mercredi 31 décembre 2008

Si si c'est drôle


Une semaine plus tard et quelques excès en plus. Un peu trop de repas à rallonges, de grasse matinée, de bolduc, de chocolats et de papiers cadeaux - comme prévu.

Les enfants regardent Sissi à la télé.

C'est très amusant à écouter tout en faisant autre chose. Tout à coup tout devient délicieusement désuet et charmant et un peu risible aussi.

Vous souveniez-vous que la fille de Sissi s'appelait Gisèle et qu'elle était moche comme tout avec ses anglaises rousses et ses grosses joues ? Et ce pauvre Franz avec ses cheveux ripolinés et ses décorations sur sa redingote en carton. Là Là, les cheveux en cheveux de moutons de Sissi, le décor de théâtre de sa convalescence et sa maladie si cinégénique (elle est poitrinaire, ça veut pas dire qu'elle a de gros seins comme me glisse Jean), le beau temps perpétuel sur la Bavière de Papili et Mamili, l'intransigeance de la mère de Franz (qui a abdiqué pour lui alors qu'au fond il aurait adoré rester un homme simple, aller acheter son Voici sans être en couverture tout ça - on donne tout à ses enfants et voilà tout ce qu'on a - de l'ingratitude) qui cache pourtant un coeur pas si dur que ça, c'est juste qu'elle a tellement donné pour son fils, c'est une mère avant tout.
Et Mamili qui dit à sa fille, alanguie sur son transat et qui se désespère d'être si lasse "mais comment crois tu que font toutes les femmes qui ont un travail, des enfants, et une maison à tenir ? "
Elle est trop forte Mamili.
J'aimerais bien aussi que les médecins me recommandent un changement d'air complet comme à "cette pauvre enfant". Vu l'effet de Madère sur l'humeur de Sissi, ça me parait être exactement ce dont j'ai besoin... "je crois qu'il n'y a rien de plus grisant que les voyages", elle dit. And I agree Sissi.
C'est pasl'tout mais j'ai un smoky eyes qui m'attend.
A l'année prochaine !

mardi 23 décembre 2008

joyeux noël


Youpi, c'est l'heure de faire la valise, de prendre les cadeaux en essayant de pas en oublier et de prendre aussi une tenue un peu habillée mais pas trop quoique on sait jamais, un jean et puis un autre jean, et des chaussures habillées et d'autres pour courir dans la campagne en plus de celles qui restent toujours là bas mais qu'on n'est pas sûre d'aimer toujours. 
De faire le thermos de café, de prendre les pains au lait, plus le chocolat, plus les BN, plus la bouteille d'eau, plus les iPods et les casques.
De ne pas oublier les pots de confiture vides pour maman, les bouteilles de jus de pomme à consigner, les cadeaux (mince, j'ai rien pour Philippe, trop tard, je ferai un saut chez Inter vendredi matin, les boules c'est mon frère quand même), les chaussons des enfants et un pyjama pour soi, une cargaison de mouchoirs (vous avez remarqué, c'est toujours le premier jour des vacances qu'on tombe malade ?)
De rentrer tout le monde dans la voiture.
De retourner baisser le chauffage.
Et fermer la maison comme une boite de conserve de la guerre de 14 : volets + alarme + chiens des voisins.
Et de faire 6 heures de route. Avec tous nos copains de l'A13 puis de la N12. Et puis la radio et puis les Enfoirés qu'on chante à tue tête tous les 5. Et puis le Mc Do d'Avranches. Et puis les 50 derniers kilomètres qui sont les plus longs parce que les enfants n'en peuvent plus de hâte de voir leurs cousins et leurs grand parents et qu'on se sent tout pareil.
C'est chaotique, épuisant, étourdissant et en même temps, c'est Noël.
Et j'adore ça. Alors, Joyeux Noël 

Je vous laisse avec Dino

Découvrez Dean Martin!




dimanche 21 décembre 2008

GPS



Découvrez Gorillaz!


J'ai d'abord pensé que mon sens de l'orientation était plutôt bon et que je me repérais plutôt bien en milieu hostile. Pas au point de pouvoir me lâcher dans la nuit avec un petit chapeau rouge, une galette au beurre et un gros loup dans une forêt, mais quand même un sens des grandes masses qui m'évite de partir dans le sens inverse du chemin prévu.

Et puis, un jour, j'ai découvert mon enfer personnel : être invitée à dîner dans un quartier inconnu en pleine ville sans parking garanti.

Et là, j'avoue je suis une vraie truite.
Une fois passée devant ma destination, vérifié qu'il me restait 10 minutes pour me garer et arriver en bas de chez mes hôtes, rouge à lèvres nickel, cheveux en place et sourire éclatant, c'est là que ça le calvaire commence.
Et se termine 25 minutes plus tard, en nage, hors d'haleine, le champagne tiède dans la main et des excuses auxquelles personne ne croit dans la bouche.
Entre temps, et le tout dans un périmètre somme toute limité, j'aurai eu le temps de suivre un camion poubelle et d'étudier le lent ballet rigolard des rippeurs prompts à se moquer de la cruche qui a tourné dans la seule rue de quartier barrée par Veolia Propreté.
J'aurai eu aussi le loisir de me souvenir que les sens interdits suivent une logique propre à des commissions d'urbanisme très farceuses et que les places libres après 21 heures sont aussi rares que Pomellato au pied du sapin (non ce n'est pas un message).

Toutes constatations que bien évidemment je n'aurai jamais le loisir de faire quand je ne conduits pas la voiture. Car alors, comme par miracle, une place se libère, les sens interdits disparaissent et les éboueurs aussi.

Il est comme cela des situations de solitude intense impartageables avec ses proches.

PS : je ne sais vraiment plus où j'ai attrapé cette photo mais qu'est-ce que je suis fière de ce mini lecteur Deezer..

jeudi 18 décembre 2008

Le dîner de filles expliqué aux hommes


Plus fort que le match "non, cette fuite d'eau ne s'arrêtera pas toute seule, laisse moi faire chérie, j'ai eu des cours de plomberie avant de rentrer en maternelle" vs " amour, pour que ta chemise soit propre, il faut la faire passer dans cette drôle de machine blanche qui fait du bruit et qui a plein de boutons compliqués, bouge pas j'ai un DEUG de travaux ménagers"

Tah dah ! Le dîner de filles.
Territoire d'incompréhension totale entre les sexes, sujet de moultes suppositions, légendes et on dits sulfureux. Vrai trou noir dans nos emplois du temps que l'on se complait à dire surchargés.

Que se passe-t-il entre 21 heures et minuit dans ces salons douillets de nos villes et de nos campagnes ?
Et bien, mes jolis, c'est votre jour de chance, car je vais enfin vous révéler la vraie, l'extraordinaire vérité de ces rencontres secrètes.

Tout est comme vous le pensez, vous êtes très forts.

  • On arrive donc, fraîches et pimpantes, pomponnées et parfumées, avec chacune une partie du dîner. Pardi, nous sommes des femmes économes et avons à coeur de maintenir l'équilibre budgétaire de notre ménage !
  • On se fait des bises, on se complimente à l'envi en poussant des petits cris aussi admiratifs que jaloux, car oui, c'est pour les copines qu'on s'est faites belles ce soir. Elles seules verront de suite que ces bottes n'ont rien à voir avec celles achetées le mois dernier, que le le balayage blond-roux nous va beaucoup mieux que les mèches dorées, que l'on a perdu 300 grammes et que ça remodèle toute notre silhouette.
  • On ouvre une bouteille de champagne que l'on sirote doucement sans abîmer notre rouge à lèvres. Sans alcool la fête est plus folle, mais soyons déraisonnables et autorisons-nous une coupette, nous sommes entre nous n'est-ce pas ?
  • On passe à table : dîner aussi léger que la conversation. Un seul sujet nous occupe vraiment : les hommes. Oui, nous ne parlons que de vous et vous comparons avec tout plein de détails croustillants car nous sommes des coquines. Jamais aucun sujet ne nous passionne autant que vous. 
  • Ensuite, on fait la vaisselle, on dit "qui prendra une petite eau chaude avant de partir ? Il ne faut pas que je tarde, Jean-Do s'inquiète toujours si je suis absente trop longtemps"on se refait des bises, on se recomplimente, on se promet de se revoir bientôt. Et on repart.
Voilà, satisfaits ?  Maintenant que vous savez la vérité vraie vous ne poserez plus jamais de question, promis ? 


PS : Au fait,  ya le chauffage de la chambre de Pétronille qui est tout froid, tu veux pas aller jeter un oeil ?

Let's Steve again

C'est pas parce que c'est l'anniversaire de Brad Pitt aujourd'hui qu'il faut se laisser aller..
Vas-y Steve, continue tes leçons de style !

mercredi 17 décembre 2008

Mercredi at home


Aujourd'hui j'ai une journée double emploi. Je ne suis pas au bureau mais j'ai quand même du travail. C'est un concept. 
Ca s'appelle le temps masqué, dirait une amie à moi qui le tient de son Père. Ou la rentabilité maximum du temps passé. 
Je sers le petit déjeuner et en même temps je fais une machine. 
Je fais un budget et je corrige les devoirs de maths. 
Je fais cuire de la soupe et j'écris un projet. 
Je vais chez le dentiste et je réponds au téléphone.

"Bon mercredi" ils m'ont dit hier quand je suis partie.  
Pfft.

Mais en fait ils ont un peu raison.
Je suis en pyjama et j'écris un mail à un client.
J'attends une réponse et je fais des bisous à Henri dans ses cheveux qui sentent la nuit et le Monoï.
Je me fais un café qui sera bon et j'écoute le silence (oui, c'est ça ce truc qui n'existe pas au bureau) dans la cuisine.
J'écris un post et je charge ma présentation.

J'entretiens un genre de schizophrénie galopante ou bien je profite de la vie ? Je ne sais pas... 

PS : la photo c'est l'île de Sein au mois d'Août et en plein soleil.

mardi 16 décembre 2008

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