lundi 23 novembre 2020

Plus Bébel la vie

Photographe : J.Bouguet - 1987 - Kean au théâtre Marigny


Et pourquoi ne pas reprendre le fil de ces pérégrinations maintenant que le temps est là, ouvert, à la fois contraint et infini, empli de promesses, de projets et en même temps suspendu au coup de fil qui y mettra fin ?

Pendant que le monde s'emporte et se lasse à la vitesse de la pubication d'un Tweet, que les ondes éructent l'angoisse et que les plateformes vidéo nous engloutissent sous une avalanche de contenus impeccablement packagés, que l'on consomme avec frénésie avant de nous laisser, hagards, dans la lumière bleutée des écrans au milieu de la nuit. Pendant que les modes se font et se défont, revisitent les retours vers le futurs et les lancers francs vers un passé autrement plus attirant, il y a, justement des arrêts sur image qui font du bien.

Ahh, la légèreté des interviews de Jean-Paul Belmondo. Qu'il s'agisse de José Arthur, de Jacques Chancel ou du déjà indéboulonnable Michel Drucker, on sent comme une grande jubilation à l'idée de converser avec l'acteur français. C'est léger, parfois goguenard et ce n'est pas sans fond pour autant. Belmondo parle de son père, du théâtre, du Conservatoire, de son retour sur les planches,  de ses 8 heures de sommeil par nuit, de la peur et du temps qui passe. On dirait que l'expression désuète "avoir l'oeil qui frise" a été inventée pour lui. C'est sur Youtube et c'est un régal.

De quoi avoir furieusement envie de regarder la captation de "Kean", la pièce de théâtre qui le fit remonter sur scène après 27 ans d'absence, mais aussi "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil, "un homme qui me plait"de Lelouch ou "l'homme de Rio" de Philippe de Broca (parce que Rio reste la destination parfaite de vacances et que le vestiaire des acteurs de ce film est indémodable et parfait).

mercredi 25 mars 2020

La vie d'après



La vie en mieux. Je ne peux pas imaginer que demain on va reprendre notre vie comme si de rien n'était. Ou plutôt, je ne VEUX pas croire que l'on va reprendre notre vie comme si de rien n'était (si tant est que l'on puisse repartir dans notre joyeuse inconscience consumériste après des semaines de vaches maigres et de bombances de confinement). 

J'ai besoin de ça pour ne pas me retrouver engloutie dans ce présent qu'on me présente au mieux comme une gigantesque blague absurde, ou au pire comme un début d'Armageddon, alors qu'en vrai ça ressemble plus à un gros chamallow un peu collant, à la fois délicieux et un chouille étouffant.

Plus que de savoir quand le chamallow va disparaitre, j'ai besoin de savoir comment on va vivre après

Parce que je ne peux pas être la seule à me demander : 


Ce qu'on vit là, ça peut changer quoi ?


Je partage avec vous les articles croisés ces jours derniers :

A quoi ressemblera le travail après le confinement (Usbek et Rica)




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Et moi je partagerai vos réponses ici et sur instagram et j'y ajouterai les réponses que j'aurai trouvées, ainsi que celles que je vais aller chercher.




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