mardi 23 novembre 2010

Sur la tête


Un Superman bleu (de trouille ?) debout sur un livre qui s'appelle Stalingrad.
C'est pas trop de la balle, ça ?


Ca me fait penser à toutes ces absurdités réjouissantes qu'on croise tous les jours :
- un camion en panne au bord de l'autoroute avec le nom "HELP transports internationaux"  en grosses lettres sur la bâche
- un hôtel qui s'appelle LA CALIFORNIE au bord d'une nationale du fin fond du 78, un dimanche frais et pluvieux
- faire la queue au QUICK





PS : crédit photo Solid Frog

lundi 22 novembre 2010

Listes









Noël approche et le père Noël doit s'organiser. 
Nous attendons donc vos listes sur ce blog pour les petits et pour les grands. 
Merci bien et bonne semaine à tous !


Hier soir j'ai trouvé ce message sur le blog familial en provenance directe de ma belle soeur hyper organisée. 


Juste après avoir failli jeter les catalogues de jouets reçus dans la boite aux lettres.


Juste après avoir collé une page par personne dans l'armoire en bas pour que chacun inscrive tout ce dont il rêve pour Noël. J'ai bien dit "rêve" pas "exige" (on ne sait jamais, des fois que le doute règne, il n'est pas sûr que l'intégralité de la liste se retrouve sous le sapin... Je précise pour ceux/celles qui croiraient que nous allons rejouer Ocean Eleven d'ici au 24 décembre)


Et ce matin, je suis tombée là dessus :



Ca vaut tous les cadeaux du monde, une inscription comme ça.
Excusez cette humeur chamallow - rose bonbon, mais c'est rien que de la faute à Louis Chedid.


C'est pas en ces amis ces fans qu'on affectionne
Avec elle on dort, on dine,on parle, on téléphone
Souvent quand nos regards se croisent, y a comme une chaleur
Mais de là à en faire des phrases, trop de pudeur
trop de pudeur.

refrain :
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Par peur de les gêner
Qu'on les aime
On leur dit jamais assez, que sans eux sans elles,
on serait même pas la moitié de nous même.

Avant de nous dire au revoir, marcher à l'ombre
Avant que sur notre histoire, le rideau tombe
J'veux déclarer à tout ce petit monde qui m'entoure
La vie, la vie serait d'un sombre sans vous autour
Vous tous autour.

refrain :
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Par peur de les gêner
Qu'on les aime
On leur dit jamais assez, que sans eux sans elles, on serait même pas la moitié de nous même.

Qu'y a t-il de plus important?
La raison ou les sentiments?

On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime,
On leur dit jamais assez qu'on les aime
Je vous aime. 





PS : mon chéri, mon premier fan et lecteur assidu, ne va pas imaginer pour autant que tu t'en tireras avec une paire de chaussettes en poil de chanvre brodées à mes initiales. Ma liste est aussi affichée dans l'armoire en bas.

dimanche 21 novembre 2010

By the pool ma poule


Allez les poulettes, prenez le soleil.
Dans une heure, vous irez mettre vos robes de coquetel et on ira boire un drink au bord du Pacific.
Ahh, c'était le bon temps.
1961, la belle vie. Dean Martin et le Rat Pack, Kennedy à la Maison Blanche et les soirées à vider des barriques de Jack Daniels sous les étoiles.
On restait au soleil des heures, luisants comme des vers, le cancer de la peau n'existait pas encore et on aimait avoir la carne caramel.
Les filles n'étaient pas faciles mais ça rendait la chasse encore plus délicieuse.
On allait au cinéma dans nos grosses cylindrées carrossées comme des starlettes hollywoodiennes.
On faisait mine de s'y ennuyer et on laissait les filles se pâmer devant la moustache ultra fine de ce minet de Clark. Pouaah. John Wayne, ça c'était du bonhomme taillé pour l'aventure. Du qui pue, qui court et qui monte des heures sans frémir.



(note de la traductrice  : et les filles portaient des bonnets de bain fleuris comme une tombe de la Toussaint. Les boules)



PS : crédit photo Slim Aarons in the Photographer's Gallery.

samedi 20 novembre 2010

En toutes lettres







Une petite pate dans la mare de l'orthographe du week end.

- Tiens, c'est une idée ça, si on travaillait les auto-dictées avec des pates alphabet  ?
- Pffft, y font pas les accents, sur les pates alphabets. Ni les points, ni les virgules, ni les points virgules.
- Pas grave, quand il ne restera que la ponctuation et les accents à apprendre, on sera presque sauvés. Et le déjeuner sera prêt. Allez hop, on commence : "A sept heures, Mélissa ouvre les yeux. Elle n'a plus sommeil..."

vendredi 19 novembre 2010

United colors of Pizza


Quelle drôle d'idée de faire des pizzas-drapeaux.
La française est faite de tomate, mozza et purée de pommes de terre vitelotte mixées avec du (fromage) Bleu. Pour voir l'intégralité du post, allez sur le site de Tiny Urban Kitchen.

De quoi occuper un dimanche grisou et réviser les leçons de géographie la bouche pleine !

jeudi 18 novembre 2010

Un jeudi pour rien




Vous savez bien ces journées de grande frustration où on a envie de faire plein de choses et où rien ne se débloque comme on veut.
De ces journées où on arrive tellement à rien qu'on préfère se concentrer sur une activité où l'esprit vagabonde.

Certains tricotent ou font la cuisine.
Ou ramassent les feuilles mortes
Ou font la sieste
Ou appellent des copines
Ou rangent leur bureau
Ou bénissent la journée formation qui laisse tout le temps à la somnolence bienheureuse.

Moi je fais du saute blog.
Je vais de pages en pages, et je perds un temps infini à lire des pages et des pages et ajouter des favoris sur lesquels je ne reviendrai peut-être jamais.
De  Plastic Animal A Day : un site de photos d'animaux en plastique d'où est extrait la photo ci-dessus (avouez que ça vaut le coup de prendre 10 minutes pour aller voir des photos d'animaux en plastique), à Nil Erturk, une blogueuse mode turque qui se prend en photo avec les pieds en dedans et des stilettos Zara (et ça, c'est vraiment nouveau), en passant par un nid à Paris, blog de déco joli d'un couple qui rénove son appartement en live, et par ledansla, un site so bobo qu'on a envie d'aller se rouler sur leur parquet.

Ce qui donne en photo




Ca sert à ça aussi Internet.
A perdre du temps.

mercredi 17 novembre 2010

17 heures 10 classe B23


La consigne est formelle.
"5 minutes par échange. La personne à l'heure est prioritaire sur la personne en retard. Tous les rendez-vous étant minutés, vous pouvez, si vous êtes à l'heure, signaler (avec courtoisie) que c'est l'heure de votre rendez-vous. Si vous arrivez à 19 heures 05 et que vous arrivez à 19 heures 10, votre rendez-vous est annulé".

Un speed dating éducatif en quelque sorte.
Rencontrer un maximum de profs pour "faire rapidement connaissance avec les enseignants, savoir quelles appréciations ils portent sur le niveau et le travail de votre enfant, et, éventuellement, convenir d'un rendez-vous ultérieur si cela s'avère nécessaire."

En vrai, la seule occasion dans l'année, de mettre un pied dans le monde étrange et fascinant des années Collèges, théâtre de la première émancipation de lardons qui dormaient encore avec une veilleuse et un doudou hier.
Alors que d'habitude on a à peine le droit de s'arrêter devant la grille verte.
Et qu'on sait juste que Madame B. est terrifiante, Monsieur X. trop marrant et Mademoiselle O. donne trop de devoirs.

Une soirée où les parents suivent aveuglément leurs enfants le long des couloirs et des escaliers pour rejoindre la E15 à partir de la B32 sans passer par la cour.
Où on découvre des profs qui ressemblent à des gens normaux là où on avait gardé le souvenir de hautes figures vaguement inquiétantes.
Où on oublie un instant que c'est pas nous les élèves et qu'on peut se détendre, voire même sourire.
Où on redevient louve - prête à défendre bec et ongle son enfant si jamais il devait essuyer quelques remarques pas très agréables (tout en se promettant de régler ça à la maison après).
Où on note consciencieusement les noms des cahiers d'exercices qui pourraient aider à préparer les contrôles de grammaire et d'orthographe (tout en restant rêveur devant une affiche de candidat au poste de délégué truffée de fautes)
Où on se dit tout bas qu'on n'aimerait pas trop avoir ce prof juste avant d'affirmer haut et fort le contraire - histoire de jouer son rôle de parent - partenaire de la communauté éducative - à fond.
Où on comprend mieux pourquoi sur la liste de Noël figure une parka Bel Air et un cabas Vanessa Bruno.
Où on demande le nom de tous les enfants qui passent rien que pour en retenir qu'ils se connaissent tous. Les regarder avec amour et admiration se mouvoir avec nonchalance et aisance dans les couloirs gris et se faire des signes de connivence, ou s'ignorer ostensiblement.

Où on en ressort tout étonné et tout fier d'avoir donné la vie à une personne drôlement chouette qui nous ressemble et en même temps pas du tout.
Un peu triste aussi parce qu'il/elle a grandi trop vite même si notre saint patron Rufo dit que c'est inéluctable et qu'il faut le laisser grandir au risque de le voir passer 5 ans sur le divan à 40 ans.

Et puis, oublier Rufo et faire un gros câlin à notre ado en marchant (qu'il/elle repousse avec vigueur, mais c'est pas grave)

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