mercredi 9 octobre 2013

Détournement qui tourne rond




Au départ un tabouret IKEA super banal. Il s'appelle Frosta et vous ne connaissez que lui


Un peu d'astuce, d'espièglerie et hop  (non pas "c'est la vie de Candy")

mais….


Une draisienne.




La vidéo de cet ingénieux détournement sur le blog de Design Mom.


mardi 8 octobre 2013

Ce qu'on ne nous dit pas


Stop smiling on line

Kids

Notre menton dans le creux du cou, l'odeur de la fleur d'oranger et les bras potelés.
les nuits sans sommeil et les heures de gros câlins, les premiers mots et les caprices
Les cris de joie, le look mini moi et les instants de bonheur tellement intenses, comme ça :



Lisa Fonsagrives-Penn, 1950

Et puis un jour, sans crier gare...

On ne peut plus rentrer dans leur chambre ni dans leur tête

throgers on Flickr

Et à mesure que cette chair de notre chair développe sa propre chair, on adorerait mettre la main sur ce livre là :


Je te veux n'arrête pas

Tout en chérissant plus que jamais les moments comme ça :

Mr Kitten


PS : Pour toucher du doigt cette période de chrysalide là, on lit ce livre de Soledad




lundi 7 octobre 2013

Le jeu des 7 erreurs


Middle Child Complex

Toutes ces manies des magazines qui nous vendent des combos impossibles comme : jambes nues + gros manteau d'hiver  (chez moi il fait froid ou chaud, rarement les deux passé 12 ans et les camps de Jeannette).

Impossiblement joli et donc follement désirable car la nature humaine est ainsi faite que l'on désire toujours l'inaccessible.

Soupir






dimanche 6 octobre 2013

#Ajoute1MotRuine1Film

Ardis Margrethe



Sur Twitter il y a parfois des concours sans queue ni tête ni enjeu qui me réjouissent

le 5 octobre, l'agence yopps, "agence media digital spécialisée en communication web et stratégie interactive" lance une idée : "Pourquoi pas un à la française ? "

Depuis, on dénombre une petite centaine de participants avec des résultats parfois hilarants comme cette sélection ci-dessous et la participation du Roi du calembour himself, Bruno Masure.

Enjoy ! (et bravo yopps)

jeudi 3 octobre 2013

La vie en rouge

Noir Lac sur Pinterest


Le rouge à lèvre est beaucoup plus qu'un rouge à lèvre.

Il est rouge et effet vinyle, rouge vif et mat, rouge sombre et satiné, comme un phare au milieu du visage, un appel au baiser, une arme de séduction massive. Pourtant souvent les hommes ne l'aiment pas. Ils y voient comme un papier tue mouche, qui va allumer leur envie d'étreinte et causer leur perte. Le rouge c'est la trace sur la joue, la trace sur le col, l'empreinte sur le verre de champagne. Mais le rouge est irrésistible, il éveille des images d'amour fou et d'étreintes sans fin. c'est Hollywood à portée de main, la promesse de nuits torrides.

Il est beige ou subtilement rosé, hydrate et dessine doucement les contours de la bouche. C'est le rouge convention sociale, le cousin de la manucure transparente et des culottes sans démarcation. Celui qui dénote le chic et la distinction de la femme soignée. Je revois ma mère qui n'aurait pas imaginé franchir le seuil de la porte d'entrée sans son rouge, elle qui ne se maquillait jamais par ailleurs.

Il est à la mode. Celui qui détourne les yeux d'une mise trop banale, d'un uniforme passe partout ou d'un jour sans inspiration. Avec lui, le combo jean-pull-ballerines devient un écrin qui met en valeur sa pièce maitresse : cette bouche si jolie, si trendy selon les derniers codes  des magazines et de l'imagination sans fin des rois de la cosmétique. Le sauveur pas cher des placards moroses. 

Il se voit et il est le premier pas des jeunes filles qui veulent qu'on les prennent au sérieux. L'allié des premières soirées qui ne sont définitivement plus des boums. Celui qu'elles chipaient petites avec les talons et le collier trop grand pour jouer à la grande devant le miroir de la chambre et qu'un jour elles décident de garder. Le bâton de relais que les mères ont reçu de leur mère et qu'elles acceptent un jour de passer à leurs filles, la boule au ventre et la fierté dans le coeur. Celui que les mères voient comme le début de la fin et que les filles voient comme la fin -enfin, du début.

Il est rose ou rouge et il rehausse le teint. Il est l'armure derrière laquelle on cache son vague à l'âme ou ses peines, ses nuits trop courtes ou son manque de soleil. C'est un rouge porte bonheur ou plutôt un rouge garde malheur. C'est le rouge du toréador qui détourne l'attention et permet de souffler à l'abri.
C'est le jour qui faire croire que, alors qu'en fait pas du tout. C'est le rouge bravache et insolent, le porte drapeau de la méthode Annie Cordy-ça-ira-mieux-demain.








mercredi 2 octobre 2013

Le Minestrone de la Comtesse aux pieds nus

Crave by random house
Les adultes disent "tuerie", les enfants disent "mouais c'est bon mais t'as quand même réussi à planquer beaucoup de légumes dedans".
C'est donc ce que j'appelle un  plat familial parfait. Complet, roboratif à souhait et qu'on va déclarer équilibré pour se donner bonne conscience.

Prévoir une petite heure en tout

(libre traduction et interprétation d'une recette en anglais avec des ounces et des cups à gogo, merci Annie pour l'équivalence)

Ingrédients (par ordre d'apparition) pour 5-6 adultes

Coupés en morceaux de la taille d'un demi lego :
- 3 carottes
- 2 branches de céleri
- 1/2 courge butternut

1 oignon jaune émincé
Ail émincé (une cuillère à soupe)
1 feuille de laurier
2 cuillère à café de thym

100 grammes de pancetta (ou de bacon en tranches longues) découpée en dominos
2 petites boites de tomates concassées en boite (de bonne marque tant qu'à faire)
1 petite boite de haricots blancs

1,5 litres à 2 litres de bouillon de poulet
3 grosses poignées de petites pâtes (des tubetti ou les mini pâtes de Barilla)
3-4 poignées de feuilles d'épinards fraiches et crues

2 cuillères à soupe de sauce pesto
du parmesan frais pour faire joli
12 cl de vin blanc sec (pas obligatoire, c'est bon aussi sans)

sel et poivre
Huile d'olive (un peu)


une belle cocotte en fonte
des gros bols ou assiettes creuses généreuses


Préparation


Faire chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive dans la cocotte
Ajouter la pancetta et faire dorer 6-8 minutes à feu moyen en remuant de temps en temps
Ajouter les légumes (carottes, céleri, courge, ail et oignons) et le thym et faire revenir 8 minutes à feu doux jusqu'à ce que les légumes deviennent un peu tendres.

Ajouter la tomate, 1,5 litre de bouillon, la feuille de laurier, sel et poivre.
Faire bouillir puis réduire le feu.
Laisser cuire pendant 30 minutes à découvert et à feu moyen

(Pendant ce temps cuire les pâtes selon le mode d'emploi du paquet)

Une fois que les légumes sont cuits mais pas trop (un peu croquant c'est miam), enlever la feuille de laurier, ajouter les pâtes et les haricots blancs et réchauffer le tout. Si la soupe est trop épaisse (il faut que ce soit épais mais avec du jus quand même) ajouter du bouillon.

Juste avant de servir, ajouter les feuilles d'épinards et les mêler doucement à la soupe pour qu'elles soient tendres. C'est joli ça fait du vert.

Ajouter le pesto et le vin blanc et remuer. vérifier l'assaisonnement

Servir dans de grands bols et ajouter un peu de parmesan dessus.

Déguster (sans se brûler le palais)


PS : "The barefoot contessa" est une épicerie fine américaine à Est Hampton de grand renom devenu aussi un livre de recettes dont est tiré cette recette que j'ai trouvée sur le blog cité en légende de la photo.










mardi 1 octobre 2013

Just do it qu'ils disaient




Venez les copines, on va devenir les meilleures amies du monde.

Battre le pavé, faire la queue chez Monop' (puisqu'il semble que l'attente  à la caisse soit "inscrite dans l'ADN de la marque" et dans "l'expérience de consommateurs" à toute heure du jour), joindre la marche de l'Empereur des banlieusards sur le quai de Saint Lazare le matin et le soir, battre la mesure sous la table, et se mettre en éventail dans le métro.

Puisqu'il faut absolument entrainer nos jambes dans une course folle chaque jour pour prendre soin de nos corps et afficher cet abdomen dur comme la pierre et plat comme un galet de la Côte Nord, alors faisons-le avec style.

Puisque c'est sûr un jour on pourra repartir en voyage à deux, découvrir une ville toute la journée durant, le nez au vent et la main dans la main.

Puisque pour une fois que cette entité inhumaine et vaguement inquiétante qu'est la mode nous libère de la dictature du talon haut, on ne peut avoir qu'envie de lui obéir et de sauter à pieds joints dans sa boite en carton.



PS : ces baskets APC par NIKE sont parfaites. Elles coutent le prix de 10 séances d'aqua-jogging au centre de remise en forme à côté de la maison. Mais elles me font beaucoup plus de l'oeil. D'abord elles sont bleu marine, c'est chic c'est urbain mais sans ostentation, et puis elles sont un peu fluo aussi parce que même mes pieds ont le droit d'être brillants. Et puis elles sont co-signées APC ce qui ne peut que flatter la bobo qui est en moi.

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