lundi 29 septembre 2014

Amal aime le nude




Avec cette photo se pose la question pas si légère de la manucure nude.
Ca doit être mon côté rebelle de l'ongle mais je n'ai jamais aimé ces extensions carrées rosées bombées qu'affectionnent les power girls américaines.

Vous allez dire que je chipote, que c'est juste une réaction de faon blessée qui lèche sa plaie ouverte par la nouvelle cruelle du week end :  le bachelor number 1 du marché des bachelors vient de quitter ses camarades en accumulant les clichés avec une candeur engluée dans le sucre rose à paillettes (et Anna Wintour).

Vous allez sourire en coin et me tapoter l'épaule en me soufflant que cette pauvre Amal n'a que faire de ma jalousie mal placée, toute occupée est-elle à refaire ses boucles au babyliss avant de glisser avec une grâce surnaturelle sur les pavés mal joints de Venise, la main légèrement posée sur son époux tout neuf.


Mais même pas.
Rien ne battra jamais mon vendredi brumeux des 90's. Ni mes ongles nus.


Hello nous offre une galerie photo qui marque des points. Et ne faites pas genre que ça ne vous intéresse pas, hein.


jeudi 25 septembre 2014

Allo Catherine ?



Tout le ciné


Ya pas à dire une cabine téléphonique ça donne une classe folle


(A moins que ce ne soit Catherine Deneuve. Ou son pull. Ou ses cheveux. Ou son bracelet en argent. Ou le tout. Oui, on va dire que c'est un tout)

mercredi 24 septembre 2014

24 heures de la vie d'une femme (avec toi)





Décider, en pyjama,  un seul oeil maquillé, tout en cherchant les chaussures de Marguerite et alors que Julie d'Europe 1 persiste à annoncer une heure bien trop avancée, que ce serait bien de démarrer la cuisson du filet mignon pour accélérer la préparation du déjeuner par la nounou.

Embaumer la cuisine juste au moment où Jeanne attaque ses céréales. Ouvrir la fenêtre pour soulager ses narines. Fermer la fenêtre pour ne pas rester saisies de froid.
Partir en retard après avoir décidé de faire aussi cuire des pommes de terre à l'eau.
Déposer Marguerite à la garderie et courir vers la gare pour attraper un train.
Faire demi tour en découvrant que les clés de la maison ne sont pas dans le sac de Marguerite mais dans le mien. Appeler Jeanne tout en courant en étant persuadée d'avoir laissé le feu sous la cocotte.
Se souvenir que c'est jour de grève, courir un peu plus vite. Attendre 10 minutes le train. Se demander pourquoi tout le monde sent le rôti avant de se rendre compte que c'est moi.
Etre drôlement contente d'avoir plein de rendez-vous le matin.
C'est vrai qu'une petite odeur alimentaire dès 9 heures ça en impose tout de suite.

Se demander pourquoi diable l'odeur ne s'est pas dissipée pendant la course. Regretter presque que la grève ne soit pas plus suivie pour rester plus longtemps sur le quai.
Se demander s'il vaut mieux jouer l'indifférence ou surjouer la malédiction du filet mignon.
Faire profil bas toute la matinée et abuser de la crème pour les mains retrouvée par hasard dans le tiroir pour tenter de faire écran.

Décider d'aller déjeuner avec des camarades de bureau et les laisser choisir le restaurant.
Les suivre à la crêperie
En sortir accompagnée d'une odeur tenace de graillon.
Regretter le fumet du filet mignon.


Rentrer et recueillir les remerciements des enfants : "il était très bon ton poulet".
Se changer et mettre une machine en route.


lundi 22 septembre 2014

Les 10 livres de ma vie






J'aime lire comme une malade de chocolat qui aime les grands crûs  très noirs et le Côte d'Or au lait. J'ai lu des classiques et des romans de gare, des drôles d'essais bizarres et des Grands Romans, des merdouilles réjouissantes et (et aussi des romans qui' m'ont fait bailler au bout de deux pages malgré leurs critiques élogieuses).
Mon idée du bonheur, c'est une chaise longue à l'ombre et en maillot de bain avec un livre et des heures devant moi. Alors donner 10 noms de livres que j'ai aimés c'est un vrai casse tête. Et un grand plaisir aussi.


Les bibliothèques Roses et Vertes : l'intégrale
Je me souviens comme d'hier la sensation de joie absolue lorsqu'un soir j'ai terminé mon premier livre. Un Oui Oui, je crois. Je me suis levée comme une flèche et je suis allée le dire à mon grand frère toute joyeuse. Il était tard, j'étais tellement fière. S'en sont suivies beaucoup de nuits où je planquais mon livre sous la couette lorsque j'entendais ma mère monter pour faire semblant de dormir avant de replonger dans les pages jaunes tabac des livres trouvés dans le grenier. Alice, le Club des 5, les 6 Compagnons, Langelot, Fantomette... Je ne les ai pas tous lus mais vraiment beaucoup.

La nuit des temps de Barjavel
j'ai 14 ou 15 ans, je continue à lire tout ce qui me tombe dans les mains. Cet été là, c'est Barjavel. Calée dans le poste avant dans mon sac de couchage, je découvre une histoire d'amour mêlée à de la science fiction. C'est oh la la, ça tangue et ça me tient éveillée. Encore.

L'idiot de Dostoïevski.
Mon patron de l'époque, linguiste averti, me l'avait offert dans une vieille édition en deux volumes  "parce que vous me faites beaucoup penser à lui, à l'Idiot. Ne le prenez pas mal. Lisez plutôt le livre. Vous trouverez sans doute cela difficile les 100 premières pages mais après c'est beau".
J'ai trouvé ça difficile les 100 premières pages et ensuite ça très étrange, mais je l'ai terminé avec les yeux écarquillés.

Les déferlantes de Claudie Gallay
Une belle claque normande avec des taiseux, des gens bizarres et une belle histoire d'amour qui gratte les joues.

Votre premier mois avec bébé de Laurence de Cambronne
Best seller absolu de la jeune mère paumée. Je me demande si je n'en connais pas encore des passages par coeur, surtout celui du mode d'emploi des nuits complètes.
(parce que les livres - pas que de puériculture hein) sont les premiers amis de la future mère qui y cherche le réconfort de ses insomnies et un compagnon des nuits blanches post partum quand chaque histoire qui ne parle pas de bébés est un vrai appel d'air vital.

Grandir de Sophie Fontanel.
Je l'aime tellement ce livre que quand je l'ai perdu, je l'ai re-commandé en poche. Elle parle avec amour de sa maman qui vieillit et de ses ailes qu'il faudra bien un jour qu'elle se décide à déployer. C'est faussement léger sans être lourdement grave.

Réparer les vivants - Maylis de Kerangal
Lu d'une traite dans un train, entre Paris et Brest. Totalement oublieuse des larmes qui coulaient sur mes joues.

J'en veux encore de Trish Deseine
Ma copine Lucille  a cité Cook de Jamie "Yummy" Oliver, un indispensable de toute cuisine, c'est vrai. J'y ajoute ce livre de recettes super adorées par toute la famille, aujourd'hui plein de tâches de sauce, surtout à la page "chili" et sauté de veau aux olives.

Le Cheval d'Orgueil de Per Jakez Helias
La vie d'un petit gars dans la campagne finistérienne au siège dernier raconté comme un essai ethnologique. J'en ai entendu parler toute mon enfance, je l'ai commencé l'été dernier à 5 heures du matin, après être tombée de mon lit. Au sens propre.

Mad about the boy de Helen Fielding.
A la fin de mes études, après un an à l'étranger, j'ai gardé l'habitude de lire parfois en VO pour entretenir mon anglais. Ca me permet surtout de dévorer de la chick-lit sans mauvaise conscience et sans tordre le nez devant une écriture parfois minimale. Dans ce livre on retrouve Bridget Jones, veuve (mon dieu, Marc Darcy est mort !) et mère de deux petits enfants. C'est foutraque et délicieux.


(Il y a aussi John Irving, Jane Eyre et Tout l'Univers, le dictionnaire et Kay Scarpetta. Harlan Coben et la biographie de Jean-Claude Brialy. Maupassant et La reine Margot de Dumas. Et le Bonheur des Dames. Et tous les vieux Bonne Soirée retrouvés dans la caravane de Porsisquin).


PS: Jean me rappelle "C'était tous les jours tempête" de Jérôme Garcin. Les derniers jours du Chevalier Hérault de Séchelles, emprisonné à la Bastille à la Révolution, racontés à travers les lettres écrites à sa maitresse. Ca se lit au galop, comme un roman échevelé et virtuose.












jeudi 18 septembre 2014

La petite laine de Steve


on the web

Sur cette photo, Steve Mc Queen apparait concentré, indifférent à l'objectif.
Une main sur le levier de vitesse, et l'autre sur  la barre d'un bateau qu'on imagine profilé comme un avion de chasse et dont le bois vernis de frais retient les derniers rayon du soleil.
Il est concentré, sérieux, c'est pas de la rigolade dans le chenal, 3 noeuds maxi, pourvu que la marée soit assez haute pour atteindre le ponton.
Le regard se pose sur le chandail du mannequin d'un jour : on l'imagine souvent porté, on le sent un peu rugueux sous la peau (Eric Bompard n'avait pas encore adopté toutes les chèvres), avec peut-être même une maille ou deux en moins.Cette question du gilet dit " à la papa" réglé, notre oeil se régale de l'harmonie entre le ton tabac du pull et la chemise chambray. Steve, Prince du style.
Mais là, badaboum, on tombe sur le pantalon.
Belle harmonie chromatique, certes.
Mais à rayures larges Steve ?
Chocolat - Caramel ?
Et en soie ?
Pfiout






mercredi 17 septembre 2014

De l'autre côté de la table


The Berry

- "Maman j'ai faimmmmmmm"
Enfant. Voix plaintive, trainant sur la dernière syllabe, yeux suppliants cherchant bout de pain à dérober.

                            - "ya que les loups qui ont faim. Bois un verre d'eau ça passera".
                                Mère debout devant son fourneau, front contre le bord de la hotte, radio bourdonne
                                en fond sonore, voix lasse.



(Tout comme Florence Foresti découvre dans son dernier spectacle qu'à côté de l'éducation d'un enfant, l'accouchement est une énorme partie de rigolade, un jour on comprend le sens caché des phrases obscures reçues un jour comme un immense gloubiboulga d'adulte. Voire même on les répète avec une certaine jubilation)




mardi 16 septembre 2014

Somebody to love


Milk Magazine

Pour bien commencer la semaine et s'aérer les oreilles, une reprise d'une chanson de Queen que vous connaissez par coeur par un choeur d'hommes de San Francisco, Chanticleer.

Ca pète bien.




jeudi 11 septembre 2014

Planète plâtre chapitre 4 : été indien


Photo Pawel Konicki - Editing utaf ;-)

Après l'Episode 1, l'épisode Episode 2, l'épisode Episode 3.

Tadam.
On croyait qu'il avait oublié où étaient caché les carrelages, qu'il avait décidé de ne plus user que de la masse, du BA13 et du planter d'étai dans coeur de salon dénudé.

Il a failli nous avoir avec ses gars aux t-shirt floqués Point P.

Alors qu'en vrai, à la faveur d'une photo reçue ce matin, on a découvert qu'on avait embauché le directeur photo de Milk Magazine.



(et tout à coup on a envie de faire un saut de 2 mois en avant en battant des mains)



mercredi 10 septembre 2014

La playlist de Jeanne : back on the chain gang


Wit and Delight


Finalement on ne s'en sort pas si mal de la rentrée, vous ne trouvez pas ? C'est vrai qu'on tend comme des élastiques rien qu'à l'évocation de ce mois de septembre, alors que finalement, quand on regarde derrière, devant et même là tout de suite, y'a pas de quoi s'enfuir en courant.

Ca nous donne bien le droit de souffler un grand coup avec cette nouvelle playlist de Jeanne.
Et avoir de nouveau 17 ans pendant 30 minutes ça ne se refuse pas.

Je suis très fan de la chanson  "the fall" de Rhyemusic dont le titre n'a pourtant rien à voir avec son tempo très "champagne sur une terrasse en teck face au soleil couchant"et qui, allez savoir pourquoi, résonne comme du miel à mes oreilles déjà un peu trop habituées au bruit du transilien et d métro qui souffle. Ca marche aussi très bien avec les 10 premières secondes de FKA Twigs qui me téléportent.. ailleurs tout de suite.





lundi 8 septembre 2014

English vocabulary : swoon


swoon |swo͞on|verb [ no obj. ]faint from extreme emotion: I don't want a nurse who swoons at the sight of blood.• be emotionally affected by someone or something that one admires; become ecstatic: teenagers swoonover Japanese pop singers.nounan occurrence of fainting: her strength ebbed away and she fell into a swoon.ORIGIN Middle English: the verb from obsolete swown fainting, the noun from aswoon in a faint, both from Old English geswōgen overcome.


Travailler à Opéra, c'est retrouver le plaisir des pauses déjeuner les yeux grand ouverts.

A midi il y a comme des lâchers de chemises blanches. Et si en plus le soleil brille, alors ce sont des grappes de chemises blanches qui s'installent sur les fauteuil en osier des brasseries au pied des immeubles haussmaniens.
Aujourd'hui lundi, il flottait en plus comme un air de juillet qui invite à déjeuner à l'ombre pour ne pas cligner des yeux au-dessus de l'entrecôte et risquer de souiller sa popeline.
Et au bout du rang de cette brasserie à l'angle de la rue, à côté de ses camarades de régiment bancaire, il y a un jeune papa avec un tout petit petit bébé dans les bras..

J'en ai failli oublier d'aller acheter mon déjeuner.






jeudi 4 septembre 2014

Le verre à moitié plein




Armés de leur envie, de leurs expériences et d'un petit peu de folie aussi - quand même, Cyril Dion et Mélanie Laurent ont décidé de réaliser un film.

"Beaucoup de choses ont été essayées pour résoudre les crisesécologiques et économiques. Et elles n'ont pas vraiment marché. Selon Muhammad Yunnus, prix Nobel de la Paix, le moteur le plus puissant de l'être humain est son désir, et son imagination. Pour lui, il faut aujourd'hui faire des films, raconter des histoires qui nous donnent envie de construire un autre monde. C'est ce qu'ont décidé de faire Cyril Dion et Mélanie Laurent en mettant bout à bout les solutions que nous connaissons dans tous les domaines pour montrer à quoi notre société pourrait ressembler demain…"

Afin de financer leur projet, ils ont mis en ligne sur le site de financement participatif KissKissBankBank un appel aux dons en mettant la barre à 200 000 euros. Leur objectif a été atteint en 3 jours. 

3 jours.

Depuis, l'engouement pour ce projet n'a cessé de croitre et c'est aujourd'hui plus de 400 000 euros qui ont été investis par 10 266 anonymes.


Alors qu'autour de nous le climat est bien trop souvent nauséabond et pas très porté sur l'optimisme, cette initiative où se mêlent enthousiasme, poussée populaire et projet qui montre ce qui marche plutôt que l'inverse, fait du bien, vous ne trouvez pas ?


Vous pouvez tout découvrir de cette aventure pas banale (et des possibilités encore offertes à ceux qui veulent monter à bord) en suivant ce lien : demain le film.

mardi 2 septembre 2014

Irrésistible




Une photo sans parole mais imparable découverte sur Twitter ce matin grâce à Antoine
Allez hop, au boulot !



lundi 1 septembre 2014

Les Henokiens : la revanche des vieux





En ces temps d'essorage vitesse intergalactique, le club des Hénokiens fait figure de joyeux trouble fête. 

Ce club, fondé en 1981 par le patron de la très respectable maison Marie Brizard, descendant de la fondatrice de la plus ancienne anisette, réunit 41 entreprises internationales (françaises, anglaises, italiennes, allemandes, hollandaises, japonaises, belges et suisses), qui ont toutes en commun des caractéristiques pas banales. 
Visez donc ça : au moins 200 ans, une majorité du capital détenu par les descendants du fondateur et la direction effective assurée par au moins l'un d'entre eux, et une bonne santé financière assurée par une recherche constante de l'innovation.

"Les objectifs de l'association, créée en 1981, sont le développement de ses membres à travers le monde autour d'une philosophie commune : la valeur du concept de l'entreprise familiale, alternative aux multinationales"

Et comme je sais que vous vous posez la question, parce que vous êtes curieux comme moi, le nom de ce club ultra fermé vient de "Hénoch (ou Enoch), l'un des grands patriarches de la Bible. Fils de Caïn et père de Mathusalem, il vécut avant le déluge et quand il disparut, à 365 ans, il ne mourut pas mais fut élevé dans les cieux".

L'une de ces entreprises est Revol, fabricant de porcelaine depuis 1789 qui a eu un jour l'idée de fabriquer des gobelets froissés, cadeau star de tout nouveau détenteur d'une machine à espresso depuis 10 ans.

Bluffant, non ?


PS : Toutes les citations de ce post sont extraites du site des Hénokiens.

LinkWithin

Blog Widget by LinkWithin