mardi 4 janvier 2011
Day 1 : again
Pendant du premier jour de congé maternité (ici), le premier jour de retour au boulot.
Après.
C'est pareil.
Aussi déroutant.
Aussi jouissif et déprimant à la fois.
De 6 heures 15 (le réveil - par Marguerite qui a "certainement senti que pour elle aussi aujourd'hui c'est un jour spécial") à minuit (le coucher - après avoir avalé tout ce que je pouvais de blogs en retard, de spectacles en retard et dévoré le cou de mes enfants pour me remettre dans leur odeur).
Je n'ai rien vu.
Rien n'a changé :
Je mets une robe et des collants, je marche, je bataille contre mon sac à main pour trouver mon porte monnaie, je me jette sur l'horoscope de 20 minutes, je prends un cappucino sans sucre à 11 heures, je fais une liste de choses à faire au bic noir sur un bloc et je barre a fur et à mesure.
Je retrouve sans mal mon rythme de multi communications électroniques avec Charlotte.
Ah oui, je cours aussi pour ne pas rater le train, je vais jusqu'à la quatrième voiture pour arriver juste devant l'escalier de sortie après (parce que c'est un train gris et pas un duplex. Dans le duplex, il faut se mettre à côté de la première porte de la deuxième voiture)
J'achète du pain en passant et il est trop chaud alors je me brûle les doigts.
Tout a changé :
On dirait que j'ai développé une forme de sénilité inquiétante : je dis bonjour "Adeline"et après je ne me souviens plus de son prénom, j'ai mal au crâne après 2 heures de lecture, j'ai froid dans mes os même avec un châle, j'ai envie de déjeuner à 11 heures 30.
Je regarde tout le monde avec les yeux de de Candy.
Je piétine à partir de 17 heures en me demandant pourquoi je ne suis pas en train de manger du pain beurre / lancer une lessive / checker mes mails / surveiller les devoirs / faire couler le bain / appeler Jean. En même temps.
Après 11 mois de multi tasking, je suis épuisée par le simple fait de me concentrer sur une seule chose à la fois.
Il parait que tout rentre dans l'ordre très vite.
Il parait.
PS : toujours chez le petit oiseau, la photo
PS2 : ce soir, en première partie de Jamel Debbouze, on a découvert Malik Bentalha. Top. Il fallait réussir à faire rire un public aussi métissé, entre abonnés réguliers du théâtre et jeunes invités par les associations.
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