dimanche 1 avril 2012
Cure de jouvence
Hier matin j'ai enfilé un jean, un t-shirt, un gros pull et mes converse.
J'ai attrapé une brosse à dent, un pyjama et un sac de couchage. Préparé un pique nique avec un sandwich au jambon, un paquet de chips et une bouteille de coca.
Répondu à toutes les questions de Adèle qui voulait savoir si j'avais de quoi m'occuper pendant le week end et puis je l'ai suivi en râlant un peu de l'heure matinale du rendez-vous.
Arrivée devant le car, tout le monde se connait mais moi j'ai qu'une copine que je retrouve avec soulagement.
Deux heures après, je regarde les carreaux des vitraux en rêvant.
On m'a demandé de me mettre au fond de la salle et de laisser le groupe travailler.
De temps en temps, ma copine me chuchote une blague à deux balles et je pouffe.
Alors on sort en rasant les murs et on va compter les brins d'herbe dans le Parc.
Le soir, après avoir joué sur ordinateur, fait un tour dans le village à pieds, mangé mon dîner soupe - cordon bleu- gnocchis au fromage - yaourt au sucre, assisté à une nouvelle séance de répétition, je rejoins ma chambre.
Je me lave les dents, fais un saut aux toilettes au bout du couloir et me glisse dans mon sac de couchage en pyjama. A moi Hunger Games.
Adèle passe me prêter son réveil et me fais un bisous avant d'aller retrouver sa bande.
A 23 heures 30, après avoir versé des larmes de crocodiles sur les 30 premières pages, je m'endors sur mon livre.
Le lendemain, c'est premier avril.
Avec ma copine, on réfléchit à des blagues.
Adèle lève les sourcils et soupire mi amusée - mi consternée.
A 14 heures, avec ma cops, on sèche la répétition et on part faire un tour de lac. On s'épate de la patience du groupe qui enchaîne les ateliers par pupitre sans se lasser. Nous on en aurait un peu marre d'être si sages à leur place. Alors on s'enfuit comme des souris se perdre dans les couloirs sans fin baignés de lumière. On fait les lézards au soleil en écoutant les oiseaux et les chants.
Bientôt c'est l'heure de partir et le chauffeur s'impatiente.
On reste en arrière et on monte les dernières dans le car.
Arrivées devant l'école, on se dit au-revoir façon fin de colo : avec effusions.
A 18 heures, on inverse les rôles. j'envoie Adèle faire ses devoirs et je file plier le linge.
Fin de la récré. C'était bien d'avoir 12 ans pour deux jours.
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