samedi 4 avril 2009

KISS


KISS = Keep It Straight and Simple.
C'est vrai quoi. la vie pourrait être si simple. Une culotte blanche, un débardeur de basketteur, des grands cheveux blonds, l'air pas commode et un chopper.
Quand je serai grande, je serai Playmate , je ferai un disque, le monde sera à mes pieds.

Mon disque il sera contemporain comme Chinese Man, planant comme Joni Mitchell et le Velvet et Neil Young, amoureux comme Tingsek et Thomas Dybdahl, lyrique comme Bruce et sale gosse comme Morrissey. Et of course, trendy comme Phoenix, Franz F et Andrew Bird. Et californien comme America.

K.I.S.S quoi !

PS : Crédit "This isn't happiness", source intarissable et réjouissante de photos vintage.

jeudi 2 avril 2009

ALPCM contre Saint-Ro

Maman, tu l'as mis où mon maillot de basket ?
Dans la buanderie, il est sale, j'ai pas eu le temps de le laver.
Mais j'ai un match aujourd'hui ! Contre la Saint Ro.
Ah ! Je suis désolé mon chéri, mais j'ai pas fait de machine de couleurs hier. C'est pas contre l'ASPTT que vous jouez aujourd'hui ?
Parle pas de malheur, maman, la dernière fois on n'a même pas eu le temps de chercher où était le ballon qu'ils nous avaient déjà mis 15 points. Ca m'a coupé l'appétit. J'ai même pas bu mon Sic Orange après.
La Saint Ro c'est mieux ? Ils sont moins forts ?
Ils sont jouables. Ya Jacques et Eric dans l'équipe.
Je vais voir si je peux laver ton maillot à la main. Avec le vent qu'il y a, ce sera peut-être sec pour tantôt. A quelle heure le père de Nicolas vient te chercher ?
C'est pas le père de Nicolas, c'est celui de Robert. Avec la R15. On part à 2 heures. Avec un peu de chance, on sera rentrés pour Stade 2.
Fais moi penser à te donner 1 Franc pour nous appeler de la cabine quand tu auras terminé. Tiens, et n'oublie pas tes baskets, elles sont dans ton sac de sport
T'inquiète maman, mes Harlem, elles sont hyper super.



PS : merci à Café Mode d'avoir exhumé ce mythe. Poursuivez le voyage dans l'espace temps directement sur se site de Patrick Heritage.
PS2 : en vrai Jean n'a jamais eu des Harlem. Il a eu des Palladium noires avec des lacets rouges et puis des Americana et puis après des Top Ten Hi Sleek Adidas rouges et blanches. Mais jamais de Patrick, alors que moi si. Les hand ball blanches de la photo du dessus. J'adorais.

Private Joke

J'ai vu Marc Jacobs ce matin à Saint Lazare. La preuve en image. Excusez la qualité paparazzi de la photo mais c'était trop énorme pour que je laisse passer ça.

PS : hein, c’est agaçant de rien comprendre aux private jokes ? C’est d’ailleurs pour ça qu’on les appelle des private jokes. Bon d’accord, en fait, j’ai pensé au divin Marc ce matin bicause il a un tatouage de Bob l’éponge sur le biceps droit et ça a fait tout un foin dans le microcosme parisiano-fashion qui bave devant tout ce que fait « le plus parisien des créateurs New Yorkais ».

mercredi 1 avril 2009

Printemps


  1. Il fait (enfin) beau et je vais pouvoir faire une machine que je ferai sécher dehors
  2. Mes cheveux ont une bonne longueur
  3. Je ne travaille pas aujourd'hui
  4. Je viens de copier sur une clé toutes les photos de vacances que je vais enfin imprimer pour les afficher dans la maison. 
  5. Je sais quoi faire à dîner ce soir 
  6. Je vais aller à la gym et retrouver ma copine Del
  7. Mes ongles ont assez poussé pour que je les vernisse. Reste un dilemme : taupe OPI ou rouge Chanel ? Life is a bitch sometimes.
  8. Dans 10 jours les vacances
  9. Je trouve plein de chouettes photos sur Internet
  10. Les Georges, Robert, Steve pullulent dans la rue. Non ?
  11. Je suis contente d'aller au boulot demain
  12. Ya Dr House ce soir.
  13. J'aime mon prochain.

Manifesto

Ce porte monnaie m'enchante. En bon Français, THIS ECONOMY SUCKS ça veut dire "Ca me saoule d'une force tous ces discours alarmistes qui m'empêchent de dépenser avec autant d'insouciance qu'avant !"

mardi 31 mars 2009

Quel rêve



J'adorerais que ce soit vrai. Parait-il que le personnel de Lego a des cartes de visites en figurine personnalisée. C'est pas trop de la balle ça ?

C'est pas moi qui le dit c'est le très sérieux Guardian.

lundi 30 mars 2009

Interview


Pardon ? Robert, Dustin, c'est à moi que vous parlez ?
Oui ?
(...)
Vous voulez que je vous raconte ma vie avec Internet ?
Rapport au fait que je suis une bloggueuse hyper influente, qu'on me lit à Toronto au Canada, à La Haye aux Pays Bas, à Austin au Texas et même dans les Hauts de Seine voire dans les Pays de Loire et le Béarn ?
Et que vous avez un article à terminer ?
Ne me regardez pas comme ça, vous allez me faire rougir... Ma modestie est comme une petite fleur des champs, soyez douce avec elle.
Vous insistez ? Comme ça au débotté et sans sous-titre ?
D'abord, je suis pas LES femmes moi, hein, je suis UNE femme qui adore l'Internet. Alors, je vous refais pas le topo sur la marge d'erreur, tout ça, si vous avez le cerveau embrumé, faites comme tout le monde hochez la tête d'un air entendu ou bien filez sur Wikipedia.
Voilà, ca c'est fait (*)
Alors, Internet et moi..
Internet est une boite de Pandore, le dressing de Paris Hilton, la fac de médecine, le Carnegie Hall et le marché à la criée du Guilvinec.
La pause cigarette sans cigarette qui vide la tête, une meilleure copine et un prof de maths qui ne s'énerve jamais, un dîner de fille sans fin et un zoo extraordinaire.
Une agence de voyage open 24 hours a day, un disquaire sans vendeur mais où on peut tout écouter sans se faire jeter et sans mettre ses oreilles sur des casques déjà portés par 12000 clients avant - dont certains à l'hygiène capillaire douteuse.
Et des blogs par centaines de milliers. Des tonnes de filles et de garçons qui se regardent le nombril, font partager leurs coups de gueules, leurs astuces révolutionnaires et leurs atermoiements sans fin sur la couleur des chaussures à porter cet été pour ne pas être de la loose.
Des photos extraordinaires, des ciels bleus et des yeux verts, des bébés rieurs et des designers dingues dingues. Des poladroïds déformés et des paysages épurés.
Une plongée dans le passé, dans le passé rieur de Jean Fourastié et du Rat Pack, dans le passé crazy de Andy W, et un aperçu d'un futur que d'aucuns voudraient voir noir noir noir et d'autres rose, vert, avec un poil de jaune fluo.
C'est simple, avant, parfois je m'ennuyais au bureau.
(...)
Ben, les gars vous dites rien ?
Vous voulez que je recommence en Anglais ?
Demain alors, parce que là j'ai stretching et puis après faut que je fasse pré-cuire les paupiettes pour le déjeuner des enfants. Et après faut que j'écrive mon blog. Je peux parler de vous ?
Mes copines vont jamais me croire.
Allez on s'embrasse et on s'appelle, d'accord ?
(*) Voilà une expression incontournable, un peu comme "du coup" et autre "ça se fait trop pas" qui permettra un jour d'identifier la date d'écriture de ce message mieux que le carbone 14 .

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