mercredi 4 mars 2009

lundi 2 mars 2009

Le lundi c'est permis

Aujourd'hui je suis un peu comme ça

Alors que je préfèrerais être comme ça

Vraiment, Steve et moi on est un peu siamois.

PS : photos Life

dimanche 1 mars 2009

Je suis une fille voilà tout

A pilotis. des sandales violettes en daim avec talon bois de 10 centimètres. Avec, je culmine à 1 mètre 80 et Loana n'est pas ma cousine. Des sandales de dame légère et court vêtue, qui attend le printemps de pieds (suspendus mais) fermes.

Il pleut et le printemps est encore loin.
M'en fiche.

Paolo Nutini le dit mieux que moi. (Pourtant c'est pas une fille. Perçoit-il la portée essentielle des paroles de cette chanson ?)

Woke up cold one Tuesday,
I'm looking tired and feeling quite sick,
I felt like there was something missing in my day to day life,
So I quickly opened the wardrobe,
Pulled out some jeans and a T-Shirt that seemed clean,
Topped it off with a pair of old shoes,
That were ripped around the seams,
And I thought these shoes just don't suit me.
[CHORUS:]
Hey, I put some new shoes on,
And suddenly everything is right,
I said, hey, I put some new shoes on and everybody's smiling,
It's so inviting,
Oh, short on money,
But long on time,
Slowly strolling in the sweet sunshine,
And I'm running late,
And I don't need an excuse,
'cause I'm wearing my brand new shoes.

Woke up late one Thursday,
And I'm seeing stars as I'm rubbing my eyes,
And I felt like there were two days missing,
As I focused on the time,
And I made my way to the kitchen,
But I had to stop from the shock of what I found,
A room full of all off my friends dancing round and round,
And I thought hello new shoes,
Bye bye them blues.
[CHORUS]

Take me wandering through these streets,
Where bright lights and angels meet,
Stone to stone they take me on,
I'm walking to the break of dawn. 
[x2]
[CHORUS (x2)]

Take me wandering through these streets



PS : home photo à la façon des fashion-blogueuses. Une vraie fille, je vous dis...

samedi 28 février 2009

Les Césars au Stade

"Encore un homme qui ne connait pas le confort des boxers sans couture"

Hier vous êtes comme moi. vous avez dû vous battre pour regarder au moins le début des Césars avant de céder à l'appel du ballon ovale.

D'accord vous avez vu le tapis rouge : les jeunes actrices arriver court vêtues et so-désinvoltes, so-parisiennes, so-over Oscars, Sean Penn aussi à l'aise que Garfield à la piscine, Monica qui n'en finit plus d'incarner la Diva (bon d'accord, j'avoue elle est canon - et son parti pris voluptueux est un beau pied de nez à la tendance efflanquée des tapis rouges), Laurent Weil qui cherche des trucs à leur demander à tous et qui a du mal - normal c'est le seul qui n'a pas bu de champagne avant.

Le discours de Charlotte Gainsbourg, la danse "je me fais plaisir" d'Antoine de Caunes, les gros plans appuyés sur les conjoints des stars en scène façon "Ecole des Fans".

La valse des remettants, des gagnants et des gros plans sur les nominés et sur les jeunes acteurs "d'Entre les murs".

Mais vous avez loupé Dany Boon et son jogging orange, Florence Foresti et sa pavane vraiment drôle (et ses jambes ouaouh), Emma et sa chemise en mousse (c'est pas de sa faute, elle est anglaise) et le petit Dustin. Et sans doute 25 gros plans sur Sean et sa voisine Diane. Et le triomphe de Séraphine. Et le deuxième César de Yolande Moreau.

Loupé parce qu'au même moment, en parfait contrepoint des paillettes et de l'esprit, il y avait un Choc de Titans au Stade De France.

France-Galles (quand j'étais petite je ne comprenais pas pourquoi mon père faisait tant cas d'un match qui portait le nom d'une chanteuse blonde un peu variet' qu'il n'écoutait jamais sinon).

La troisième journée du Tournoi des VI nations. Avec des Français ouachless, au panache en berne, et des Gallois en pleine période up - favoris annoncés d'un tournoi un peu mou.

Un incontournable.

Et à la 48ème minute, les français menés 13 à 3. Le drame.

Moi, j'ai beau avoir un t-shirt de supporter (Zadig&Voltaire quand même, faut pas pousser), je ne suis pas sûre de tout comprendre. Et hier soir, j'ai préféré aller me coucher que de troquer frac contre sweat.

En souriant quand même devant l'opposition totale de ces deux prime times du vendredi.

Ce matin, j'ai fait séance de rattrapage sur Youtube pour les Césars, sur les sites de sport pour les photos de rugby. J'adore les photos de rugby, épiques et tellement intenses qu'on saisit l'effort, la sueur, les cris et l'effort des joueurs, la clameur de la foule et la passion brute du jeu en un instant. Très très loin du gay-friendly calendrier des joueurs.

La preuve en diaporama ici.

On se pâme devant les photo de Hedi Slimane, de Karl Lagerfeld et du Sartorialist. Et on oublie les photographes de sport.

PS. Et en plus on a gagné. De belle manière m'a-t-on dit. Ouf, parce que je l'aime bien mon t-shirt de supporter Z&V.

mercredi 25 février 2009

J'aurais voulu être une artiste

Pourquoi je ne dessine pas comme ça ?


PS : illustration d'Aurore de la Morinerie

Créons du lien

J'adore Petit Bateau.
Et voilà une marque qui m'épate. 
Pas facile pourtant de rester au top quand on veut passer de la culotte blanche en coton de petite fille à une marque à fort pouvoir d'attraction pour toute la famille en proposant des produits somme toute basiques, qui vont de la naissance à 18 ans (soit l'équivalent d'un 38 chez les filles et d'un 40-42 chez les garçons), à des prix raisonnables mais pas bradés non plus.

Petit Bateau a changé de logo, changé de pub, changé de site. Et j'aime tout. Attention, c'est pas une révolution non plus mais c'est pile dans l'air du temps. Et ça, c'est déjà fort.

La preuve en liens :

Un ancien post où j'avouais sans honte que oui, j'aime les slips Petit Bateau au rapport qualité/confort/prix/esthétique imparable

Le site Pour Toujours , déclinaison de la marque de leur concept des mois avec l'e-boutique qui va bien et tous les visuels de la campagne dont Chiara au regard-qui-tue mais aussi les deux gars du groupe MGMT qui vous ont fait danser tout l'été.

Le mini site  kidultes et mixtes top top branchouille

Le site Sous le logo qui a décortiqué la nouvelle signature de la marque.

Le Myspace de Ted&Francis , le duo qui a créé "Livings Lost", la bande son des sites. Leur maison de disque c'est Kitsuné, LA maison de disque du moment. Pas forcément garant de longévité mais passeport pour le hyyype c'est sûr

PS : message non sponsorisé par la marque. Je n'aurais pas été contre, remarquez !

lundi 23 février 2009

je hais le lundi

Parfois je régresse.
J'ai 16 ans, on est dimanche et c'est l'hiver
Vous savez, quand la boite de Pepito est terminée, qu'il pleut dehors et qu'on a le front tout froid à force de rester le regard perdu dans le vague, collé contre la vitre.
Et qu'on a des exos de maths à finir. Et une dissert' de français sur "l'influence de la terre dans l'écriture de Thérèse Desquéroux".
Et que le seul bruit dans la maison est le "générique de l'homme qui tombe à pic" en bas dans le salon.
Le lendemain c'est lundi et on commence par 2 heures d'endurance dans le stade.
Ce matin, à Saint Lazare, j'avais 16 ans.
J'ai mis mes oreillettes comme on prend un café fort. Pour me réveiller.
Avec un titre téléchargé un peu au hasard.
Un peu à cause de la pochette (tout me plait dans cette pochette, les couleurs, la posture de coq de Morrissey, son côté prolo qui lève de la fonte, sa banane de Dick Rivers et la tête rigolarde du bébé qui vient de découvrir que son Père est une ex-gloire de Top of the Pops),
Mais aussi un peu à cause du chanteur - Morrissey me ramène immédiatement dans ma chambre d'ado en hiver quand j'essayais de montrer à mon frère que moi aussi j'étais à fond branchée musique (alors qu'en vrai je préférais Duran Duran)
Et aussi de la chanson, écoutée 30 secondes sur iTunes.
J'ai mis le son à fond, j'ai calé mon sac sur l'épaule et tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je me suis dégagée de la foule en courant et en souriant.
Je me suis arrêtée à un feu et j'ai souri à mon voisin en hochant la tête en mesure.
A la fin, j'ai remis au début et j'ai recommencé.
Cette chanson, ce matin, c'était ma bouffée d'air.
Comme quand on a 16 ans et que, là tout de suite, le monde est un petit peu trop petit, un peu étriqué et qu'on sait qu'on va pousser les murs juste parce qu'on a plein de choses à faire, parce qu'on le veut, c'est tout.
C'est une chanson F***k la Crise.
Et bordel, une bonne poussée d'adrénaline comme ça, on en besoin, non ?
Retrouvez-là ici.

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