Le14 juillet commence par le défilé à la télévision. Des hommes en rang qui mouftent pas. Légion étrangère et parachutistes, vues époustouflantes de Paris vue du ciel. Fierté française.
C'est assez élégant ce parachute tricolore, non ?
Arrivée à 19 heures sur zone pour feu d'artifice.
Pendant que la foule s'avance en bas vers le Champs de Mars avec glacière et k-way, on s'auto-portraite dans l'immeuble d'en face. Où est Charlie dans la ville ?
22 heures 40. Il fait froid et la Tour a beau avoir allumé tous ses feux, on peine à sentir sa chaleur. Sur ce toit d'immeuble on se congratule en Anglais et on toaste au champagne dans des verres avec son nom écrit au marqueur dessus. "Darling, I do love Paris you know, especially on this rooftop, look at this view, stunning !"
La Tour troque sa toque dorée et devient une boule à facettes géante qui fait sa belle au Trocadéro.
Ca canarde dans tous les sens et on en prend plein les yeux et les oreilles. Les moins de 6 ans n'apprécient pas du tout cette ambiance sidérurgique. Normal, ils n'ont pas encore vu Flashance, ils savent pas comme une étincelle peut être esthétique.
Après le feu, la foule repart dans l'autre sens, aussi tranquille qu'à l'aller. Qui a dit que les Français étaient indisciplinés ?
Dimanche 15 juillet. Marguerite a tout compris au 14 juillet. A moins que ce ne soit une réaction épidermique au barouf du feu d'artifice.