mercredi 2 juin 2010

C'est dans la poche

C'est vrai que sortir la poussette, l'écharpe de portage, le siège auto, c'est une tannée quand on a juste une petite course à faire. T'es d'accord, Marguerite ? La prochaine fois, je te mets dans ma poche. Comme Buster Keaton.
(Quel boute en train ce Buster. Toujours une blague à faire. On s'en lasse pas)

Crédit photo : via Nerd Boyfriend

mardi 1 juin 2010

Sale Gosse

Ahhh. Steve. Ca faisait longtemps.
Belle journée !

PS : le site du jour est "Rules for my unborn son".

lundi 31 mai 2010

Bullshit

En octobre 1988, je suis venue à Paris pour intégrer une école de commerce. Je ne savais pas si c'était vraiment cela que je voulais faire, mais l'idée de partir faire mes études loin de chez moi me donnait des papillons dans le ventre.
Une toute petite école, pas connue, comme il y en avait plein dans ces années dédiées au business triomphant. Avec des cours de stats, des cours de langues, de pub, de marketing. 3 ans d'études pour être diplômés.
J'ai dû passer à côté de beaucoup de choses pendant ces trois années.
J'étais jeune et naïve.
Un vrai poussin de l'année.
Paris était une fête foraine que je découvrais les yeux écarquillés.
J'allais en cours tous les jours, prenais des notes en tirant la langue, m'ennuyais aussi, souvent.
Je me couchais tard. je me rendormais dans le RER le matin pour me réveiller in extrémis et arriver essoufflée en cours.

Mais le lundi matin, je passais dans la machine à laver mode essorage.
J'avais cours de marketing avec Georges Chetochine.
Il arrivait comme une boule de feu en classe, nous faisait sursauter, rire, pleurer, nous donnait envie de nous cacher sous la moquette de peur de soulever son ire.
Il exagérait tout, était d'une mauvaise foi absolue, nous racontait le marketing comme si c'était un combat de catch, une épopée médiévale avec des bons et des méchants.
Nous expliquait ses théories, nous enjoignait de lire les livres de l'incontournable pape Kotler pour mieux les détruire de phrases assassines au cours suivant.
Nous faisait travailler sur des cas en anglais auxquels on ne comprenait rien.
Il avait 12 idées par heure. Se lamentait de notre conformisme. Nous disait de faire marcher notre tête, de regarder autour de nous. Se gaussait de notre jeunesse. Nous exhortait à tout lui prendre, à accumuler des savoirs, partout, tout le temps.
Il était souvent grossier, insultant, émaillait ses phrases d'anglicismes, rugissait "Bullshit" devant un exposé de cas manifestement peu convaincant.
Avec lui, on devinait que travailler pouvait être vraiment marrant, exaltant, terrifiant aussi.
Une fois le cours fini, on était tous un peu épuisés, soulagés et perdus. Mais qu'est-ce qu'on allait faire de tout ça ?

Quelques années plus tard, j'ai travaillé dans son entreprise. 4 ans dans l'essoreuse. 4 ans quasi en apnée. Où tous les jours on se dit que cette fois ci, c'est la bonne, on va dans le mur, et en fait non. On s'en tire toujours.
Je ne m'en suis jamais totalement remise.

Il est parti la semaine dernière. Pour de bon.
J'espère qu'un jour mes enfants auront des profs comme lui. Qui leur donneront l'envie.


PS : Tout plein d'autres jolis posters sur le Loveshop.
(et ça vous donnera l'occasion d'aller trainer sur Etsy, ce site US de vente en ligne de tout et n'importe quoi. Pourquoi ça n'existe pas chez nous ?)

dimanche 30 mai 2010

CQFD




"C'est un plan Win Win
dans le sens où...
tout le monde est gagnant"


(Pas facile d'avoir de la répartie au débotté. Là, c'est Frédérique Bel qui glisse sur une belle peau de banane stylistique dans un reportage sur Cannes et les relations entre les marques et les starlettes. Mais si, Frédérique Bel, c'était la "Minute Blonde" de Canal+. La bien nommée ?)

PS ; crédit photo Erikradler

vendredi 28 mai 2010

Jeu d'eau - encore


Pendant longtemps, quand vous me disiez Jeanne d'Arc, spontanément je voyais plus un bateau gris dans port de Brest qu'une fille à cheval sacrément remontée contre la perfide Albion...
Mais j'ai grandi tout au bout du finistère et pas à Orléans. Ca doit être pour ça.

L'agence DDB a conçu un très beau visuel pour lui dire adieu - à la Jeanne. Qui part à la retraite après 46 ans de service.
Décidément, les rayures sont très à la mode...

Pour voir l'image en plus grand, le lien vers le site CB News. Une fois dessus double-cliquez sur l'image.

mercredi 26 mai 2010

Le new glamour ?

Quand Yves Saint Laurent posait nu, c'était autrement plus classe, non ? (ou alors peut-être que c'est le signe que je suis très vieille)

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