mercredi 1 décembre 2010
Ta dou dim dou dim dou dah
Alors que mon congé sans solde touche à sa fin dans un mois (au moment où commencent les soldes, quelle chouette collision sémantique), je me roule de plaisir dans les vrais bonheurs d'une vie en marge et j'ouvre grand tous mes sens pour ne pas oublier comme c'est bon de :
M'asseoir à 10 heures 02 sur le tabouret de la salle de bains et me mettre de la crème pour les pieds - juste parce que à ce moment là j'en ai envie.
Mettre - une fois - une robe et des talons pour sortir déjeuner à Paris et trouver que c'est une vraie fête
Faire pipi la porte ouverte pour continuer à entendre la radio
Parcourir les quais entre Asnières et Boulogne en moins de 30 minutes et trouver ça normal
Pousser des copines à faire une pause déjeuner honteusement rallongée et être celle qui dit "faut que je rentre, on m'attend"
Avoir des horaires de maison de retraite : petit déjeuner à 7 heures 30, déjeuner à midi, goûter à 16 heures 30, préparation du dîner à 18 heures 30.
Allumer la 5 à 19 heures 40 pour voir comment est coiffée et habillée Alessandra Sublet, véritable bombe cathodique inconnue de la France qui travaille et rentre tard
Voir les caissières de Franprix sourire et même discuter - tellement elles peuvent prendre leur temps le lundi entre 10 heures et 11 heures.
Me poser sur l'ordi comme sur un tapis volant et me laisser porter par les courants porteurs de l'HTML, de la Suède à New York en passant par la Bretagne et l'Utah, pendant que Marguerite joue, assise sur le parquet à côté de moi.
Ne rien faire à part prendre le temps de penser à tout et à rien en touillant ma (quatrième) tisane détox (de la journée - avec le même sachet. Et des Lu). Dans le silence d'une maison propre où l'on entend juste au loin le ronron du lave linge.
Ne pas avoir le blues du dimanche soir (petit plaisir minuscule et pourtant incommensurable)
PS : image from Hither and Thither
Beatles Mania
illustration en vente chez Maxim Dalton
Je n'ai compris et réalisé le jeu de mots que représente le nom Beatles qu'il y a euh... 6 mois ?
La honte.
Alors que j'ai grandi avec l'album blanc et les listes de Noël de mon frère cadet qui ne comportaient invariablement que des noms d'albums des Beatles.
Alors que j'ai dû cacher ma cassette dupliquée de Duran Duran pendant des année tellement ils n'arrivaient pas à la hauteur de John, Paul, Ringo et Georges. - aux yeux de mon voisin de couloir.
Alors qu'à 12 ans, j'avais une culture Beatles immmmmmense et totalement phonétique.
Cette année, grâce à la force de frappe de Apple, les Beatles refont leur entrée en fanfare dans tous les foyers. Dont le nôtre.
Et c'est notre cadette (ça doit être un truc de cadet, ça) a repeint sa liste de Noël aux couleurs des Fab Four.
horloge en vente ici par exemple...
Moi, j'attends toujours le retour de Duran Duran, Spandau Ballet et Alison Moyet.
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