Le code a changé

e-mail dimanche 9 heures 15 :
« Maman, Adèle a tapé trois mauvais codes PIN alors le portable est bloqué. Il me faut le code PUK. Bisous, Jeanne »

e-mail de réponse 14 heures (ben, oui, j'ai dormi dimanche matin)
« Ma chérie, pas de soucis, je m'en occupe, n'arrache pas la tête de ta sœur tout de suite »

Service Client Orange :
« Pour obtenir le code PUK, tapez 1 »
Ouaouh, j'adore Orange, c'est tellement simple

« Pour obtenir le code PUK, tapez les 4 chiffres de votre code secret qui figurent sur votre dernière facture »
Euuuuh, je les ai pas. Je raccroche

Me connecte sur orange.fr pour consulter une facture
« Tapez votre numéro de téléphone et votre mot de passe pour accéder à votre espace client »

Euuuuh, ah oui ouf, c'est le même mot de passe que d'hab. ca marche

« Pour consulter votre facture tapez les quatre chiffres qui se trouvent sur votre dernier échéancier reçu par courrier »
Banane, si j'ai demandé à recevoir les factures par mail, c'est JUSTEMENT pour ne plus avoir de papier. Je ne sais pas ce que c'est que cet échéancier. Je vais rappeler le Service Client et demander à un conseiller

Service Client Orange :
« Pour obtenir le code PUK, tapez 1, pour parler à un conseiller taper 9 »
Et hop, 9. On va voir ce qu'on va voir. Je vais lui dire que je suis en vacances, tiens. Et que j'ai pas accès à mes échéanciers avant longtemps. Vais quand même pas lui dire que je ne range pas mes papiers au cordeau, non plus.

« Notre service client est ouvert au public… bla bla bla »
Fermé le dimanche. Ca c'est du service client, c'est sûr

Lundi 11 heures. Pause téléphone entre 2 mails.
Service Client Orange
« Toutes nos lignes sont occupées. Pour obtenir de l'aide, connectez-vous à votre Espace Client sur Orange.fr »

e-mail lundi 11 heures 15
« coucou maman, Tu l'as mon code PUK ? »

Grrrr. Ce matin à la radio, publicité pour le Service Client Orange « toujours disponible quand vous en avez besoin ».

Edit : (la fin de l'histoire)
service client tapez 9 lundi 14 heures, votre attente durera de 1 à 3 minutes.
"Bonjour Madame, voilà je vous explique. Pas de problèmes super ! Comment ça mon code IMEI et mon numéro de carte SIM ? Je ne les ai pas, ma fille est dans le train avec le téléphone. Ok, je vous rappellerai plus tard, merci Madame"

service client tapez 9 lundi 19 heures, votre attente durera de 3 à 5 minutes
"Bonjour Madame, je vous explique [...], j'ai tout le code IMEI, le code SIM. Comment ça mon numéro de Client ? Je ne sais pas, je n'ai pas de facture sous les yeux c'est ce que je viens de vous dire. (aaaaaaaaaaaaaargh). Ah, vous me le donnez quand même ? Et vous ne voulez pas mon code IMEI ni SIM ? Très bien, je note, merci Madame"

gros bisou sur la jour
"Merci Maman, c'est trop cool"

PS : photo non identifiée trouvée il y a longtemps sur Google Image. Désolée…

Gâteau Bottes Saucisson Pitt, Mag et Soupe

Il est de bon ton de dire qu'on "n'aime pas trop le sucré, non, un carré de chocolat noir 70% de temps en temps et encore" ou de prendre une mine un peu honteuse en avouant son penchant pour les millefeuilles "mais seulement les bons, ceux de la rue Montorgueil"

Hier, au détour d'un "Back to the City" dîner, Anne, profil de jeune mère dynamique lookée toute mince, nous a parlé avec gourmandise de son amour inconditionnel des gâteaux de pâtissiers - ceux qui sont alambiqués, compliqués, colorés, sucrés. La prochaine fois je saurai quoi lui apporter. Quel bonheur de vider son porte monnaie chez Pierre Hermé pour une authentique gourmande, non ?

Jeudi soir, dans le métro chaud de fin de journée, j'ai croisé une fille en leggings, t-shirt informe ceinturé, grand cabas en cuir et Uggs (voui, des bottes fourrées). Ayé, je suis effectivement bien rentrée à Paris, pas de doute !

Vu sur Canal une redif d'émission qui nous disait sans rire que 90% de la charcuterie corse est fabriquée en Corse mais avec de la viande congelée importée du continent, voire d'autres pays. et que le saucisson d'âne n'est pas une spécialité locale, juste "une opportunité de développement". Faut que j'arrête de regarder la télé où je vais vraiment finir par devenir cynique.

Apparemment tout le monde est d'accord d'aller voir le Tarantino, moins le Audiard.

J'ai acheté Grazia. et je l'ai lu. Et puis, je me suis installée confortablement et j'ai pris le Elle.

C'est Rock en Seine, Ze festival de Rock de la rentrée au Parc de Saint Cloud. Alors j'ai allumé iTunes. J'ai téléchargé deux chansons . Mariah Carey "Hero" et Céline Dion "All by Myself".

PS : Vous pouvez trouver d'autre photo de ce rainbow cake ici, avec la recette. C'est un site de recettes américaines très... euh... colorées. N'y va pas Anne, ou tu ne pourras plus arrêter de saliver...

Une époque formidable

C'est dommage, moi qui n'ai pas touché une cigarette depuis un mois, j'en viendrais presqu'à le regretter.

Mais pourquoi me direz-vous, alors que vous préparez déjà une grande fête pour me féliciter de ce pas décisif vers une vie plus saine et plus heureuse ?

Parce que c'est pas rentable.
Je m'explique.

Hier soir, rentrée tôt du travail et seule dans la maison, j'ai regardé le journal de 20 heures de France2. (cherchez les 3 erreurs dans la phrase précédente) et je suis tombée du canapé devant ce petit reportage.
Figurez-vous qu'en Allemagne, une assurance complémentaire vous permet de toucher davantage à la retraite si vous êtes fumeur - partant du principe que votre vie sera plus courte et que donc ils vous paieront moins longtemps.

Logique implacable.
Cynique mais implacable.

Certes, ça ne résoud pas le soucis de tous les frais médicaux à prévoir pour les fumeurs qui auront la malchance de développer une pathologie plus ou moins lourde par la faute de la nicotine, mais ce n'est pas le problème de l'assureur, ça.
C'est celui de l'Assurance Maladie, et c'est pas la même chose.

Quand à l'éthique. Pfft, un détail au regard des profits que va faire l'assurance en ces temps de crise et de disette commerciale.

Le détail dans cet article de la Tribune de Genève.

On descend s'en griller une ?

Ps : la photo vient de Life.
Ps2 : j'ai juste arrêté parce que j'avais plus envie. Me lancez pas de fleurs, j'ai aucun mérite. Et je suis sûre que je ne n'ai jamais été assez accro pour passer le test d'éligibilité à cette assurance de toutes façons.

Me and Mr Darcy

Les Anglaises sont toutes folles de Mark Darcy, dans le roman de Jane Austen – Pride and Prejudice (orgueil et préjugés en VF).

C’est pas moi qui le dit, c’est Bridget Jones, les éplucheuses de patates de Guernesey (« le cercle littéraire des amateurs …. », THE roman incontournable de l’été), les romancières de filles d’outre manche comme Alexandra Potter (qui a écrit le roman qui donne son nom à ce post).

Tapez Mark Darcy dans Google et ouvrez grand les yeux. C’est ahurissant.

Mark Darcy et plus encore Colin Firth interprétant Mark Darcy.

L’homme idéal en quelque sorte : viril, gentleman, fier, romantique, hot hot hot. Prêt à mouiller sa chemise, à partir au galop et parler en ellipses.

Forcément, ça éveille ma curiosité.

Bonne copine, je suis allée chercher la vidéo qui fait se pâmer Pamela and Kate and Bridget.

Maintenant vous saurez de quoi elles parlent, les yeux brillants…

Que ça ne vous empêche pas de relire le livre.

Oh James !

Au risque de vous choquer au-delà du raisonnable, je l'avoue.
James Brown m'a toujours un peu ennuyée.

Passées les 30 premières secondes de ses tubes, façon pure décharge d'adrénaline, les versions live de 25 minutes où il transpire en éructant toujours la même phrase me laissent de marbre - voire me fatiguent franchement.

Oui, je sais, c'est un peu comme dire qu'on n'aime pas Michael Jackson, un vrai crime de lèse- bon goût.

Mais son corps d'ElastiMan, je ne m'en lasse pas. Un vrai Carambar laissé sur la plage arrière de la voiture en plei soleiil - sur la parking de Lava Plage.


Et là, mes petits cocos, je vous ai trouvé du lourd. Une leçon de danse de James Brown en personne.
Après tout, fin août, vous avez quasi sa couleur (pas moi), et c'est le moment où jamais de profiter de ce corps délié et libéré, forgé à coups de bouées de 300 mètres, de raquettes et de dancing au Pacha.

Allez, il vous reste 3 mois pour être au top pour la soirée de fin d'année du CE.

Prêts ? C'est par ici !



PS : l'image vient de Kalamu via Google Image.

10 raisons d'aimer la fin des vacances

Après un mois de vie que Jack Johnson et Kelly Slater ne renieraient pas, les yeux dans les flots et le pied nu, perdus dans la brousse (réussis pas à dire Brocciu avec l'accent alors je dis Brousse), on a quand même au moins 10 bonnes raisons d'être heureux de rentrer.

1. Retrouver la 3G et un ordinateur taille normale pour pouvoir surfer ailleurs que sur les vagues et poster autre chose que des cartes postales.

2. Montrer mon bronzage Caffé Latte à tout le monde (dépêchez-vous, ça va pas durer, même avec l'aide de mon hydratant soleil miracle)

3. Arrêter de rentrer le ventre (de plus en plus dur - cf. ci-dessous)

4. Retrouver une hygiène alimentaire correcte, c'est à dire ne plus me nourrir comme un bébé de 2 mois- toutes les 2 heures et par conséquence perdre tous les kilos rosé-chips-lonzo-Prince.

5. Arrêter les cahiers de vacances (je n'en peux plus de faire semblant de comprendre quelque chose aux Maths de 6ème)

6. Avoir enfin de bonnes raisons de râler (vrai, ça, en vacances, on ne peut décemment pas être malheureux et comme dit Sigmund "sans la plainte, que sommes nous ?")

7. Dormir dans mon lit, ma couette, mes murs et mon odeur de maison et avoir un sommeil sans rêves délirants épuisants

8. Ne plus arrêter de cacher que j'habite à Paris - faute de goût majeure dès lors que l'on quitte le périphérique entre fin juin et début septembre. Et je ne parle pas de la banlieue...

9. Prendre 1000 bonnes résolutions que j'oublierai sitôt formulées mais qui me donneront le sentiment délicieux que rentrée rime avec reset, page neuve et crayons bien taillés.

10. Arrêter de regarder le ciel comme si la réussite de la journée dépendait du nombre de nuages et recommencer à aimer les journées agitées.

PS : la photo by Anna Bond . Et je vous recommande vivement la visite du photo blog"the heart you call home". Les deux trouvés sur Cup of Jo.

Martine au camping - la photo

Martine au camping

Je sais où l'illustrateur de Martine a trouvé son inspiration pour
dessiner la rivière qui me faisait rêver quand j'étais petite. Je
l'ai vue en vrai.

Chaud et beau (ou l'inverse)

Il fait chaud chaud chaud. Avec une très belle brise. J'adore ça.
Tout le monde souffle et transpire et moi je souris.
Le ciel est ultra bleu.
En Corse c'est peut être une évidence. Pour moi c'est une source d'émerveillement quotidien.
Je suis Bretonne et rien ne m'émeut plus que le crachin, la tempête et la douceur des vallons de la Rade. Et la magie d'une journée de plein soleil et sa promesse de plage, baignade et bbq.
Mais rien n'est jamais sûr. Et j'en ai passé des étés à attendre que la brume se lève.
Je n'en reviens toujours pas qu'il fasse beau tous les jours ici. Tous les matins je ne peux pas m'empêcher de regarder le ciel.
Toujours bleu.
Et tous les matins je suis épatée.

Sieste

Lire enfoncée dans un chaise longue sous les pins.
Avec les enfants qui chahutent au loin sur la plage, les oiseaux qui
pépient, et la brise douce qui chatouille les joues.
Laisser tomber les polars pour un roman suédois rose avec des pages
roses et des prénoms imprononçables.
Enfin un peu d'amour, bordel !

Carte postale

Garantie sans trucage.
Du miel pour les froides soirées d'hiver.
(mais c'est quoi l'hiver déjà ?)

Prévisions

Tous les jours le même panneau sur la cahute des sauveteurs.
Et c'est même pas lassant.

Seuil de tolérance

En été, un vrai snob recherche l'authentique.
Halte aux pièges à touristes, ou bien trop "bidochons-plastique et folklore en carton" ou bien trop "vla le parisien, je vais lui mettre une couche de teck, un peu de lin et de la lounge music et il se
sentira comme à la maison".
Cette année on sera plus fort que tout le monde, on trouvera le vrai repère d'habitués, où la bouffe est démente et l'ambiance extra.
Il nous reste une semaine. C'est pas gagné.
Nos dernières expériences ont anéanti nos ados (oui, à 12 ans on est ados aujourd'hui) mais on s'est bien marrés.
Avouez que "Born to be Alive" par Francky et sa boite à rythme et "quand la musique est bonne" à l'accordéon, ça invite à relativiser ses exigences.
Mais c'est l'été, il fait beau, on est tous bronzés, on est entre potes et on n'a surtout pas envie de se prendre la tête.
Allez, samedi on essaie la messe du 15 août au village - avec procession.

Dans tes rêves

En vacances on fait des rêves hallucinants.
Au sens premier du terme.
Se les raconter est même notre occupation favorite du petit-déjeuner,
entre fougasse à la confiture de figues et fromage blanc au miel.
Cette année nous avons entre autres :
Refusé les avances de Jude Law, protégé nos enfants d'un tueur en
série, petit déjeuné en tongs et shorts avec des sosies de Bill et
Hillary au bar du Crillon.
Et puis aussi fait des courses à Londres, entendu Bolloré discuter
des derniers bruits qui courrent sur les instituts de sondage (dépôt
de bilan de Gfk semble-t-il mais nous étions un peu loin de leur table
pour entendre bien), et courru nu sur la plage en plein jour de
manière tout à fait involontaire et fortuite.
(...)

Comme s'il fallait que notre inconscient bosse un peu la nuit pour
équilibrer l'abus de farniente.
Où qu'à force de lire tout un tas de romans à la file, notre
cerveau se prenait pour John Levy ou Marc Grisham ou Philippe
Sepulveda. Imagination débridée dans un shaker et story telling force
V.

En attendant c'est beaucoup plus marrant que le 7-9 d'Europe 1 pour se
réveiller le matin.

PS: belle notre plage, non ?

Les 7 plaies de l'été (ou pourquoi les parents ne sont vraiment pas cools)

Ce matin c'est carte postale. Les grands-parents, les parrains et marraines, quelques copains.
Niveau 3 sur l'échelle des plaies de l'été.
On y trouve aussi :
- débarrasser la table ET passer l'éponge après chaque repas
- se laver les dents matin et soir (un vrai hit récurrent qui empoisonne tous les jours de l'année et qui nous suit même en vacances)
- faire des maths, voire de l'allemand, voire PIRE une dictée alors que tout invite au repos cérébral - tout.
- trouver une occupation calme entre le déjeuner et le cours de voile. Lecture, sieste, jeu de carte silencieux. Que des trucs de bébés ou de grands. L'ennui abyssal 90 minutes par jour.
- manger une pomme avant les pains au lait Nutella du gouter, soi disant parce que c'est bon pour les dents, le ventre et la satiété (?!)
- se couvrir de crème 1000 fois par jour : crème solaire, crème APRES solaire, crème visage et Monoï dans les cheveux. Et luire.

On a le soleil, la plage et les copains mais on est bien loin de
Robinson - ce veinard.

Vrouuuuum

Elle est blonde et élancée avec un micro maillot et un short de surf.
Elle arrive tôt le matin pour prendre son poste dans la cabane des
loueurs.
Pendant l'année elle habite à Chaville avec sa mère. Son père fait
le circuit Pro de surf alors elle le voit pas trop. Elle ne l'a jamais
trop vu en fait.
L'école elle aime pas trop.
Elle préfère la maison de sa grand-mère à Appietto et la vie au
grand air avec ses potes et surtout Ange, son amoureux.
Son confident, c'est son chat Kurt. Comme Kurt Cobain.
Sa moto elle se l'est achetée toute seule après trois étés au rayon
fromage à la coupe du Géant de Mezzavia. Elle l'adore. Elle l'a
appelée Marilyn pur rigoler.

Prendre des photos

Un vrai casse tête si on ne veut pas se retrouver avec le même album
que l'année dernière.
Trouver le bon angle, le coin de sable nouveau, capturer les instants
qu'on aura envie de regarder pendant les froides soirées d'hiver.
Les portraits tiptop où on apparait vraiment comme on est en vrai :
fraiche, dorée, la fesse impeccable et le ventre ultra plat.
Sans être Martin Parr, ni Henri Cartier-Bresson, ni Terry Richardson.
Qui a dit que vacances égalent détente ?

A chacun ses héros

Au Géant de Mezzavia, il y a à gauche en entrant la charcuterie, le
vin, la confiture de châtaignes et les canistrelli.
Et à droite le rayon librairie: 3 mètres linéaire de littérature
insulaire.
De quoi patienter en atendant l'arrivée du Voici et du Elle, un jour
plus tard que sur le continent.
Perso, j'hesite entre Théodore et Paoli...

Brèves de sable

Hier j'ai voulu partager avec vous les bruits de la plage. Clapotis,
enfants, jet skis au loin.
Mais ça n'a pas marché. Tant pis je trouverai bien autre chose pour
vous faire baver.
Ce matin j'ai vu un couple d'estivants qui avaient emporté avec eux
sur la plage leur table basse en plastique. Quand on aime son confort...
Pendant la sieste j'ai lu Libé. C'est fou comme mon esprit est plus
attiré par les déclarations de la fille de Berlusconi que par Clinton
en Corée du Nord.

Bruits de mer

18 heures 20

Bonnes résolutions

Commencer son roman, ne pas regarder sa montre, faire du sport, ne pas
trop manger et que du bon, s'initier au yoga, faire des abdos, penser
à soi, de rapprocher de ses enfants, s'enrichir dans sa tête et
oublier le porte monnaie, se lever tôt, aller à la bouée des 300
mètres au moins une fois par jour.
Les bonnes résolutions de l'été c'est au moins aussi fatiguant que
celles de la rentrée + celles du nouvel an réunis.

Les meilleurs amis de l'été

Premiers clichés

Je suis comme vous. A la mer je mate.

J'évalue la concurrence, les biscotos du CRS qui surveille la plage avec le talkie en bandoulière, je recherche les must have de l'année (Twilight le 2ème, le Panama et les Ray Ban, le maillot dépareillé, à vue de nez mais ce n'est que le début).

Je me rassure avec les incontournables: la mamie sans âge bronzée comme un beignet qui fait seins nus et tanga turquoise, le père de (bonne) famille en Villebrequin et têtes blondes aux prénoms qui tuent. Les maillots slips noir aussi. Toujours mieux que le slip impression Azteque. Et les amoureux qui se mangent sur leur serviette et qui courent à l'eau quand la pression est trop forte.

Et nous.

Les serviettes en vrac, la glacière Picart et les 12 palmes et 5 masques. Les 4 boards (2 skim et 2 body.) Les 6 adultes et 6 enfants et leurs sacs et ballons. Un vrai camp manouche deux fois par jour.
Un vrai bon apprentissage de la vie en communauté.

Les plus beaux de la plage. Evidemment.

Nice !