lundi 30 janvier 2012
On n'est pas rendu comme on dit à Saligny
Ayé les rangs s'étoffent.
Les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Et inversement.
C'est la bagarre des arguments, les discussions sans fin sur le bien fondé de telle ou telle proposition.
A ma droite, c'est "ooohhh bouououh pas du jeu " et de l'autre "pouah, on voit bien qu'ils n'y connaissent rien".
Au milieu, y'a des trublions qui ajoutent des arguments hors sujet mais qui méritent quand même qu'on s'arrête.
Yen a un qui dit qu'il faut faire tout comme les voisins qui sont tellement premiers de la classe que ça en est louche. Yen a un autre qui dit que non, faut arrêter de jouer les copieurs, qu'il faut tout changer et puis c'est tout.
Tout le monde s'agite dans sa chemise blanche et son costume sombre. Un combat de cheveux poivre et sel et de lunettes 4 trous. L'affaire est grave, faut pas rigoler, faut faire appel aux experts qui s'affrontent comme des champions, qui assènent des chiffres et des statistiques imparables en parlant des Français comme si c'était une peuplade étrange et lointaine.
A côté de ça, le Français il voit la situation en face, de très près même, et il se dit que c'est un tel merdier qu'il se demande pourquoi ils sont tous foufou à l'idée de décrocher la queue du Mickey.
Pas net, tout ça, va falloir qu'on m'explique.
PS : ici
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