Slim Aarons - 'Snowmass Picnic' Aspen 1967 (tirage à vendre chez Yellow Corner) |
Une semaine à la montagne pour des marins du dimanche de la côte Ouest qui croient que les spatules sont seulement dans le tiroir de la cuisine, c'est a priori prendre un poisson rouge et lui expliquer qu'il sera super bien dans un terrarium. Alors qu'en fait, il y a plus de points communs qu'on croit.
Avant :
- On part aussi chargés dans la voiture que si on envisageait un séjour de détox sur une île déserte : courses alimentaires, vêtements chauds, livres, magazines.
- On regarde la météo tous les jours
- On fait ses valises avec beaucoup trop de choses dedans
Sur les pistes :
- le sandwich avalé au grand air au déjeuner est le meilleur du monde.
- la première gorgée de bière fraiche les yeux fermés face au soleil arrête immédiatement les pendules
- Les monos sont hyper bronzés sauf sur sur les yeux
- On se tartine d'indice 50 - surtout sur le nez
- Heure après heure on s'enivre d'air frais et on réhabitue ses yeux à l'espace
En dehors de pistes :
- On a l'air ahuri, les yeux fatigués et la mine joyeuse.
- Le coca rouge tiède faute de frigo dans la voiture a le même goût délicieux que celui qu'on buvait petits dans le cockpit, le dernier bout amarré au ponton.
- On se demande, après 6 heures en territoire naturel et chaussé de caoutchouc et de plastique semi humide, si une paire de Ugg portée pieds nus n'est pas un véritable avant goût du paradis.
- On est mal sapés pendant une semaine et on s'en fiche complètement. Le maître mot est la chaleur et le confort. Legging, polaires chaussettes. Même pour aller chercher du pain. Voire pour aller diner au resto (le soir où on décide de se coucher après 20 heures)
- On dîne hyper tôt, on se couche hyper tôt, on dort tout de suite
- On lit rien du tout. Ou alors vachement.
La minute guide touristique après le saut :