Cet été le cheveu est un manifeste que l'on brandit fièrement aux yeux du monde.
A ma gauche, la version poulpe de Lana Del Rey pour H&M. Ultra sophistiquée, lissée, groomée, vernie et sculptée comme le ruban de guimauve du vendeur de niniche de la potinière au Pouliguen. 12 kilos de cheveux, tu m'étonnes qu'elle penche la tête.
A ma droite, la version totalement wild et détendue du peigne de Audrey Pulvar. On l'imagine jeter symboliquement dans sa poubelle marron (celle qui accepte les déchets non recyclables) ses produits lissants, chauffants, ses plaques céramiques et son beurre de karité. Afro je suis, afro, je m'assume et tant pis si Diana Ross pleure dans son lit tendu de satin mauve sur les collines de Santa Barbara.
Vous allez me dire, entre ces deux extrêmes, la route est large et les possibilités infinies. Ce qui nous laisse de quoi exprimer notre créativité débordante... Et estivale