de Brad Pitt aujourd'hui qu'il faut se laisser aller..
Vas-y Steve, continue tes leçons de style !

mercredi 17 décembre 2008

Mercredi at home


Aujourd'hui j'ai une journée double emploi. Je ne suis pas au bureau mais j'ai quand même du travail. C'est un concept. 
Ca s'appelle le temps masqué, dirait une amie à moi qui le tient de son Père. Ou la rentabilité maximum du temps passé. 
Je sers le petit déjeuner et en même temps je fais une machine. 
Je fais un budget et je corrige les devoirs de maths. 
Je fais cuire de la soupe et j'écris un projet. 
Je vais chez le dentiste et je réponds au téléphone.

"Bon mercredi" ils m'ont dit hier quand je suis partie.  
Pfft.

Mais en fait ils ont un peu raison.
Je suis en pyjama et j'écris un mail à un client.
J'attends une réponse et je fais des bisous à Henri dans ses cheveux qui sentent la nuit et le Monoï.
Je me fais un café qui sera bon et j'écoute le silence (oui, c'est ça ce truc qui n'existe pas au bureau) dans la cuisine.
J'écris un post et je charge ma présentation.

J'entretiens un genre de schizophrénie galopante ou bien je profite de la vie ? Je ne sais pas... 

PS : la photo c'est l'île de Sein au mois d'Août et en plein soleil.

mardi 16 décembre 2008

dimanche 14 décembre 2008

La chanson dimanche

Quoi, t'étais pas au concert de P.U.S.H hier soir ? Nan, tu déconnes là... tu me fais marcher, t'as pas raté cette occasion unique de rencontrer en Live ces apôtres modernes, ces jeunes si fun avec leur Rock Louange, proche de l'univers musical de la scène Pop Française ? T'as tort le Père Jean-Baptiste les adore.
Allez, J.C, envoie la gomme !

Ca se passe  ... 

Allez, frères et soeurs, allez vous en sur les places et sur les parvis.. Et vivez l'esprit de Noël.

PS : j'adorerais voir la tête de vos camarades de bureau quand vous allez mettre la musique à fond dans l'open space... Vous en voulez encore ? allez sur leur site officiel, c'est ici

c'est la criiiiiiise


Pourquoi j'aime la Crise.

En lieu et place des papiers de soie et bolducs de toutes façons hors de prix, j'invente le concept du papier cadeau manifeste : et hop, LA CROIX et je rappelle que "Noël, c'est aussi une fête religieuse bande de païens", et hop LA PRAVDA, "je suis une globe trotteuse, ma résidence secondaire, c'est la terre", et hop LE TELEGRAMME et "c'est pas parce que je travaille à Paris que j'en oublie mes raciiiines", et hop L'HUMANITE, "je suis une petite rigolote", et hop LIBERATION "oui, je suis urbaine, je travaille dans les médias et je suis de gauche"... La liste est infinie. Quelles bonnes parties de rigolade. Pourquoi avoir attendu 2008 ?

Je peux enfin assumer mes culottes Petit Bateau en coton à 8,50 euros et dénoncer cette imposture : (je sais c'est dur, mais oui) le string Erès à ouatt milliards qu'il faut laver à la main à l'eau froide avec du Woolite, c'est pesant à la longue. Alors qu'un bon slip en coton qui se lave à 90°c avec les draps, quel gain de temps !

Je peux consommer sans mauvaise conscience. Je ne dépense pas d'argent, je soutiens l'Economie Française, Madame !

"Non, mon petit lapin, le le Père Noël subit lui aussi de plein fouet les répercussions de la crise financière qui secoue le monde. Il faut le comprendre. Il ne pourra pas t'apporter tous ces cadeaux que tu as choisis dans le catalogue du Train Bleu. Il fera une sélection qui tiendra compte des arbitrages nécessaires à la gestion de ces nouveaux risques et de la conjoncture qui va probablement affecter le pouvoir d'achat de notre foyer. Fais lui confiance."

Pas ce soir chéri, c'est la crise.

Le cinéma, le théâtre, les expos ? Quelle plaie, toutes ces files d'attentes sous la pluie glaciale de décembre, alors que la télé publique offre de si bons divertissements pour pas un rond. Vive Patrick Sébastien.

(à suivre)

PS : papier cadeau maison pour cadeau de Noël en avance. Je vous reparlerai des chewings gums plus tard...

jeudi 11 décembre 2008

Le début de la fin


C'est pas facile tous les jours d'être Super Tatie Marraine Dans le Vent.
J'ai beau ne pas être bien vieille, voire même totalement toute jeune comparée à la moyenne pondérée de toutes mes voisines de la rue (on trouve toujours plus vieille que soi - plus jeune aussi mais en l'occurence ça ne sert pas ma démonstration) - bref j'ai beau être un poussin de l'année, je suis perdue, je l'avoue. le 10 décembre est mon Kerguelen à moi (*).

Je ne comprends rien aux liste de Noël de mes neveux (Aïe, j'ai des neveux en âge d'écrire des listes de Noël, je ne suis donc pas si jeune).
Attention, je prends mon souffle : warhammer world of warcraft worms open warfare 4 need for speed most wanted SSX on tour. Ca c'est les jeux pour PSP. Mais il y a aussi le donjon de Naheulbeuk (tomes 4 et 5), l'arrière boutique de la terre de Fangh (de Poinsot), les Lego Creator, et les Pokemon Mangriff de Team Magma. J'oubliais les CD de sum 41 (le jeune garçon ajoute sans ironie mais tant de cruauté innocente la parenthèse( "à prononcer à l'anglaise") aaaaaah).

Moi qui m'étais promis de ne jamais être une Tatie qui a les joues qui piquent et qui met du Canoé de Dana en chantant "Mon Dieu Que La Montagne est Belle", je pleure. Et je bénis Saint Amazon qui comprend tout ce que je lui demande et me livre à mon bureau sans me regarder de haut et sans me faire de remarques désagréables sur mon inculture de djeunes.

PS : oui, il fait froid ce soir. D'où le cache nez (les taties disent "cache nez" pas pas "écharpe". Elles disent "chandail" aussi. Je m'habitue)
(*) allusion subtile à ce pauvre Loïc perdu entre l'Afrique du Sud et l'Australie et qui se sert d'un mouchoir de Cholet pour faire avancer son bateau démâté. Il aurait dû prendre des rames. On croit que c'est inutile et pourtant...

mercredi 10 décembre 2008

Le numérique vu par les filles #4


Bucolique Numérique

Le numérique me fascine.

Petit à petit il rentre dans nos vies et devient indispensable sans que l’on y prenne garde.

Au départ, les jeux étaient faits, les belligérants bien opposés.
A ma droite les amoureux de la nature, des couchers de soleil, des ballades au grand air et des soirées littéraires – un poil rétrogrades mais qui « savaient où sont les vraies valeurs de la vie »
A ma gauche, les chantres de la technologie, du progrès. Elevés aux frères Bogdanoff, lecteurs de Science et Vie, et bricoleurs de circuits électriques. Un poil illuminés mais « qui avaient confiance dans l’avenir – cet horizon radieux où notre vie serait plus facile, plus riche, plus belle ».
Les premiers criaient haro sur la télévision, les seconds comptaient les octets pour s’endormir les soirs de migraines.
Les deux se côtoyaient sans se voir et préféraient ne pas s’opposer – leurs différends étaient si nombreux qu’ils ne pouvaient s’entendre.

C’était clair, sans bavure. Un vrai bilan comptable.

Et puis, d’années en années, les frontières sont devenues de plus en plus floues.
On a vu des amoureux de la nature filmer la reproduction des mouches avec des caméras haute définition, et des technophiles s’enflammer après avoir découvert Goethe en VO sur leur e-book.
Le numérique s’est insinué dans tous les actes, même les plus courants de notre vie quotidienne.
Il est aujourd’hui presqu’impossible de passer une journée sans utiliser un appareil numérique, un téléphone mobile, voire Internet.
Même la mythique Carte Orange a fait place au Pass Navigo.
Même les mamies à cheveux bleus utilisent une carte Monéo à la boucherie.

Le virtuel, à force de ne pas l’être, devient juste… banal, et s’humanise. Et finalement, la technologie devient juste ce qu’elle doit être : un moyen et non plus une fin.

Et les amoureux de la nature peuvent tomber amoureux des amoureux du futur et réciproquement. Et c’est chouette.

PS : cet article est paru en 2008 dans le magazine DigitalWorld (aujourd'hui on line http://www.digitalworld.fr/).

mardi 9 décembre 2008

BRRRR

Aujourd'hui, n'écoutant que ma bonne humeur et l'horloge de Christmas qui me rappelle à l'ordre violemment ces jours ci, je suis allée faire du shopping au déjeuner.
  • Pourquoi je ne mets pas mon manteau chic, noir et féminin les jours de grand froid déjà ? C'est parce qu'il est chic, noir et féminin, mais bien moins chaud que ma parka. Trop tard.
  • Pourquoi je n'ai pas de gants, ni de bonnet, ni de parapluie dans mon sac ? Parce qu'il est déjà plein de lunettes de soleil, tickets de carte bleue illisibles, playmobil, cartes pokemon, mouchoir, vieux 20 minutes chiffonnés.
  • Pourquoi on ne voit jamais personne manger de bagel chaud face à la pluie et au vent ? Parce que c'est acrobatique et désagréable. Grand moment de solitude à 13 heures 59, dans la rue Louis le Grand.
  • Pourquoi les lentilles ? Parce que lunettes + froid + boutique surchauffée et ultra snob (c'est à dire vide), = 10 premières secondes .. troublantes, voire troublées comme les lunettes avec la buée.

"Ce qui ne tue pas rend plus fort" dit mon Boss en période de charette. Il est fort mon Boss. On voit qu'il a déjà fait son shopping de Noël.

J'ai croisé une armée de clones vers Opéra : blondes, cheveux mi-long, brushées, californian méchées, habillées tout en noir, entre 30 et ... ans, et qui bravaient la neige fondue, insensibles au vent, juchées sur 18 centimètres de Louboutin.

Elles se sont engouffrées chez Tiffany's en babillant. Peut-être qu'il y avait des soldes ? Ou bien alors un déjeuner de socialites New-Yorkaises exilées ?

Je me serais bien immiscée parmi elles pour pousser plus loin mon enquête mais je me suis rendue compte assez vite que tout comme Maïté chez Arielle Dombasle, j'aurais du mal à passer inaperçue.

Voyons voir : cheveux courts, chatains, carnation pâle quoique légèrement rosée grâce aux rafales de vent, jeans et clarks, haleine de bagel... Oups.

Salut les filles, je retourne au bureau, chacun son job.




PS : l'illustration du jour vient du catalogue d'une vente enchères de chez Sotheby's: http://bibliodyssey.blogspot.com/2008/11/original-winnie-pooh-drawings.html

lundi 8 décembre 2008

Bill Shock


Une image et un titre qui n'ont rien à voir.
L'image c'est pour l'inimitable classe de Steve McQueen, le King of Cool. Le regard, la veste, la coupe de cheveux, tout y est. Tout devrait être aussi simple que ça.
Le titre c'est pour l'expression de consultant du jour.
Un "bill shock", ça veut dire que t'as tellement bien brouillé les cartes qu'à l'arrivée ton client pousse un cri en voyant sa facture. Et t'as pas envie que le client enquille les bill shocks, sinon après tu risques le churn out. Râââââ. C'est bon.
Comment voulez-vous que je sois de mauvaise humeur avec ça ?
PS : la photo vient du site http://www.valetmag.com

dimanche 7 décembre 2008

2008 après JC



Marie a été hospitalisée pour éviter le risque d'un accouchement prématuré.
C'est un petit hôpital de province qui va sans doute bientôt fermer qui les accueille.
Le confort est sommaire alors Joseph a fait un saut chez Atac avec sa 309 Chorus pour acheter un barbecue qui fait office de chauffage d'appoint.
La télé est en panne. Les boules.
PS : Photo homemade et poladroidée. 2008.

vendredi 5 décembre 2008

Sagesse populaire


Lao Tseu a dit (à moins que ce ne soit Soeur Emmanuelle, je ne sais plus) :
"Après 35 ans, laisse toi violemment aller le jour de ton anniversaire. Avant tu étais trop jeune pour en goûter le sel... C'est tellement plus fort d'abattre méthodiquement toutes ces défenses dont tu t'entoures le reste de l'année et d'oublier pour un soir toutes tes bonnes résolutions... Chocolat, bon vin, champagne, mets fins et riches, et cigarettes....Rien ne te sera interdit ces soirs là. Et tous les autres soirs dont tu décideras que ce sont comme des anniversaires"


Et je rajouterai, en bonne rabat-oij : Ne pense pas à demain. Mal de tête, mal au coeur, fringale permanente et soif de pendue ? Taratata.
Ca te donnera au moins l'occasion de chantonner le refrain préféré des lendemains difficile
"J'ai la tête qui éclate,
J'voudrais seulement dormir,
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir..."


Amen.


Crédit Photo: je ne suis pas tombée amoureuse de Agathe Cléry. Je n'ai pas encore choisie une photo du film parce que ma peau est blanche comme du lait d'ânesse et que mes cheveux sont à Diana Ross ce que Carambar est à un Schtroumpf albinos. Je ne cède pas à une Obama-mania si tendance. J'ai juste trouvé un gisement de photos jolies sur allociné.

jeudi 4 décembre 2008

Dieu merci c'est vendredi #2


Plus il pleut, plus il fait moche et plus tout le monde se plaint et plus j'ai envie d'être de bonne humeur et de sourire. C'est mon côté soeur Blanche...

Alors, quelques liens pour se détendre avant un WE super trop cool (acheter le sapin, retrouver les décorations qui sont sûrement quelque part dans la cabane mais si cherche bien je te jure elles y sont, se battre avec les enfants pour qu'ils fassent le sapin tous seuls mais pas trop quand même histoire que le sapin ressemble à quelque chose de déco, exhumer la crèche, faire la queue au Monop pour acheter du papier ciel étoilé pour faire le décor de la crèche, faire les courses pour la semaine, en profiter pour acheter 2-3 cadeaux à planquer dans la maison, trouver une planque dans la maison... Dormir)

  • Pour les romantiques, les amoureuses, les coeurs tendres, les éternelles fleurs bleues. (La photo de ce post vient de ce site).
    http://leloveimage.blogspot.com/

  • Pour partager la vie si simple de Gwyneth Paltrow C'est en anglais mais ça vaut l'effort. Extrait "I used to spend a lot of time looking at fashion, reading about fashion, generally being bemused by fashion. Then one day I had children and it all kind of went out the window. For a few years I was basically in sweat pants and I didn’t mind it". You bet Gwinnie, that's all my life.
    http://goop.com//.


mercredi 3 décembre 2008

Bliss Capsules






Haro sur la grisaille, le mauvais temps et cette crise qui ne nous va décidément pas au teint !

mardi 2 décembre 2008

Quantum of Solace




Mon mari est un astre à côté duquel l’époux de AGA brille comme un vieux Svarowski pâlichon sur une poche arrière de jeans d’adolescente prépubère.
Et cette année encore, je lui lance un défi que lui seul peut relever.

Me faire plaisir avec un cadeau de Noël.

Je cherche, je cherche et je trouve des idées de cadeaux pour Noël mais en fait je m’en fiche un peu.
Enfin plutôt : je suis plus attachée à la valeur symbolique du cadeau qu’à son prix.
Voire.
Je n’ai pas envie d’avoir un CD ou un beau livre de photos d’art japonaises.
Je n’ai pas envie d’avoir un tee shirt à message que je ne mettrais jamais car les t-shirts à messages, c’est très subtil. Ca peut être très drôle comme très raté. Et parfois seule une virgule suffit à transformer un t shirt hypissime digne de Colette en chiffon à poussière digne de Rosette.
Je n’ai pas envie d’une boite de « Mon Chéri » ni d’un paquet de clémentines « Mon Amour » sous prétexte que ça fait clin d’œil.

Je ne veux pas de cadeaux trop chers « pasqu’avec la crise et c’qui va nous tomber dessus au premier semestre 2009, c’est pas raisonnable ».
Et puis c’est nul le cher exprès-parce-que-ça-fait-bien-de-dépenser-beaucoup, parce que ça fait « Tah dah ! regarde comment je t’aime fort »

Voire.
En même temps la notion de « pas cher » ça commence où et ça s’arrête où ?
Parce que c’est sûr que je veux pas de cheap (pas de pulls en acrylique – merci)

Et je ne veux pas de cadeau utile.
Voire.

Je dirais pas non à un chariot pour faire mes courses. Un Rolser ou un Caddie. On a dit pas cheap. Et sobre. Parce que je suis sobre. Je ne suis pas « mon humour est si grand que je l’étale sur la toile de mon chariot pour faire mes courses ».

Je voudrais des cadeaux que je ne m’oserais pas m’acheter toute seule mais en même temps tout ce qui est à un prix raisonnable, accessible, et qui me plait, je n’attends pas le père Noël pour me l’offrir.

Je préfèrerais savoir qu’il a passé du temps à me chercher des petits cadeaux dans des boutiques chouettes.
Voire.
Pas de l’encens ni des massages ni des trucs de détente. Merci. Ca fait cadeau d’esthéticienne. Sinon, en rétorsion, j’offrirai des boutons de manchette, ou des chaussettes ou un jeu de cartes dans un étui en bois de loupe.

Donc un cadeau pas cher mais pas cheap, superflu mais pas inutile, sobre mais surprenant.

Mon mari, Mon astre, tu vas y arriver.


PS : aaaah ! cette référence à James Bond m'est tombée dessus et me ravit... C'est tiré par les cheveux, je vous l'accorde, mais ça me plait.

lundi 1 décembre 2008

Le numérique vu par les filles #3


Trouille

Je me souviens très bien de ce mardi. Avec mes frères, dans la cour de récré, à la boulangerie, dans la rue Jean Jaurès, on ne parlait que de ça.
Il parait qu’en se bricolant des lunettes avec des intercalaires transparents rouges et bleues, on pouvait voir des films, à la télé, en 3 D.
Un truc dingue, digne de Hollywood et des parcs d’attraction américains (forcément américains).
Là, dans le salon, tous volets fermés, avec nos drôles de lunettes en plastique, voir Luke Skywalker fondre sur nous, le sabre à la main et Darth Vador dans toute l’épouvante de son costume noir…
Ça vous fait rêver ?
J’ai jamais pu.
J’ai glissé du fauteuil, tremblante, enlevé mes lunettes et je me suis réfugiée dans ma chambre où j’ai relu mon Astrapi du mois en attendant que mon cœur reprenne un rythme normal.
Vous allez finir par penser que je suis vraiment une réactionnaire baba cool indécrottable, mais vous n’y êtes pas du tout.
Allez savoir pourquoi, moi qui rêve d’un grand écran plasma pour m’évader dans mon salon, la 3D me terrifie.
Je suis sûre que même les Bisounours me donneraient la frousse si je voyais leurs rondeurs envahir le salon et s’asseoir sur mes genoux.
Pour moi, la télé est comme un livre animé, carré, plat, en couleurs.
Comme un monde à portée de main mais comme les lions à Thoiry – derrière la vitre 4 épaisseurs en PVC thermo sécurisé. Pas dans mon verre, sur mes coussins.
C’est grave Docteur ?

PS : cet article est paru en 2008 dans le magazine DigitalWorld (aujourd'hui on line http://www.digitalworld.fr/).

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