Cet hiver va-t-il être possible d'échapper à la mode des sixties ?
Vous savez ces années merveilleuses où on pouvait fumer même enceinte de 8 mois, boire son premier scotch à 10 heures, rouler dans des grosses voitures qui consomment beaucoup, regarder l'avenir avec des dollars plein les yeux ?
S'habiller avec des vraies matières naturelles et pas frelatées : coton, cachemire, alpaga et cuir. Mouler des formes en haut et en bas, porter des talons haut même à la maison et des déshabillés froufroutants.
Porter des chemises amidonnées, des costumes structurés et faire briller ses chaussures au coin de la rue pour qu'elles soient en accord avec les cheveux - gominés et nets.
Aux Etats Unis c'est un vrai incontournable depuis que Mad Men est devenue THE série qui fait rêver. La vie quotidienne d'une agence de publicité, sans cocaïne ni Beigbeder, mais avec des complots à tous les étages et un vrai défilé de mode de l'armée de secrétaires aux ordres d'hommes très soucieux et très élégants.
On retrouve cette ambiance très Kennedy-esque dans la bande annonce du film de Tom Ford, A Single Man, avec les very 60's Colin Firth et Julianne Moore.
Je passe sur les séries de modes des magazines et les articles de blogs qui reprennent des couvertures de Vogue et de Bonne Soirée avec Catherine Langeais et la parfaite Catherine Deneuve.
C'est vrai que c'est chic. C'est vrai que ça a une autre classe que les sweats pourris et les leggings pochés aux genoux. Autrement plus de tenue que les t-shirts en synthétique de Pimkie après trois lavages.
Mais c'est pas un peu étouffant tout ça ? A se demander pourquoi on veut absolument trouver super une époque vraiment révolue...