mardi 19 avril 2011

Me + You = We

Agence Richter 7, Salt Lake City on Bored Panda

D'abord, c'est malin. Et ensuite c'est vrai.

lundi 18 avril 2011

Bloquée page 28


Je me sens vive comme un sac poubelle en Méditerranée qui attend qu'un ferry passe.
Je dois me concentrer pour avancer. Ne surtout pas me disperser parce que je n'ai que 24 heures pour terminer avant de partir quelques jours.

Et c'est évidemment le jour où je peine à garder les yeux ouverts, que personne ne m'appelle, que je n'ai aucune réunion et que le seul coup de fil que je reçois me brise le coeur.

Je vais bien, mais j'ai juste quelques soucis comme éviter que mes larmes de bâillement ne tombent sur mon clavier après avoir fait une petite rigole de mascara sur ma joue.
Je rêve de m'enrouler en boule sous mon bureau et de faire une sieste.
J'ai fait une razzia dans le panier de fruits de l'accueil, ce qui ne m'empêche pas d'avoir envie de manger toute la boite de rochers au praliné qui est dans le frigo à côté de moi. Du coca plutôt que du thé vert. Des blogs de fille plutôt que cette satanée page 28.

Une fois arrivée à la 29, ce sera mieux c'est sûr.

En attendant, quelqu'un a une histoire drôle ?
Non ?
Tous mes voisins vivent une histoire d'amour passionnelle avec leur téléphone. Ils ont l'air très réveillés, eux. Il vaut mieux que je ne fasse pas trop de bruit, ça les mettrait en boule, mais pas pour dormir.

Tiens, si je faisais la liste de ce que je dois faire ?
Ok, à part terminer la page 28, je ne vois rien d'autre. Je vais appeler Jean. Répond pas, le bougre.


Tiens, si j'allais voir sur Twitter ?
Rien de passionnant, je lis une ligne sur deux, je ne comprends rien.


ok, j'ai compris, j'y retourne. A nous deux page 28 ...




PS : j'ai perdu l'origine de cette photo. Fatiguée, vraiment..
PS2 : on est mardi matin et je me rends compte que mon état comateux d'hier était probablement dû à un médicament anti rhume des foins avalé dimanche soir. On est peu de choses...
PS3 : mardi soir. Malgré une journée de travail intense, je n'ai pas réussi à dépasser la page 28. Arrrhg. Je l'aurai !

dimanche 17 avril 2011

the flip side of the medal



Les voyages, ça forme la jeunesse c'est évident. Mais ça use les pieds aussi.
Il va falloir un gros paquet de chips pour regonfler tout ça. Et un grand verre de Coca aussi.
Avec la version anglaise de "n'oubliez pas les paroles" entrelardée de publicités aux couleurs criardes.
D'ailleurs, vous savez comment elle s'appelle cette version ? C'est "don't forget the lyrics". Les décors sont les mêmes, les gains les mêmes. Il y a juste plus de pubs. Et pas de Nagui. Pas terrible, donc. Mais avec les chips ça passe. Les chips et le coca. Et des cookies après.

C'est permis, on est en Angleterre. Ils mangent mal les Anglais, d'abord. Sauf pour les cookies et les chips. Là, ils maitrisent le sujet. On est tous d'accord.

Vivement que le métro arrive et qu'on rentre.

jeudi 14 avril 2011

C'est un détail





(Au passage, vous apprenez plein de vocabulaires anglais. C'est bien non ?)


A propos de nuances, je lisais ce matin un article sur le blog de Serge Soudoplatoff (ici) qui me disait à mon oreille que je devrais profiter de ma récente immersion de l'autre côté du Channel pour lire le livre de Henriette Walter  : "Honni soit qui mal y pense, l'incroyable histoire d'amour entre le français et l'anglais".
Il se demande notamment si notre langue n'influence pas notre comportement. Avec des notions toutes simples comme "prendre une décision" en français opposé à "make a decision" en anglais. 
Chez les anglais, on ne prend pas une décision, on la fait. Et de terminer en disant : 
"Et si, dans notre quotidien, nous changions juste ce petit point, qui consisterait à dire, à partir de maintenant « nous allons faire une décision ». Peut-être que notre rapport aux autres et au monde changerait dans le bon sens ???"

Et si dans notre quotidien, on ne disait plus bleu mais céladon ou turquoise selon le cas ?



PS : mais, si Serge Soudoplatoff, vous l'avez déjà entendu ici. Sinon, courrez-y c'est lumineux.

mercredi 13 avril 2011

A Londres



(Après la Hollande, Londres. Trremble Levi Strauss, la nouvelle génération d'explorateurs à hauteur de baskets est arrivée)

A Londres.
Il fait beau aussi.
Tous les stéréotypes aussi : les jeunes filles à la peau blanche, aux robes imprimées très courtes et aux jambes très nues. Des punks à crête qu'on dirait la statue de la liberté de profil. Des M&S à tous les coins de rue. Une explosion de couleurs vives juxtaposées parfois avec une rafraichissante candeur, et parfois moins. L'odeur écoeurante des Fish and Chips. Du Liberty partout : sur les murs, les toiles cirées et les culottes Topshop. Des maisons de toutes les couleurs. Des jardins privés qui font bien envie à Notting Hill. De la nourriture bizarre. Y compris pour les bébés : Marguerite reste dubitative devant la chicken casserole avec abricots et menthe. Les voitures qui roulent à gauche, les taxis noirs, les bus rouges et les cabines téléphoniques à petits carreaux.

Mais il y a aussi des Français partout.
Qui cherchent Abercrombie, qui y entrent avec le sourire de Christophe Colomb posant les pieds sur la terre ferme, et puis qui en sortent comme des zombies 10 minutes après, les mains dans les poches ou les poches vides, en clignant des yeux et en se demandant quel est ce trou noir dans lequel ils ont été aspirés.

Et puis des Anglais qui parlent un drôle d'Anglais. A croire qu'il n'y a pas un Anglais à Londres, que des étudiants étrangers, et des immigrés de fraîche date qui ont appris la langue en regardant Friends. Et qui nous parlent tous à toute vitesse en avalant les syllabes. Ou alors baragouinent trois mots en Français pour nous aider. A part que toute réflexion faite, on préférait l'anglais que le semi argot touristique.

Avant de traverser, on regarde par terre pour savoir s'il faut "look right" ou "look left". Au bout de deux jours, on devient copains avec le caissier de Sainsbury, qui se marre de nous voir ébahis devant le rayon pain de mie. D'ailleurs on devient copains avec tout le monde, tellement c'est dur de ne pas les trouver sympas, tous ces londoniens.
Et BEAUCOUP de marches dans le métro. Tout le temps en travaux avec des changements de dernière minute.

Et Will&Kate partout.
Dans les journaux, sur les grilles du parc de devant Buckingham fermé pour cause de "festivités royales". Sur des torchons, des crayons, des chocolats, des écharpes et des drapeaux.
Dans les magazines, on se demande qui habillera la mariée, combien de fêtes de rues populaires seront organisées dans le pays, qui réussira à ferrer le petit frère du marié (il parait que Chelsy vient travailler à Londres en septembre, il faut faire vite). On met en première page de l'Evening Standard que la future mariée est "heureuse mais nerveuse" et "n'en revient pas que le mariage soit dans moins de 3 semaines". Lundi la station Victoria est fermée pour un exercice d'alerte à la bombe.

On repart au bout de 4 jours avec les yeux tout remplis d'images de carte postale et l'estomac plein de caffé latte et de cappuccinos. Et de chips aussi. Mais  pas de fish. Zut, faut qu'on y retourne.

lundi 11 avril 2011

Lundi matin


Pinterest est une illustration du concept de serendipity, mot intraduisible en français et qui signifie en gros "tomber par hasard sur quelque chose qu'on ne cherchait pas mais qu'on était prêt à voir"... J'apprends par Wikipedia que cette idée aurait inspiré Voltaire pour imaginer le personnage de Zadig (encore lui ?)

(serendipity est aussi une boutique extraordinaire de déco pour enfants)

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