dimanche 25 avril 2010

Day - combien déjà ?


Ouh là. Le printemps s'installe et il va falloir sortir de la torpeur hivernale.
Jambes nues, petits hauts et orteils en vue dans les sandales.
Apéros dans le jardin, lunettes de soleil et décompte pré-Corse.
A nous le mois de mai, le teint d'endive, bidon rebondi et la déprime pré-estivale qui va avec.

Evidemment, cette année, j'ai le droit d'avoir un ventre mou et de ne rien faire contre à part - et ce n'est pas le plus facile - ne pas me jeter sur le pain beurre comme Axel Bauer après 18 jours sans voir la terre.
L'avantage c'est de pouvoir snober les numéros Spécial Maigrir.
L'inconvénient c'est que l'attrait du shopping est diminué d'autant. Inutile de me ruer chez Marina Rinaldi quand il est sûr qu'à la rentrée je pourrai de nouveau arborer un décolleté de limande et un ventre ultra plat (si, j'y crois).
Contre la mine en papier mâché c'est plus facile, j'envisage de devenir la reine du Outdoor.
Déjeuner dehors, devoirs dehors, ballades à rallonge en poussettes, reportages photos en extérieur, blogging à l'ombre et thés à rallonge avec les copines sous parasol. Et jardinage en short et top bustier dès début mai.
Le tout avec écran total pour éviter le look retour du salon de l'agriculture.
Et normalement, je devrais pouvoir aborder l'été avec un teint rose et pimpant à défaut d'être bronzé.
C'est un plan de bataille ou je ne m'y connais pas.
Au mois de mai, je m'extraits de ma langueur post partum.
En attendant, je reprends une crèpe Nutella et je soupire devant des photos de pin ups (entre deux couches et deux parties de Mikado-qui-ne-se-mangent-pas)



Crédit photo : Table Tonic

Exquis Esquire




En France, on n'a jamais eu de magazines comme Esquire, qui existe aux Etats-Unis depuis 1933. Mélange de News et de Paris Match avec une once d'Actuel, le tout soupoudré d'élitisme intello progressiste.
Se plonger dans leurs achives de couvertures, c'est faire un voyage dans le temps.
1985 et la réussite insolente des golden boys
1966 et l'esthétique super clean "alla" Kennedy
1971 et l'appel de la route
1969 et la libération sexuelle
"Facile de faire des belles couvertures quand on n'a pas de texte" diraient certains.
Mais après tout, pourquoi faut-il toujours en mettre des tartines ?
Pour en savoir plus, c'est ici.

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