mercredi 22 janvier 2014

Toute ressemblance avec des faits réels


Flickr Aleksandra Kojic


Les agences de publicité véhiculent dans leur sillage tout un tas de fantasmes, de clichés, d'idées plus ou moins loufoques sur ce qu'on y fait, ce qu'on y vend et comment on y vit. On le sait bien depuis Beigbeder et Séguéla : les créatifs glandent, les commerciaux courent et les clients tuent dans l'oeuf toute idée créative un peu nouvelle.

Ce bel univers pop, coloré et un chouille décadent est soigneusement entretenu par les agences elles-mêmes qui mettent un point d'honneur à ne pas vivre comme leurs clients.
Cette année c'est l'agence Mc Cann qui gagne la palme de la carte de voeux la plus drôle et la plus ironique. Bonne année les pubards !






mardi 21 janvier 2014

Prêtes à tout


Bored Panda
Ouf. Enfin seules




(série de photo à découvrir sur Bored Panda sur les acrobaties étonnantes de chèvres de montagne)


lundi 20 janvier 2014

Chez Dior




J'arrive en avance parce qu'avant j'ai déposé Henri au rugby. 
Devant nous des photographes qui arrivent, blasés, de chez Kenzo, et en grillent une avant de prendre leur place dans la salle.
Standing, ça veut dire qu'on a une invitation, mais pas assise. On est un peu la bourgeoisie du lieu. 




La noblesse, elle, est accueillie à grandes embrassades et effusions sonores par des gens en noirs qui compulsent frénétiquement leur iPad de fonction, tandis que le tiers-état patiente à côté, et espère, des étoiles plein les yeux, qu'elle verra au moins des stars, et pousse des cris quand un invité sur-looké fait son entrée

(la suite après le saut)

vendredi 17 janvier 2014

Purée notre tapis rouge est vide on est en égérie emergency



Photo : Kuba Dabrowski sur WWD


Loïc Prigent n'est pas, comme son nom pourrait l'indiquer pourtant, un lointain cousin à la mode de Bretagne, ni même mon voisin de classe au lycée Sainte Anne, ni même un militant actif des bonnets rouges.

Non, lui, les bonnets il les regarde comme le réalisateur de mode éminent qu'il est : avec un oeil qui tue.

Cette semaine, son compte Twitter restitue mieux que personne l'ambiance (snob, excentrique et survoltée) d'une Fashion Week, cette grand messe bisannuelle où tout ce que la planète mode compte de rédactrices et rédactrices, blogueurs et blogueuses, fashionalista, égéries et starlettes au futur radieux se précipite et entre en collision aux bords de catwalks chauffés à blanc.

Et c'est vraiment délicieusement décalé.

La suite sur le compte Twitter de Loïc Prigent


Bon week end !





jeudi 16 janvier 2014

Belle et naturelle (aussi en photo)



Lightroompresents

Que celui qui ne s'est jamais trouvé moins beau en photo qu'en vrai passe son chemin.
Que celui qui n'a jamais essayé des trucs  pour avoir un beau sourire - comme ne jamais fermer la bouche mais la laisser un peu ouverte, ricane dans son costume de pixels scintillants.

Tous les autres, vous pouvez suivre ce lien et apprendre deux-trois trucs pour devenir un peu plus Kate Moss et un peu moins Kate Moche. Même (surtout ?) pour une photo de passeport. Un vrai challenge.

7 techniques de poses pour tous ceux qui ne sont pas mannequins.




mercredi 15 janvier 2014

Perplexe, Steve ?


Airows

Moi aussi tu sais. Mais bon, une histoire de lapin, ces jours ci, ça se tient.

"Une tortue a battu un lapin dans une compétition de ski ouverte aux animaux domestiques accompagnés de leur maître dans le centre de la Chine, a rapporté la presse mardi 14 janvier.
Parmi les concurrents de cette ménagerie sportive figuraient également des chiens, des chats, un canard jaune et un coq, a précisé l'agence Nouvelles de Chine.
Pour cette compétition, organisée sur une pente enneigée de la province du Henan, les maîtres avaient le droit de placer leur animal familier sur des skis ou sur une luge, et de les guider à l'aide d'une laisse.
"Comme le lapin a surtout montré son goût pour les sauts, sans suivre les instructions de son maître, il s'est fait dépasser par la tortue", a relaté Nouvelles de Chine.


Lu dans le Nouvel Obs

mardi 14 janvier 2014

Mer agitée à très agitée : critique d'un livre avant de l'avoir lu






Une histoire au bord de l'eau, c'est évident.
Et puis le ponton de bois, les chaussures de la fille font très américains, John Irving, Ne le dis à personne, Homeland et les grands lacs.
Sa tenue sent bon l'Ivy League et la grande fille élevée aux Corn Flakes et aux verres de lait. C'est l'Amérique qui nous fait rêver, Kennedy et les grandes virées en famille dans le chalet tout en bois. 
La fille est mince comme un fil, sportive, elle n'a pas froid aux yeux. C'est l'héroïne, il va lui arriver des trucs.

Mais le titre, c'est la météo marine, la litanie des zones météo et l'annonce des coups de vents et des houles qui commandent les sorties en mer. 
C'est l'odeur du plastique tiède de bateau, le mouvement presqu'imperceptible de la coque sur l'eau, les crachotis de la radio de bord, le canal 16 et le crayon en bois taillé au couteau de mon père qui note, attentif sur son carnet ce que dicte la voix lointaine et mécanique du Cross Corsen. 
Le Cross Corsen, ça ressemble à un nom de personnage un peu inquiétant de bande dessinée que pourrait lire mes frères, ces "c" et ces "r" à répétitions, ça fait un peu peur. Mais heureusement, ça se termine en "ennnn" et le "ennn" ça sonne familier, ça sonne breton. Depuis toute petite, j'imagine des hommes en pull marin bleu marine en haut d'un phare, qui regardent la mer avec des jumelles, sans relâche, et qui arrêtent les pirates, guident les marins et lisent le ciel pour donner cette météo reçue comme la becquée par tous ceux qui larguent les amarres.
Mer agitée à très agitée, c'est promesse d'escale qui se prolonge, de ballades sur le port et de crêpes au sucre qui fondent sur la langue. Ou bien, si vraiment on est obligés de partir, c'est synonyme de journée engoncée dans un ciré qui donne mal au coeur, à regarder un horizon flottant et un mouvement de vagues jamais régulières qui donnent au bateau des allures de bouchon de liège dans une baignoire géante.

Et la fille sur ce ponton, c'est moi, adolescente, allongée sur le plat bord du bateau au vent arrière et qui rêve en regardant la course des nuages dodus et tout blanc dans un ciel tout bleu. C'est moi l'héroïne, mais il ne m'arrive pas de trucs.



Trêve de rêverie, si vous aussi avez été titillés par cette couverture, découvrez son résumé ci-dessous. Et on s'en reparle bientôt !







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