vendredi 19 février 2010

La chanson courage du vendredi




Vous allez me dire que j'ai des drôles de pensées mais je me suis dit en regardant cette publicité soooo trendy pour Petit Bateau qui reprend des photos de la chanteuse (Izia, la fille de Jacques Higelin) de sa naissance à maintenant, que j'aurais bien été en peine de donner à l'agence suffisamment de photos de moi pour qu'ils fassent pareil. Pas vous ?
Ca reste un chouette clip et une chouette chanson !

jeudi 18 février 2010

Et dire qu'elles ont brûlé leur soutien-gorge pour nous


Faut que j'arrête de lire Badinter et ses détracteurs, les écolos-Moms et leurs diktats à vous faire regretter de ne plus avoir de patrons sur le dos (vous savez le genre d'article qui vous fait culpabiliser de ne pas être patron d'une entreprise du CAC 40 tout en allaitant 2 ans votre enfant et en vous chauffant au bois de sureau)..

Ce matin à la radio, le Directeur de la publication du magazine Causette s'opposait à celle de Envy autour de leur conception (évidemment opposée) de la presse féminine. "La femme est mutiple" "la femme a plusieurs vies" "la femme n'est pas une potiche" "la femme veut des conseils pratiques" "la femme est intelligente". Pffft. Un vrai enfilage de perles...

"Envy" "Causette". Eh, les gars, vous avez pas autre chose pour nous faire saliver ?
Qui ça fait rêver d'entrer chez son marchant de journaux pour lui dire "avez-vous Envy" (haha, c'est très drôle)?
Qui a envie de revendiquer la lecture d'un magazine qui porte à la fois le nom d'une pauvre fille exploitée et de l'occupation favorite des femmes (re ha ha) ?

Ca veut dire quoi, être féministe, au fait ?

PS : crédit photo Design Mom
PS2 : le site de Causette et celui de Envy . Je me sens tellement vieille...

How genetic works

Joanna, de Cup Of Jo, a repris aujourd'hui cette photo avec la phrase "comment marche la génétique". J'adore.

PS : crédit photo Casanova Wong. Un blog "bloc note" très rigolo.

mercredi 17 février 2010

Dis, Robert, comment je peux faire ?


Ok, Ok, Robert, oui, je sais tu attends mon manuscrit pour le publier et qu'il devienne THE sensation de l'année avant que sa version filmée ne soit primée à Sundance.
Oui, je t'avais promis de m'y mettre sérieusement à partir de fin janvier - à plein temps même.

Mais alors, d'où me vient cette impression qu'il est déjà 17 heures 27 et que je n'ai RIEN fait de cette journée ?
A part
- me faire réveiller à 7 heures 30 par des enfants qui les jours d'école sont incapables d'ouvrir un oeil avant 7 heures 45
- refaire le monde au téléphone avec Isabelle ce matin tout en cherchant une paire de chaussettes propres et sans motifs ou inscription des jours de semaine au niveau de la cheville (ça tient du challenge)
- faire le marché sans pouvoir user de mon statut prioritaire (le mercredi on dirait qu'il n'existe que des femmes enceintes, et/ou accompagnées de jeunes enfants et des vieilles dames très dignes qui ont gagné le droit elles aussi d'être prioritaires - et le clament, avant de mettre 2 heures pour finalement choisir un dos de cabillaud, non pas celui ci, je préfère celui là).
- superviser des devoirs d'anglais de 5ème, de lecture de CE1 et de maths de CM2
- déjeuner (donc vider le lave vaisselle, remplir le lave vaisselle, passer un coup de balais et essuyer la table)
- conduire Adèle chez sa copine
- décortiquer les comptes du ménage de ces 30 derniers jours (réflexe masochiste 20 heures avant d'aller voir le banquier) et y passer 1 heure 30 en faisant des représentations graphiques et des sous totaux sous Excel (arrrrgh, j'ai pas encore décroché, au secours !)
- Aller chercher Adèle chez sa copine
- Shopper LE ingrédient qui manque chez Monop' (même constat qu'au marché sur l'impossibilité d'user de son allure culbuto pour faire du coupe file) et du vin chez Nicolas (que je ne boirai même pas).
- Observer de loin le monde des affaires qui s'agite, des journalistes qui s'énervent et des écologistes qui veulent clouer Elisabeth Badinter au pilori.
- en arriver à la conclusion que je vais être à la bourre pour mon dîner de ce soir (alors que je n'ai eu que ça à faire aujourd'hui)

Robert, va falloir que tu me donnes mes mercredis. Oui, je sais on avait dit "plein temps" mais là, c'est pas possible.

PS ; crédit photo, le bien nommé "the impossible cool".

mardi 16 février 2010

Austin (super) Power


Hier soir, Ma copine Sybille m'a raconté son dernier marathon.
Je dis dernier parce que c'était son cinquième marathon. Cinquième !
Sybille est française et vit à Austin, au Texas.
Elle se lève à 5 heures (5 heures !) pour pouvoir faire une heure de gym en salle ou un jogging avant que ses enfants (quatre, les enfants), ne se réveillent. C'est plus pratique.

Et dimanche, elle a chaussé ses running shoes et a mis 3 heures 57 pour parcourir les 42 kilomètres du parcours. Pas un super chrono, mais sa pneumonie l'a un peu freinée et elle ne voulait pas se faire mal.

Avec Sybille, quand on faisait nos études ensemble à Paris, de temps en temps, il nous prenait l'envie/le besoin/la drôle d'idée, d'aller courir en rentrant de l'école.
On était hyper motivées.
On partait en petites foulées pour rejoindre les contre allées du Bois de Boulogne.
On revenait rouges, en marchant, au bout de 20 minutes.
On avait l'ambition de s'inscrire dans une salle de sport, d'aller à la piscine toutes les semaines, de faire des abdos devant la glace tous les matins avant de prendre le métro.
On le faisait 2 jours de suite et ça nous paraissait énorme.
Normal.

Aujourd'hui, je cours un peu mieux mais pas plus souvent.
J'ai toujours l'ambition de faire plus de sport et tous les ans je me fais un plan d'attaque rigoureux.
En vrai, je ne fais pas grand chose.
Je me rassure en me disant que je marche beaucoup et que j'ai plein d'escaliers dans la maison. Que bientôt je vais m'y mettre, pouvoir reprendre la barre au sol et prendre un coach. Hum hum.

Pendant ce temps, Sybille est devenue une sportive accomplie. Sans rire, elle ne va pas savoir tout de suite ce que sont les ailes de Batman, vous savez ces dessous de bras tous flasques qui vont me tomber dessus il parait.
Une vrai américaine.
Passée de Clara Sheller à Sex and the City en 10 ans.

C'est pas du flan. Ils font vraiment du sport, eux.
Pfffiout.


PS : Parmi les participantes au dernier marathon d'Austin, il y avait une femme enceinte. Assez enceinte pour que tout le monde le remarque . Ou plutôt ne le remarque pas. Parce que ça n'a rien d'extraordinaire, parait-il, de courir enceinte. l'histoire ne dit pas si elle a terminé les 42 kilomètres. Mais là, aujourd'hui, je ne me vois vraiment pas courir. Même 100 mètres. Alors 42 kilomètres....
PS2 : la photo c'est Life.

lundi 15 février 2010

Croquer la (big) pomme


New York était déjà incontournable pour tout un tas de raisons. Pour compléter les listes d'adresses de toutes celles et ceux qui projettent un voyage dans les 6 mois à venir.

Lu sur le site de GQ.
Une sélection de restaurants/ corners qui proposent des menus délicieusement pas équilibrés.

Comme ce hot dog dégoulinant de la photo.
Qu'il faut gagner quand même. C'est quoi ce binz pour rentrer dans le resto ?!

Le hot-dog du Please Don't Tell
Cet endroit secret d' East Village est l'un des meilleurs bars à cocktails de la ville. Pour avoir la chance d'y pénétrer, il faut réserver le jour même à 15 heures, rentrer dans une petite échoppe à hot-dogs et se faufiler dans la vieille cabine téléphonique en bois à gauche de l'entrée. Après avoir décroché le téléphone, une porte secrète s'ouvre et n'accepte que les personnes ayant une réservation. L'endroit vaut le détour : de jolies tables éclairées à la bougie, des animaux empaillés un peu partout et un bar abritant d'audacieuses recettes de cocktails. Les hot-dogs s'associent aux délicieux breuvages comme par magie : laissez-vous tenter par celui au cream cheese, piment vert et sésame, accompagné d'un bourbon infusé au bacon et sirop d'érable.




C'est malin, ça me donne faim. Et il n'est même pas encore 10 heures (du matin).

Lundi matin

Tout le monde peut s'approprier cette pancarte à un moment ou un autre.

Les "jeunes cadres actifs aux bord de la crise de nerf" : qui font beaucoup de bruit, s'agitent et n'ont jamais une minute pour eux; qui jamais, jamais ne s'arrêtent dès fois que le ressort casse. Même si ça tourne à vide. Et pour eux, il est temps que les vacances arrivent.

Les "comme un lundi" : qui essaient de faire quelque chose et qui n'y arrivent pas parce que c'est trop compliqué, c'est trop loin du week end, c'est trop moche ou c'est trop.... pfffffft. Mais qui, promis, s'y mettent sans faute après le café/un petit tour de web / le déjeuner/une bonne nuit de sommeil.

Les "contemplatifs" : qui ont décidé que "rien" c'était déjà beaucoup et que ça méritait bien qu'on y consacre du temps. Ceux là ont de la chance, ou bien beaucoup de caractère.

Qui a dit qu'un lundi matin devrait être productif - d'abord ?
Bonne semaine à tous...


Crédit : John Contino via la cuisine du graphiste, un nouveau venu (thx Sophie) dans ma revue de presse bloguesque.




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