lundi 27 avril 2015
Vis la vie de Kevin
J'ai toujours entendu dire que pour beaucoup d'hommes, rouler en Espace était l'équivalent du soutien gorge d'allaitement pour les femmes : un genre de compromis vaguement honteux au statut de parent.
Quand on est ado, planqué sous sa couette à rêver de ce jour où enfin on mènera la vie que l'on mérite, on s'imagine en Beyoncé ou e, Jay Z, powerful et libre.
Libre de sortir toute la nuit, libre de dépenser son argent comme on veut, libre de ne pas avoir d'obligations qu'on ne s'est pas choisies, pas de rôti du dimanche ni d'après-midis plombées par la révision d'un partiel sans intérêt, truffé de chiffres et de dates abracadabrantes qui ne nous serviront jamais jamais à 16 heures quand on boira du champagne à même la bouteille sur la plage du Papagayo.
Dans ce tableau, on s'imagine rouler en gros 4x4 ou en petite électrique, voire sans voiture du tout parce qu'à quoi bon, Uber c'est pas pour les chiens.
(la suite après le saut)
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