Ca sent bon le printemps depuis quelques jours.
Les yeux me piquent et mes narines frémissent, ah oui, les cerisiers sont en fleurs.
Quand on lève les yeux et qu'on cherche les premiers oiseaux dans les branches, on attend la caresse des flocons de pétales qui vont nous tomber sur le nez. C'est un peu niais certes, mais ça met de bonne humeur
On sort la décapotable et on laisse ses cheveux s'emmêler doucement dans le vent. La liberté a un goût incomparable quand on la vit à 100 à l'heure, seule sur les chemins de terre.
La terrasse prend des airs napolitains et les vêtements le soir sont raides et frais. Il faut les mettre sur sa joue pour évaluer si le frais est humide ou juste frais, prêt à ranger dans les armoires, plié et lissé à la main. Pour un peu la corvée du linge deviendrait presque une expérience polysensuelle comme les pubs avec un nounours et des fleurs qui s'élèvent en tourbillonnant au dessus de serviettes éponges qui n'en demandaient pas tant.
Last but not least jalon du printemps qui couve, Monop' met en rayon ses Bensimon. Cette année l'éventail est patriote. Attention, mise en rayon le mercredi, disparition du 37, 38 et 39 à partir de jeudi soir. La Bensimon reste l'élément majeur de la garde robe de la jeune fille en fleur et de son alter ego, le jeune homme à gel.