Mon sac et son polochon sortent à Paris ce soir et ouvrent grand les
oreilles pour vous rapporter les derniers tics from Paris.
Vivement demain qu'ils vous racontent.
lundi 21 septembre 2009
Vadrouille
dimanche 20 septembre 2009
Les petites choses

Moi ça me va comme programme du dimanche.
Les petites choses qui me rendent heureuse et auxquelles je pense, là, tout de suite :
- m'endormir dans le noir total et dans le silence
- ouvrir le Elle tout neuf
- une part de tarte comme à la maison et un thé. Et papoter
- écrire sur le PC pendant qu'Adèle travaille sa dictée à côté de moi
- le soleil qui fait des ombres sur le mur du salon
- argumenter sur des prénoms de fille et de garçon et dire non tout le temps. Pour rire. Enfin, pas toujours pour rire.
- rester sous la douche un peu trop chaude et trop longtemps le matin (Non, Nicolas H., je te jure que c'est hyper rare)
- écouter de la musique trop fort et secouer les cheveux en rythme
- chercher des photos sur le net pour illustrer mes posts
- faire enfin un truc que j'avais envie de faire depuis super longtemps et que je pouvais pas faire (comme boire un verre d'eau, faire pipi, tousser, s'asseoir, se laver les dents, pouffer de rire, dormir...) et pousser un immense soupir de soulagement après coup en me disant que c'était exactement ça dont j'avais besoin
- réfléchir aux petites choses et me dire qu'à ce rythme je vais endormir tout le monde avec une liste sans fin. Et n'en concevoir aucun remord
Et vous ?
PS : crédit photo Naturally Nina
vendredi 18 septembre 2009
Les pieds dans le tapis

Parfois on prend les gens autour de soi par surprise.
On leur raconte quelque chose, on leur fait part d’une nouvelle et hop, déstabilisation.
La plupart du temps, passées les 3 premières secondes de silence, le vernis reprend le dessus et les réactions fusent, calibrées et parfaitement adaptées à la circonstance.
Et puis parfois, ça part en vrille. Trou noir. J’ai entendu des phrases qui m’ont bien fait rire a posteriori. Des phrases vite ravalées, vite effacées, mais des phrases prononcées quand même.
Des énormités dites avec candeur. Pas des phrases qui blessent, parce que sans méchanceté, sans préméditation et parce qu’elles embarrassent encore plus celui qui les prononcent que celui qui les entend.
Par exemple
Conversation entendue dans une soirée il y a peu. L’ambiance est détendue, les langues se délient sur fond de rosé et de petits fours. Il fait tiède et le vent est doux.
Elle : « et tu bosses dans quoi ? »
Lui : « je suis au chômage depuis 1 an et demi »
Elle : « ah oui ? ….. Et tu étais dans quoi avant ? »
Lui : « J’avais un gros poste chez G… et puis un jour, plan social, plus dans les petits papiers de la Direction boum, dehors »
Elle : « C’est dur, ça. Et ça va ? »
Lui : « Oui, j’essaie d’en profiter, tant qu’à faire »
Elle (qui commence à sortir les rames et se cherche une voie de sortie) : « Oui, tu as raison, c’est vrai, montrer qu’on sait profiter d’une période d’inactivité, c’est prouver une certaine force, c’est sûr, c’est valorisé même, non ? »
Lui (coup de grâce – la libère) « Oui, je serais pas contre retravailler quand même »
(silence)
Elle regarde au ciel, sourit, cherche ses mots, reprend un petit four.
Lui :(bon bougre, la libère) « et toi tu fais quoi ? »
Elle : (soulagée, se lance et ne s’arrête plus)
Hier matin, fait divers sordide dans une famille du Nord sur fond de vidéos pédophiles. Les voisins interrogés, interloqués, répondent aux questions de la reporter dépêchée en urgence sur les lieux.
Le premier « Ah, ben oui, on savait qu’il était violent et qu’il battait sa femme, mais on pensait pas quand même qu’il allait aussi loin »
La seconde « c’est vrai qu’ils se bagarraient souvent, on entendait des cris »
(…)
Et ces hommages sur le vif à une personne disparue « il a eu une mort bien peu glamour » ou bien « cette mort stupide qui l’a emporté ».
Tout ça pour quoi ?
Vous savez bien que moi j’aime quand ça dérape un peu. Quand les choses ne sont pas exactement à leur place tout en n’étant pas non plus totalement hors de propos. Après tout pourquoi serait-ce si grave d’être désemparé et sans voix ?
PS : crédit photo Life
(*)… (on m’a appris à l’école que toute démonstration ne se vérifie que par les exemples qui l’illustrent)
jeudi 17 septembre 2009
Très bientôt sur votre tête

OK OK, les Fashion Weeks représentent l'occasion pour les créateurs de montrer de quoi ils sont capables. De faire preuve d'une créativité débridée qui un jour -un jour, on n'a pas dit demain - finira par gagner la rue, dans une version plus sobre.
Mais là j'hésite.
Je me marre (oui, je ne suis pas une professionnelle de la mode, j'ai le droit de me marrer) et je m'interroge.
A quand le bob-sunglasses pour tous dans la rue ? Seront-elles remboursées par les mutuelles ?

D'autres photos tout aussi poilantes du backstage du défilé de Thom Browne sur le site Jak&Jil. Chapeau bas aux mannequins qui - eux - ne rigolent pas et semblent trouver tout à fait normal d'être habillés comme ça.
mercredi 16 septembre 2009
Badass

Partir un jour

un mot que l'on pardonne
pour un rêve qui nous étonne
Pour le goût retrouvé de la liberté
Ouvrir les yeux sans se dire adieu
ne penser à rien, rêver un peu
PS1 : je suis contente, vous allez avoir ce tube de 1996 dans la tête toute la journée et détruire votre quotient hype en deux accords.
PS 2: promis, c'est pas parce que Sim est mort (aussi) que je vous posterai les paroles de "où est ma chemise grise, ouh ouh ouh"
PS3 : crédit illustration "Marc Johns"
mardi 15 septembre 2009
On laisse pas bébé toute seule
