vendredi 29 octobre 2010

Grand écart


De Voiles et Voiliers à Ines de la Fressange en passant par le livre de recettes Babycook et le catalogue Casto. Et les Misérables édition
abrégée. Et Ouest France (et son supplément TV). Et un guide Eyrolles pour "bien rédiger pour le web et améliorer son référencement naturel".
Les lectures de vacances d'automne chez les parents c'est comme jouer au jokari.
Un jeu de raquettes élastique et ébouriffant entre ce qu'on a été, ce qu'on est et ce qu'on aimerait bien être...

jeudi 28 octobre 2010

Quittons ce monde bien trop concret pour nous envoler vers des contrées ouateuses


J'ai trouvé cette photo sur bored pandas : "the only magazine for pandas". 
Un reportage sur un charpentier américain qui adore faire des sculptures de bout de crayon papier. Ca s'appelle une activité de niche...
En fouinant un peu, on y trouve aussi des t-shirts absurdes et délirants (ici) et tout plein de contenus aptes à vous distraire entre deux relances fournisseurs et une relecture de contrat.

Pffffiout. Ca fait du bien de quitter la terre pour entrer dans la quatrième dimension, non ?  Qu'en pensez-vous pour alléger l'ambiance d'un jeudi matin de fin octobre bien gris et bien poisseux ?

mercredi 27 octobre 2010

Far West


L'Ouest sauvage, les grands espaces, la promesse de petits matins frais et d'après-midi radieux.
Les grandes promenades le nez au vent avec l'horizon sans limite devant les yeux.
Les soirées au coin du feu avec Graeme Allwright à la guitare et des Marshmallows grillés.
Les grands tablées familiales et les soirées bingo.
Ce matin, je prends Jolly Jumper et je pars le soleil dans le dos en sifflotant la chanson du cow boy solitaire.

(En vrai, je prends cirés et polaires, je charge tout le monde dans le monospace king size et je roule avec Mattafix en fond sonore avant de m'arrêter faire une pause gouter dans le Mc Do de Pontorson. Je dis que je pars, à part que rien n'est dans la voiture, on est tous en pyjama, les sandwichs sont encore une pure vue de mon esprit, je vais sûrement oublier l'appareil photo et je suis encore devant l'ordi. C'est mal)

PS : je vous laisse avec Frankie devant son ranch.

mardi 26 octobre 2010

Vitaminez-vous !


Lecteurs fidèles, vous vous souvenez de mon post sur Oenobiol ?
Manifestement, ils n'ont rien inventé.


(Cette publicité est issue (ici ) d'une série de pubs vintage présentées comme des accroches que l'on ne pourrait plus faire aujourd'hui. Et pourtant, on n'en est pas si loin parfois..)

Allez, au boulot, les filles ! Ca vous fera les joues roses et le jarret ferme.

lundi 25 octobre 2010

IKEA shakes your booty


Yep, sur un remix d'un vieux hit de 1980 au nom super explicite "You'll always find me in the kitchen at parties"(c'est à dire "tu me trouveras toujours appuyé contre l'évier dans les fêtes, à fumer des clopes et à piocher dans les plats dès leur sortie du four")
Une fois que vous aurez fini de touiller votre café du lundi matin en rythme, essayez donc de cliquer sur l'un des meubles et/ou accessoires du film et bingo, ses caractéristiques apparaissent.




On se méfie des chinois (qui vont nous manger c'est sûr, ils sont tellement nombreux, travailleurs et malins), mais qui se méfie des suédois, hein, qui ?

PS : La chanson originale date de 1980 par Jona Lewie. Le remix est de Man Like Me.

dimanche 24 octobre 2010

Réunion Packaging



Tout le monde est là ? Commençons sans attendre si vous le voulez bien.
(hum hum - l'orateur se lève et se racle la gorge avant de commencer)

Tout d'abord, je vous remercie d'être tous venus aujourd'hui pour cette réunion packaging.
A l'ordre du jour, la nouvelle identité graphique des produits à votre marque.
Un petit rappel rapide.
On avait acté lors du précédent comité opérationnel de travailler sur des pistes ludo-informatives, pour répondre aux besoins exprimés par les clients fidèles lors de la dernière vague du baromètre image et contention de l'attrition.
Réassurance sur l'origine, Codes couleurs innovants pour émerger dans un linéaire très encombré, informations claires et vocabulaire adapté. Une petite touche d'humour pour ne pas oublier que faire ses courses, ça peut aussi être une expérience de vie enrichissante et heureuse.
Un beau challenge pour nos créatifs.
Mais un challenge stimulant qui nous a inspiré une de nos plus belles chartes graphiques aujourd'hui.
Et nous en sommes fiers.

Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps.
Allez, on commence par le jambon sous vide, 4 tranches.
Produit ultra banalisé.
Un fond de frigo.
Un produit banal et pourtant hyper implicant : trop de gras, trop de sel... Et c'est tout l'équilibre de la famille qui est en danger. Les bébés, les enfants, les parents, les séniors. Que serait notre patrimoine culinaire sans le jambon purée !

(l'orateur marque un temps d'arrêt et laisse à chacun le soin d'apprécier la portée dramatique de cette phrase béton.
...
L'orateur reprend. Personne n'a levé la tête de son Blackberry)

(l'orateur dévoile un premier board format double A3, suffisamment grand pour que même l'assistant de l'assistant du fond de la salle puisse le voir. Murmure d'assentiment)

Tout y est, Messieurs, tout y est.
Le poids, le nombre de tranches.
La réassurance sur la teneur réduite en sel.
Une typo claire et lisible.
Sans ambiguité.

Et ici (l'orateur montre la ligne au dessus de "4 tranches"), le trait d'humour qui dédramatise le discours et ré-enchante l'expérience consommateur, entrainant son adhésion immédiate : "Rassurez-vous, il n'a pas perdu son caractère de cochon"

Alors qu'en pensez-vous ?
(L'orateur porte sur son visage le sourire tranquille et heureux du travail accompli - qu'il est loin de ressentir. L'enjeu est énorme. Vont-ils accepter cette rupture jamais vue dans le discours d'un distributeur majeur sur le marché alimentaire hexagonal ?)

L'homme en costume placé au milieu de l'assistance lève les yeux.
Se gratte le front.
Et sourit.
Le reste de l'assistance sourit à sa suite.

Banco c'est gagné.
Ouf.

jeudi 21 octobre 2010

2 mains gauches et quatre pouces


Depuis deux jours, je refais la chambre de H&M sous le haut patronage de ma copine Handy Emmy, qui manie le tournevis électrique comme moi les fenêtres Safari sur le Mac. C'est à dire beaucoup, souvent et avec grand plaisir.

Le premier jour, debout dans la chambre, je caresse les meubles en écoutant bouche bée Emmy qui prend des mesures, multiplie longueur par hauteur divisé par la profondeur et murmure des trucs du genre "pour le premier panneau, on prend 45  par 72 et il faudra des vis à bois, oui c'est ça, à moins qu'on mette des chevilles, t'en pense quoi ?"
J'en pense rien alors je dis oui - au hasard

Le deuxième jour, on va chez Brico acheter les fournitures. J'ai froid dans les rayons et j'ouvre des yeux ronds. Je ne comprends toujours rien aux courses à faire et je préfère imaginer ce que je pourrais construire en panneau de verre dépoli. Une table de salle à manger, une cloison mobile dans le salon ?  Emmy me sort de ma torpeur en me demandant la liste des fournitures.
Que j'ai oubliée dans la chambre.
Je choisis la couleur de la peinture et je dis que je veux pas de peinture glycéro. Que je veux de la peinture à l'eau. Emmy toussotte et me souffle "c'est pareil". Le vendeur, consterné, lance sa machine et nous livre deux pots.

Le troisième jour, je me demande quelle tenue enfiler pour passer aux travaux pratiques. Je trouve une vieille chemise et un jeans. Genre, décontractée mais impliquée.
Je commence par mettre des gants en Latex d'un air concentré en disant "faites moi un bilan complet, chimie, iono, clé de 12, on va tout faire pour le sauver cet enfant"
Emmy lève les yeux au ciel.
Je peins.
Si.
Un meuble à tiroir
Et un petit lit.
La peinture est marron alors qu'on avait demandé gris.
L'effet est plus "l'important c'est de garder à l'esprit le respect des anciens. Vive les meubles qui sentent la soupe" que "mes enfants sont élevés dans la Sainte Religion du Bonton"
Ca craint.
Je ne dis rien.
Je veux pas énerver Emmy qui peint deux fois plus vite que moi et qui ne parle pas. Sauf pour dire toutes les 3 minutes "c'est vraiment marron, non ?"
Je me couvre de peinture. Sur les cheveux, sous les gants, sur les doigts de pieds. "Tu as une approche hyper sensuelle du bricolage", elle me dit ma coach en se foutant de moi.

"Back to the tree", je lui réponds, et j'étale de la peinture sur mon gros orteil. Un vernis marron. Faudrait que je le montre à Chanel. Peut-être qu'ils vont l'adopter comme hit-couleur à l'automne prochain.
C'est quand même très laid.

Demain, on recommence avec de la Flamand "fusil de canon" elle dit Emmy.
J'opine du chef. (Elle parle de quoi, là ?)

En fin de journée je vais à l'école avec mon pantalon sale. Chuis trop fière.
Handy Emmy, elle, a peint toute la journée en jeans Zadig neuf et bottes Accessoires. Elle est impeccable.
Mais où est le plaisir sensuel des travaux manuels si on peut pas s'en mettre partout ?


Demain on va acheter du tissu pour les rideaux. Et on va coudre. Si.



PS : jetez vous sur le site de Flora Douville. Elle aussi est super handy.
PS2 : Handy Emmy m'appelle et me dit "la peinture à l'eau c'est de l'ACRYLIQUE. Pas de la glycéro. Justement". genre, elle veut toujours avoir le dernier mot, c'est agaçant à la fin...

mercredi 20 octobre 2010

Soeur Anne... (encore)


Descends, Sophie, ils vont bien finir par la terminer, cette grève.


PS : encore une super photo de A LOL a day.

mardi 19 octobre 2010

Sincères Salutations








Aujourd'hui on s'envoie des mails à ses amis, ses copains, ses potes et ses amours comme on respire. 
Pour fixer un rendez-vous, envoyer des blagues, se donner des nouvelles, partager des photos, trouver une date pour faire un dîner à 8, juste se faire signe, demander d'imprimer quand on n'a pas d'imprimante, demander aux enfants d'arrêter de passer leur vie sur les mails, garder le fil quand on ne peut pas se voir.


Des kilomètres de messages qui commencent par "Hello", "Salut", "Bonjour" et qui se terminent par... Par quoi au fait ?


le plus "années 2000" (un chouille froid à tendance geek de la première heure et par conséquent furieusement tendance) : @ +


le plus "petite robe noire"  : bises
 .... et son pendant guimauve : bisous


le plus "citoyen du monde, je maîtrise toutes les subtilités de mon clavier" : Ciao, Bye, Tschüss


le plus "j'ai mes entrées au Baron" : Kiss


le plus "Maya l'Abeille est ma cousine" : Bizz, Biiiiiiz


le plus "toc, je te colle la formule  par défaut dans ma signature - c'est toujours ça de gagné" : cordialement
... et son pendant raccourci : cdt


le plus "au théââââtre ce soir" : bien à toi


le plus "j'ai grandi dans une bonne famille" : je t'embrasse


le plus "ma vie est une grande histoire romanesque" : Amour


le plus "j'adore les pubs de The Kooples" : Love


le plus "je ne rate pas un épisode de Gossip Girls" : xoxo


le plus "j'ai fait un BA aux States, je suis américain" : c u


le plus "je me mouille pas" : bonne journée / bonne soirée / à plus tard


le plus "vivement ce soir qu'on se retrouve" : je t'aime


Là dessus, je file, j'ai du taf.
Gros bisous à vous et bonne journée
V.




PS : crédit photo our labor of love



lundi 18 octobre 2010

la chanson du lundi (parce qu'on est lundi)

Yeaaaaaah ! I feel sanctifaïïïd.

ici ou là :



PS : Merci Maël pour la programmation groovy-funky-shake your booty de samedi soir !




dimanche 17 octobre 2010

Je m'appelle Βερενίκη


Mon prénom vient du grec. C'est Wikipedia qui le dit.
"Le nom « Véronique » est une latinisation de « Βερενίκη » (Berenikê) ou « Βερονίκη » (Beronikê), « Bérénice ». Ce nom macédonien signifie « qui porte la victoire ».

Parfaitement, je "porte la victoire".
Je suis un slogan international à moi toute seule. Yep.
Je laisse sur place le Barack "yes we can" Obama, le Nike "I can do it" et même le Avis "We try harder".
Moi, je porte la victoire, excusez-moi les gars, j'essaie pas, je dis pas que je vais faire de mon mieux un jour, je porte, voilà. C'est une évidence.
Elargissez les portes, écartez les passants, j'arrive.

A part que.
A part que je suis pas toute seule.
Va falloir une grrraaaande porte pour la laisser passer, la Victoire.
Selon l'INSEE, 235 689 personnes ont été prénommées Véronique en France depuis 1900.

Avec un bon pic entre 1950 et 1970.
Ouf à un an près je sortais de la masse, ça aurait été dommage.

Pas de blagues douteuses sur la dernière syllabe de mon prénom dans la cour de récré.
Pas de prof d'allemand qui décide de m'appeler Veronika pour ne pas me confondre avec ma copine de classe homonyme.
Pas de diminutif facile dès les présentations.
Pas 12 personnes qui lèvent la tête quand dans un groupe, une personne appelle "Véronique ?"

Un vrai symbole des 30 Glorieuses.
A peine moins typé que Martine et Jean-Michel. Un peu plus jeune peut-être.

Des milliers de Véro' parce que "ça te dérange pas si je t'appelle Véro, c'est plus sympa non ?"
Et une bonne moitié qui se demande quelle idée est passée par la tête de leurs parents à la maternité.
Elles auraient tellement préféré s'appeler autrement. Un truc pas courant comme Vanessa, Cléo, Sybille ou Charlotte....

Mais on s'appelle Véronique, les filles.

Et faudrait pas oublier qu'on "porte la victoire".
Et c'est pas donné à tout le monde.

PS : crédit photo Soledad (oui, je sais je reprends souvent des illustrations de Soledad, mais c'est pas de ma faute si elles me plaisent ses illustrations)

samedi 16 octobre 2010

Vestiaire de copines



Un vrai dépôt vente de luxe pour se payer des griffes sans passer par la case patates pendant des mois.
Ou pour s'imaginer un dressing de rêve.
Ou pour revendre ces chaussures sublimes et très chères que vous n'avez jamais portées.
Ou alors seulement sur de la moquette - deux fois deux heures.


vendredi 15 octobre 2010

Un baptême en automne - un roman photo

















sauvons les licornes


"A chaque fois que vous faites une mauvaise pub, une licorne meurt". Publicité absurde et jouissive pour compétition sur africaine (the eagle awards) trouvée sur le site de Barbara (un blog français - si si - d'une créa fan de SF)

jeudi 14 octobre 2010

Chambre d'enfant


Une chambre d'enfant on voudrait tout le temps que ce soit comme ça.
Un havre de paix joli à l'oeil, vivifiant et reposant à la fois.
Pour que nos petits d'hommes grandissent en intégrant le sens du beau et du bon.

Qu'ils découvrent les joies des jouets en bois, des contes des Frères Grimm et les airs de Pierre et le Loup.
Qu'ils s'inventent des histoires merveilleuses et se sentent protégés de tout - seuls au monde dans leur domaine.

En vrai, ils apprennent très jeunes la différence entre vouloir et faire.

En vrai, leur chambre est merveilleusement rangée - seulement le jour de la prise de vue.
Ils adorent qu'elle soit aussi belle. Pendant une heure, ils ont l'impression de vivre dans une série télé. Ils ressentent même une fierté légitime devant cette démonstration esthétique dont ils se sentent totalement responsables (c'est leur chambre, alors même s'ils ne l'ont pas rangée, c'est tout comme).
Ils jurent qu'elle restera toujours comme ça.
Qu'ils la rangeront tous les soirs avant de se coucher - les dents propres (et la bouche aussi), les cheveux peignés, le cartable rangé et les vêtements prêts pour le lendemain - pliés sur une chaise.


En vrai, jamais dans les livres de déco, on ne parle des cartes Pokemon qui se glissent partout, y compris entre le matelas et le sommier, des cadeaux de Happy Meal qui s'amoncellent dans les tiroirs, des cheveux de Playmobil désolidarisés de leur tête qui trainent dans les coins.
Des milliards de jouets à moitié morts et jamais utilisés qui sont hâtivement glissés sous le lit, collés entre eux par des miettes de BN subtilisés de la cuisine un jour de grande faim vers 9 heures 40 - alors que les parents roupillent.
Des slips à la propreté douteuse que l'on retrouve derrière la porte
Des baskets oubliées au pied du lit un soir de grande fatigue.
Des 12 livres jamais terminés au fond du lit
Des doudous moches en synthétique qui perdent leurs cheveux.
Des dos de porte et de leur patchwork de pages de magazines découpées - vraiment bling et très bazar.

(Le pire, c'est que c'est comme ça qu'ils l'aiment leur chambre).



PS : crédit photo perdu. oups.

Quand est-ce que trop c'est vraiment trop

(et moi qui ne sais déjà pas choisir UNE couleur d'ombre à paupière)


PS : détails de la coiffeuse de Coco Rocha dans son dressing. (Non, je ne vous dirai pas qui est Coco Rocha.... Allez, allez, on booste son coëfficient fashion et on cherche) in Vogue.


mercredi 13 octobre 2010

Mercredi le jour des enfants


Le site I can read est un de mes tumblr préférés.
Une citation tirée d'une interview ou bien juste quelques mots qui claquent, avec une mise en scène toujours chouette.
Et là, alors que je viens de répondre pour la 10ème fois que Pokemon ne commence pas avant 10 heures 10 et qu'en revanche les cabanes magiques non lus s'amoncellent sur les étagères, je tombe là dessus.
Alleluia !
Et si je l'imprimais et je le collais sur la télé, la télé, la console, l'iPhone, l'ordi ?
En plus, ils apprendraient l'anglais...

Happy Mercredi !


mardi 12 octobre 2010

saut spatio temporel

Ce soir, je vais aller voir Joe Jackson en concert.
Nan, pas le père de Michael, le Jackson Blanc, celui que mon grand frère idôlatrait dans les années 80 et que moi aussi, donc.
Et qui chantait "tu peux pas avoir ce que tu veux tant que tu sais pas ce que tu veux" (tu l'as dit mon gars, tu l'as dit, c'est toute l'histoire de ma vie ça)



Mais je suis bête, vous savez qui c'est. Henri me signale que "il est connu, il passe sur RTL2" avant de me demander quelle est sa place dans la fratrie de Michael.

Tous nos copains y vont. Les quarantièmes rugissants en quelque sorte
(oui, le mardi, c'est calembour pourri, j'ai le droit)

Go, Joe, Go !



lundi 11 octobre 2010

De la théorie de la relativité


Verbatim du jour (Après le déjeuner, Henri fait la route du retour à l'école tout seul depuis la rentrée. 150 mètres de trottoir, 4 marches et 50 mètres de ligne droite. Un retard, c'est une croix, trois retards c'est une heure de retenue)
- "N'oublie pas de partir à l'école à 50 si tu veux être à l'heure, Henri"
- "Ouf, j'ai du temps, j'ai cru que je devais partir à moins dix"




PS : illustration en vente sur le site Urban Outfitters

dimanche 10 octobre 2010

Katerine à la plage

Samedi 15 heures, je suis en train de faire deux quiches pendant que l'eau bout pour cuire les pâtes et que les lardons de la salade de lentilles grésillent dans la poêle.
J'ai 15 minutes pour tout mettre en route avant de me faire les ongles (deuxième couche de Chanel Fire - le plus beau des rouges - avant le topcoat final).

La radio en fond sonore et Patrick Fiori qui "dégringole de 25ème à la 40ème place du Top" , Zazie qui "perd sa place de Numéro 1" alors que Raphaël "fait une entrée fracassante à la 5ème place avec son nouvel album".

Et la banane de Philippe Katerine.

C'est frais, débile, sale gosse et furieusement entraînant.
Pile ce qu'il me fallait pour ne pas mettre les lardons dans l'eau bouillante et les lentilles sur la pâte à tarte.

Et ma cuisine devient un dance floor, le rouleau à pâtisserie un micro et mon tablier robe à sequin.



Le clip a a été tourné en mai dernier sur la plage de Locquirec - voui, celle du film - avec le concours de 500 figurants amateurs. 500 personnes qui agitent des bananes en cadence sur une plage, ça me fait sourire. Vive le futile.

vendredi 8 octobre 2010

Après la grippe A...

Alors que les fashioneuses du monde entier se demandent si Phoebe chez Celine n'a pas perdu la main, si Chloe ne va pas réussir à nous dégouter à tout jamais du camel ALORS QUE l'on n'a pas encore acheté le gilet de nos rêves chez Bompard, les enfants eux s'en fichent.

En dix jours à peine un étrange phénomène en caoutchouc a envahi les cours de récré, provoquant des ruptures de stock et une flambée des prix extraordinaire chez tous les revendeurs de la place de Paris.

Des bracelets en caoutchouc tout con.
On les pose sur une table, ça fait une forme d'animaux
On les met au poignet, ça fait un bracelet
On les enlève, et hop, l'animal réapparait.

Comme tout phénomène de mode, il y a les vrais, à 4,50 Euros au Bon Marché et les imitations pas chères à 2 euros chez Franprix. Au début, tout le monde ne jure que par les vrais, rapportés tout exprès de New York. Et puis après tout le monde s'en fiche et c'est l'accumulation qui compte. De toutes façons, on n'en trouve plus des vrais. Et les faux sont passés de 1,99 Euros à 2,50 Euros en deux jours.

Comme toute épidémie, le phénomène a ses rumeurs. "J'ai une copine d'une copine de Louise, ben, elle les a pas enlevés la nuit et le lendemain elle avait le bras tout gonflé parce que son sang passait plus" "il faut les enlever la nuit et mettre de la crème hydratante sinon après on a des boutons"...

Comme tout phénomène de cour de récré, au début la mère de famille résiste "c'est ridicule, encore une mode qui sert à rien", avant de céder partiellement pour ne pas risquer de voir son enfant ostracisé dans la cour "ok, rien qu'un paquet", avant de plonger définitivement "tiens, tu me le donnes celui-là ? Il est mignon cet éléphant".

Un jour prochain, mais on sait pas quand, la mère de famille rentrera un soir du boulot - triomphante - avec un paquet de bracelets rapportés spécialement de New York par Cédric - le petit ami de Virginie, la fille de la compta.

Et ses enfants ne lèveront même pas les yeux de la télé et lui répondront d'un air ennuyé "Mais maman, c'est nul, ça, laisse tomber, c'est vraiment un truc de bolôss"

jeudi 7 octobre 2010

Gaston Lagaffe est de la hype


Crédit : Site officiel de Gaston Lagaffe


Nos enfants connaissent Gaston Lagaffe de loin.
Comme un héros un peu poussiéreux et dont ils ne comprennent pas l'attachement attendri qu'il suscite chez nous.
Un peu comme Boule et Bill.
Un type un peu loser, sans grande ambition dans la vie, même pas riche. Même pas de super pouvoirs, même pas de voiture de sport, même pas vampire. Et amoureux d'une fille même pas jolie.
Et qui s'habille comme un sac. Col roulé vert (vert !) trop court, jeans serré et retroussé, chaussettes rouge (rouges !) et espadrilles sans âge.

Euh.. attendez, là.
Ca serait pas un peu une tenue de rêve trop de la tendance sortie de lycée ça ?


Voire même, sortie de défilés.
La preuve, même Scott the Sartorialist en personne a succombé à la Lagaffe Mania revisitée 2010 en photographiant cette jolie fille.




CQFD.
Envoyez Aimé de Mesmaeker, il va enfin pouvoir le signer son contrat

mardi 5 octobre 2010

Band of Horses - The Funeral


Extrait de la BO du film de Guillaume Canet (les petits mouchoirs) à côté duquel vous allez avoir du mal à passer.
En attendant, la musique est top. Et ça nous change de Maroon 5, de Zaz et de Katy PErry. Yipee !

A pieds

Elle : "Je me ferais bien un Latte avec un bagel mais le Starbucks est de l'autre côté des tuileries et j'ai trop mal aux pieds. Tu crois peut-être qu'il y serait allé pour moi ? Cet homme est un ventre ambulant... Et tous ces blogueurs qui veulent me prendre en photos. Obligée de garder la cuisse en l'air et de sourire négligemment comme si je ne les voyais pas. Ah non vraiment, l'année prochaine, je refuse de faire Paris. De toutes façons, il n'y a plus rien à Paris, la mode est morte, ici. Et puis j'ai trop faim. Je compte jusqu'à 5 et je rentre à l'hotel mettre un jogging et des chaussettes. Et manger un oeuf dur."

Lui : "Elle me fatigue avec ses régimes, ses chaussures et ses principes. Ok, les photographes sont partout, mais elle peut s'asseoir comme tout le monde, non ? La cuisse en suspens. cette femme est un mystère pour moi. Mais elle est vraiment sexy en rouge. Moi, personne ne me regarde, j'ai le temps d'avaler un sandwich avant le prochain show"


PS :Courrez voir le site éphémère de Sergio Rossi sur les fashion weeks, shooté par Tommy de Jak&Jil. Des stilettos comme s'il en pleuvait...
Les sous titres sont un peu mous mais les photos sont belles.




lundi 4 octobre 2010

Mal au cure


Ce week end, debout dans la salle de bains à me laver les dents, j'ai entendu une pub radio pour Oenobiol performance.

Oenobiol , l'ami gélules des femmes, promet de leur rendre la vie plus belle, plus folle avec des cures qui rendent au choix : la peau plus dorée, l'épiderme plus ferme, les cheveux plus forts, les jambes plus légères.
Et aujourd'hui, avec son nouveau traitement de choc, Oenobiol les rend aussi plus intelligentes et plus fortes pour affronter tous les tourments du quotidien.

A quand Oenobiol double action : pour des soirs sereins et des matins pétaradant ?
Avec deux couleurs de pilule : lavande pour le soir et orange pour le matin.

Ou bien Oenobiol mercredi-samedi : multicolore à la formule secrète qui vous donne le don d'ubiquité multi-sports et culture

Ou bien Oenobiol CoDir : pour être au max entre 9 et 12 et faire des powerpoints en 3 D les doigts dans le nez.

Ou bien Oenobiol fêtes de famille : subtile alliance de ginseng pour faire le plan de table, lavandin pour ne pas sauter à la gorge de sa belle mère dès l'apéro, neurones de Camdeborde pour cuisiner comme un chef et aloe-vera pour avoir une mine de rêve à faire baver de jalousie votre belle soeur de 10 ans votre cadette.



PS : crédit photo Naturally Nina

dimanche 3 octobre 2010

Linguistique de la tendance



Connaissiez-vous le Cardicool, le kitten flare et les mocallerines ?

Moi non plus, mais heureusement, le magazine Grazia est une mine d'informations capitales, une véritable béquille pour rester à la page des nouveaux mots de la planète fashion. A côté, les expérimentations des généticiens en biologie, c'est de la roupie de sansonnet.

Reprenons...

- le cardicool est le fruit des amours d'un cardigan à la papi et d'une couverture à la mamie. Un grand truc dans lequel on peut s'enrouler, se choucher, se ceinturer pour affronter les frimas et la mauvaise humeur des voyageurs de la ligne 13. Pas sûre que ce soit follement élégant mais confortable, oui.

- le kitten flare n'est pas un chaton au sens de l'odorat particulièrement développé. Nope. C'est un pantalon court mais quand même un peu large. Il y a un temps où on appelait ça un pantalon feu de plancher mais j'imagine que FireFloor sonnait moins bien que kitten flare...

- un aparté sur le kitten heel, qui lui, n'est pas un chaton qui vous colle aux basques mais une paire d'escarpins aux talons praticables, c'est à dire inférieurs à 5 centimètres. Alléluia on peut lâcher ses stilettos sans perdre en crédibilité modeuse ! Ouf, il était temps. Je dis Miaou.

- Restons aux pieds et terminons par les mocallerines, qui, vous l'aurez deviné sans mal, sont une subtile alliance de mocassin et de ballerine. Mon institutrice de CE2 en avait plein. Ca va pas être facile de nous faire saliver là dessus.

4 mots de plus dans notre vocabulaire.
Trop bien.

PS : Crédit photo : Kari Herer

vendredi 1 octobre 2010

Roule maboule



Parfois, je pense que je suis maboule et que je suis juste bonne à enfermer.

Tellement les doutes m'assaillent et m'empêchent d'avancer.
Et plus je doute et plus je culpabilise de douter et moins j'avance.
Alors je doute encore plus.
Et je me dis que je vais peut-être en mourir.
De honte.
Au fond de mon lit.
Et c'est la honte.
(Et Jean me regarde avec des yeux ronds)

Et puis, je tombe sur un dessin comme celui-ci.
Et je suis immédiatement rassurée.

Je suis maboule, ok.
Mais je suis pas toute seule

Ouf.


Big up pour Soledad.
Le reste de l'histoire sur son blog.

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