lundi 25 janvier 2010

Prénoms

Dans l'arbre généalogique de la famille de Jean - et donc le mien aussi, il y a :

25 François,
50 Jean,
29 Jeanne,
55 Marie,
28 Mathurin,
52 Pierre
et une seule Catherine.

Mais aussi,
2 Toussaint,
et en un seul exemplaire :
Symon,
Ursule,
Vitaline,
Aimé Augustin,
Amice,
Eulalie,
Jacquette,
Perrin,
Adèle.... Et Véronique.

Moi j'aimerais bien en savoir un peu plus sur Jacquette, pas vous ?



PS : quelque part sur la photo, un arrière grand père de Jean. Mais on sait pas où. Le grand avec les oreilles décollées ou le petit au milieu qui n'a pas fermé son polo ? Ou alors à droite, celui qui a peur d'avoir froid et qui a gardé son pull.
Et c'est marrant, même il y a longtemps, les entraîneurs étaient en costume - et pas en tenue de sport.

Au marché


"Dimanche matin au marché ? J'adôôôre !

Je deviens Jamie Oliver, Julie Andrieu, Pierre Hermé - enfin physiquement je suis quand même beaucoup plus proche de Julie Andrieu. (rires)

Moi ce que j'aime, c'est que ce qu'on achète au marché, comment dire, ça fait sens.
Oui, c'est ça.
On n'achète pas bêtement des bananes. Non non, on prépare par avance une réserve de vitamines qui va faire plaisir à toute la famille. On ne choisit pas un morceau de conté, mais un morceau de montagne avec les cloches, l'air frais et l'eau de source garantie sans nitrates. Avec du pain bio c'est extraordinaire.

Oui, je sais, j'achète trois fois trop de fruits et de légumes mais ça fait tellement de jolies couleurs dans mon caddy à roulettes en vinyl. Et puis des fleurs, et puis du poisson, et puis du miel "direct producteur".
J'en ai pour toute la semaine. C'est tellement sain.

On va toujours chez les mêmes commerçants. On crée une complicité avec eux, avec les années. On papote, on plaisante. J'aime bien ce contact simple avec des vrais gens, c'est tellement moins frelaté que les grandes surfaces. Les gens sont sincères et puis c'est humain, on voit qu'ils sont heureux d'être là.

Faire la queue, c'est presque agréable. Une fois comme ça, j'ai découvert la recette de la daube avec une vieille dame charmante qui attendait dans la file avec moi. Les personnes âgées ont tellement de choses à nous apprendre. Et on n'a jamais le temps de les écouter.

Et après on traverse et on puis on prend un petit verre de blanc. Ou un café.
On retrouve les copains et on lit le JDD. Ou l'Equipe. Ou rien.
Ca fait du bien de prendre le temps de vivre, de souffler un peu. Toute la semaine on est tellement sous pression.

Après, on rentre parce que le gratin, ça prend quand même une bonne heure à faire.

(soupir)

Moi, je dis pour réduire la fracture sociale, il faut rendre obligatoire le marché"

Edit de mardi soir : merci à Emma et à Jean pour leur remarque. Ca s'appelle un flop.
Dans ce post, j'ai voulu paraphraser les passionaria du dimanche matin au marché et il faut croire que je n'ai pas encore assez forcé le trait puisque vous avez cru que j'en étais une.
Ben non. En vrai, je suis un peu perdue au milieu des étals. J'aime bien Franprix et Carrefour aussi.

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