dimanche 17 janvier 2016

La liste #1


Maciej Pozoga pour Vice Magazine


Cliquez sur le lien sous la photo et découvrez un super chouette article de Vice Magazine sur un sport études surf de Bretagne et des portraits de jeunes qui ont intégré cet établissement pour vivre leur passion sans lâcher leurs études. Pour les photos, ils sont habillés de marques de luxe et ils posent comme des pros. C'est un peu absurde et en même temps c'est beau parce que leurs réponses aux questions sont d'une simplicité sans fard. On dirait qu'ils ne sont pas dupes. C'est ça qui nous étonne, en fait au delà de toutes ces histoires de X, de Y et de Z qui tournent un peu la tête. Ils ne sont pas dupes et ils font leur chemin, goutant au passage les fruits sucrés qu'ils ont envie de gouter et délaissant les autres. Je me demande si nous avons jamais été lucides comme ça à leur âge ?

Le retour du Curly. Pas le gâteau apéritif interdit par les ligues de protection du bien manger, les esthètes et les frustrés des années lycées. Non les cheveux frisés. Mais bien frisés, hein, pas de demi-mesure. Voilà qui va faire plaisir à tous ceux qui peinent à détendre leurs boucles chaque matin. On en trouve sur tous les internets bien lancés, comme ici, et aussi et bien sûr. Très bientôt donc dans votre salon de coiffure une armée de fers à friser vont remplacer les lisser céramiques. Il est temps de re-re-re-regarder Flashdance.

Le retour de la fashion week marque le retour en très grande forme de Loïc Prigent et de ses citations foutraques et élégantes dont on ne se demande pas si elles peuvent avoir vraiment été prononcées par la clique de la mode qui se presse aux premiers rangs : "Je n'ai pas de clés. Personnel de maison vous comprenez. Et tant mieux, je les perdrais."

Tiens, et ça mérite d'écouter - très fort, la fenêtre ouverte et les bras qui embrassent le ciel en respirant à plein poumons, cette chanson des Canadiens d'Arcade Fire  avec David Bowie en choriste de luxe, découverte il y a longtemps sur une playlist commentée par un artiste et qui disait que cette chanson s'accordait très bien à un lendemain de soirée.




jeudi 14 janvier 2016

Un chat avec un oeil sur une planche


Bored Panda

Hey you !  Ce post est dédié à tous ceux qui surfent la vague de janvier avec bonne volonté.




dimanche 10 janvier 2016

English vocabulary : chin up !

Vogue

chin |CHin|
noun
the protruding part of the face below the mouth, formed by the apex of the lower jaw.
verb [ with obj. ]
draw one's body up so as to bring one's chin level with or above (a horizontal bar) with one's feet off the ground, as an exercise.
PHRASES
keep one's chin up informal remain cheerful in difficult circumstances: keep your chin up, we're not lost yet.
take it on the chin endure or accept misfortune courageously or stoically.
DERIVATIVES
chinned adjective [ in combination ] : square-chinned

ORIGIN Old English cin, cinn, of Germanic origin; related to Dutch kin, from an Indo-European root shared by Latin gena ‘cheek’ and Greek genus ‘jaw.’






Dans notre monde à nous, avoir 45 ans n'est pas la fin du monde. On se trouve même plutôt presque jeune encore. Si Si. Mais quand on s'appelle Claudia ou Naomi, qu'on a fait commerce de sa silhouette impeccable et de sa peau éclatante, ça équivaut à la retraite. (et on ne parle pas des 49 ans de Cindy, hein, on n'est pas comme ça).

Alors quand on leur propose de reprendre du service, qui plus est pour intégrer la Balmain's army, team officielle et very trendy des égéries de la marque emmenée par le tout jeune Olivier Rousteing qui n'aime rien tant que les jupes très courtes, les t-shirts moulants et les colis qui ne cachent rien mais rien de l'anatomie féminine, l'heure est grave.

Va falloir sortir l'artillerie lourde pour garder la tête haute.

Et les recettes appliquées par nos mamies modèles préférées sont un vrai cadeau qu'elles nous font, à nous qui n'avons pas les mêmes soucis, mais qui parfois, c'est vrai, devant aussi poser devant l'objectif de photographes. Alors même si c'est plutôt sur la plage du Vieil à Noirmoutier devant notre amoureux, ou pour faire un portrait de famille avec ses belles soeurs dans le jardin, retenons qu'il faut...
Lever le menton, basculer le bassin, poser crânement ses mains sur la taille, regarder de travers, et plier une jambe.
Easy. Naturel. Parfait (sauf sur votre passeport)

PS : Vous aurez remarqué que sur ces clichés, Naomi n'en fait qu'à sa tête Et que ça lui réussit plutôt bien. N'empêche qu'elle planque ses fesses aussi, comme ses copines. Ca rassure.


Tous les clichés sur l'article de Vogue.com

mercredi 6 janvier 2016

La Riviera à l'angle de la rue d'Alger



Chaque jour je passe devant la boutique Missoni. Des robes en maille, des pantalons en maille, des costumes en maille. Des robes de cocktail légères comme un souffle, qui épousent les formes et dénudent les épaules. Rien de noir, rien de gris, rien de brut ni de raide. Camaïeu de couleurs subtiles, dégradé, imprimé délicat, de la couleur, plein de couleurs.
Rien de très pratique, de passe partout, de facile à porter tous les jours. Ce n'est pas l'idée. Du tout.

On monte avec légèreté dans un Riva rutilant de vernis fraichement refaits, et on file à belle allure sur une Méditerranée plate comme un lac. Formentera, Capri, Monte Carlo, peut-être aussi un peu de Sardaigne aussi. L'air sent l'eucalyptus, les mimosas, les lauriers fleurs. Dean Martin en bande son, des chanteurs italiens désuets aussi forcément. Et puis ces villas perchées sur les hauteurs, les bougies, les piscines et le stuc, les baies vitrées et devant les yeux, la mer scintillante et le soleil éclaboussant qui donne envie de se prélasser sur une chaise longue, sous un parasol.
Pouahhh, rien de mièvre ni de bling bling. Luxe discret et omniprésent. Parfums lourds et raffinés. Loup mariné et artichauts poivrades. Salades de framboise et du champagne. Ah... le champagne. Rien de noir, rien de gris, rien de brut ni de raide. Camaïeu de couleurs subtiles, dégradé, imprimé délicat, de la couleur, plein de couleurs




mardi 5 janvier 2016

15 secondes d'été




Benjamin Dowie, réalisateur australien, a décidé de créer sa boite de productions de films publicitaires, Beanpole Productions, intégralement dédiés aux plaisirs de l'été, de la glisse, du soleil sur la peau et dans les feuilles de palmier. Avouez que ça a une autre gueule que de faire de l'analyse financière au 3ème étage d'un préfab' de zone industrielle coincée entre deux autoroutes, non ?

En ce début d'année, il nous offre une carte postale de 15 secondes, un patchwork de ses films qui éclabousse nos papilles. Merci Benjamin !



Une vidéo découverte sur Fubiz

lundi 4 janvier 2016

La vie dans l'instant

Ultimate Globes

Profiter de l'instant présent, il ne fait que cela maintenant.
Entouré de flou, son avenir se limite à l'immédiat et le passé est assoupi quelque part au loin.
Il n'a pas besoin de prendre soin de lui car on le fait pour lui, tout s'organise sans qu'il n'ait à y mettre son grain de sel. Il n'a pas besoin de puiser des forces dans l'expérience pour vivre là, tout de suite. Il n'a qu'à laisser venir les secondes, les minutes, les heures et le ballet de sa vie se déroule sous ses yeux.
Il n'est pas passif pour autant, il est là et bien là. Il bouge, il mange, il boit, il parle, il sourit, il embrasse, il aime, il n'aime pas, il dit quand il n'est pas content et il dit que oui, il aimerait bien quelques huitres pour fêter Noël, même si Noël ne veut plus dire grand chose.
Dans l'instant, là, sous ses yeux, il vit.
Confronté à une question ouverte, il fronce les sourcils et fait mine de chercher dans sa mémoire avant d'acquiescer. Oui, il se souvient, oui, ça lui dit quelque chose. Mais ça ne le distrait pas du présent. Non, l'important c'est ce qui se passe à ce moment.

Et nous.
Confrontés à cette impérieuse injonction de profiter de l'instant et assez inaptes à y répondre, tellement engloutis que nous sommes dans le tourbillon des jours où s'entrelacent les promesses de demain, les  beaux jours d'hier et les blessures de tout à l'heure.
Forcés de nous arrêter malgré tout pour nous mettre au diapason de celui qui ne peut plus comprendre notre course. On reste là l'esprit un peu ballant, tellement ce rythme qu'il nous offre nous déconcerte et brouille à notre tour tous nos repères.




samedi 2 janvier 2016

S'accorder le spleen

Emilie Quinquis - Ile d'Ouessant


Quoi de mieux pour commencer cette année que quatre minutes vingt trois de Yann Tiersen en regardant cette photo, je me le demande. C'est iodé, reposant et légèrement cafardeux. Parce qu'entre nous on ne peut pas toujours être des winners de la win en running shoes flamboyantes et rock US dans les oreilles, sourire éclatant accroché sur la bouche comme une légion d'honneur.
Et que tant qu'à trainer au chaud en pyjama sur le canapé, autant que cela se fasse en plongeant dans les eaux de la mer d'Iroise.



Pour acheter les partition de Eusa et suivre ses aventures autour du monde en vélo, rendez-vous sur le site, en anglais, de Yann Tiersen.



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