lundi 11 mai 2009

Inventaire à la Prévert

Ce WE, je suis partie en Hollande telle une véritable globe trotteuse.

Mon organisation imparable n'a connu que quelques ratées. J'ai juste oublié 2-3 bricoles sans importance :  un manteau, les papiers de la voiture, un GPS, une carte routière, et du démaquillant. En revanche, j’avais bien pensé aux tongs et aux maillots de bain. Ils prévoyaient du beau temps.

Je suis une voyageuse épisodique et tête en l’air, Un savant mélange façon shaker d'une vraie décontractée des kilomètres et d'une malade du « je suis sûre que j’ai oublié quelque chose, mais quoi ?… ». Accumulant les check lists hyper exhaustives avant le départ, et capable d'arriver à l'aéroport à 23 heures à la place de 11 heures du matin ou de partir en Suède fin décembre sans Moon Boots et avec des gants en cuir très jolis, très chics, et sans aucune utilité par -15°C. 

Et mon compagnon de voyage est, hum,..., exactement pareil. (Comme on le dit sur les lignes de montage des usines Moulinex "qui se ressemble s'assemble", n'est-ce pas ?)

Dans 9 jours je pars à NYC et j’aimerais bien ne pas me rendre compte une fois de l’autre côté de l’Atlantique que je n'ai pas :  de prise électrique US, l’adresse de l’hôtel, un coupe ongles ET une lime, de l’aspirine et un masque (…), des chaussures top confort et des chaussettes mille boucles, mes lunettes de soleil et mes lunettes de vue.  Un parapluie et ma crème solaire. Du beurre salé et 50 dollars d'avance pour payer le taxi à l'arrivée à JFK...

Cet aveu de faiblesse avancé (aïe, j'ai mal à mon self-esteem), je me dis qu'il serait trop bête que je ne fasse pas appel à vos dons accomplis de Travel Manager, de Petit Futé, de Routard sans reproche et de rédacteur des City Guides de Vuitton.

Pour la première fois, j’ouvre donc cette colonne à vos suggestions d’indispensables. Laissez-moi des commentaires ci-dessous ou envoyez-moi un mail à unefemmeavectoi@gmail.com : LE truc indispensable ce que je ne dois surtout pas oublier et vous aurez ma gratitude éternelle. 

Ou ne me dites rien ce qui me donnera l’occasion de vivre à coup sûr tout un tas de petites anecdotes rigolotes et de grands moments de solitude (à 2). Et à ce train là, on s’oriente vers un feu d’artifice.

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